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KimikoAkiyamaLa force vient du coeur
Physique
Kimiko était une jeune fille à qui l’on aurait spontanément donné le bon dieu sans confession, rien qu’en la voyant. Bien qu'elle eut des origines japonaises, elle n'avait pas le type nippon. Ses grands yeux marron, clairs le plus souvent, mais qui pouvaient foncer sous certaines luminosités ou quand la colère la gagnait donnaient un peu un air poupin à son visage. Le petit nez retroussé qui se fronçait quand elle était face à un comportement qu'elle désapprouvait renforçait un peu ce trait. Ce visage aux grands yeux était entourés par de longs cheveux châtains foncés, qu’elle aimait porter en les tressant la majorité du temps.
Malgré sa famille de naissance, Kimiko portait plus préférentiellement des vêtements simples, et se coiffait avec un simple ruban. Elle préférait ressembler à l’une de ses personnes qu’on ne remarquait pas dans la rue. Elle n’avait aucun signe distinctif. La seule chose précieuse qu’elle gardait était un pendentif qu’elle portait avec une photo de son jeune frère décédé. C’était tout ce qu’elle avait pu emporter de chez elle, car c’était la seule chose qu’elle portait constamment sur elle. Bien qu’elle n’aimât pas en porter, les vêtements de soirée qu’elle était obligée de mettre occasionnellement l’embellissaient et la transfiguraient. Mais on la regardait alors trop à son goût.
De taille moyenne, la jeune fille n'avait jamais été épaisse, mais toujours bien portante. On voyait qu'elle ne manquait pas de nourriture et qu'elle avait une vie paisible. Elle avait un charme discret qui touchait ceux qu’elle croisait plus qu’elle ne s’en doutait et infiniment plus qu’elle voulait bien l’admettre. Légère et souple, elle était capable de se cacher dans un espace réduit avec assez de facilité, ce qui lui avait permis d’apprendre les sombres actions de sa famille car, en tant que fille de la maison, on avait cherché à l’en préserver.
caractère
Pacifiste et bienveillante, Kimiko ne s’était jamais sentie à sa place dans une famille où la violence et le profit personnel étaient moteurs. Elle avait toujours le désir de veiller sur les autres et de prendre soin d’eux. Et le comportement de son père l’écœurait. Douce et sensible, elle aimait lire et rêver d’un homme doux et gentil qui prendrait soin d’elle. Naïve, elle croyait dur comme fer à la possibilité qu’un prince charmant sur son cheval blanc viendrait un jour pour prendre soin d’elle et l’emmener loin de toute cette pourriture, quelqu’un avec qui elle serait heureuse pour toute sa vie.
Sincère et loyale, ses amis et ses proches pouvaient lui dire absolument tous leurs secrets sans crainte qu’elle ne les trahisse. Quand elle était avec eux, plus rien d’autre ne comptait. Manquant de confiance en elle, elle avait tendance à laisser les autres prendre les décisions à sa place. Docile, il n’en fallait pas beaucoup pour la convaincre de faire quelque chose, tant que ça ne faisait pas de mal à quelqu’un d’autre. En revanche, quand elle tenait à quelqu’un, elle pouvait sans aucune hésitation se sacrifier elle-même pour lui. Cela pouvait être dangereux à -partir du moment où elle ne se trouvait plus dans sa bulle, protégée par sa famille.
Fragile, il était un peu trop facile d’abîmer Kimiko. Quand elle était encore au sein de sa famille, cela n’avait pas trop de conséquences, mais maintenant qu’elle ne s’y trouvait plus, elle devenait vraiment en danger en cas de mauvaise rencontre. Elle était tellement gentille et avait tellement envie d’aider les autres qu’elle risquait d’attirer les gens qui en avaient besoin, cela à ses risques et périls. Elle désirait plus que tout mettre un peu de douceur et de paix dans ce monde régi par le chaos et la suprématie de la violence.
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