Coucou les mangeurs de télé!

Le voici le voilà, le topic des films, séries et animés! Chacun ses goûts, mais on veut savoir ce que vous avez aimé ou détesté!

Vous êtes sur Netflix, Crunchyroll, un hacker?

Votre film préféré, vos nouveautés, les surprises!

Pour ma part : La dernière série regardée est Resident Evil sur Netflix et non, je n'ai pas joué au jeu vidéo x) Je n'ai pas accroché au début, ensuite oui, mais la fin...déception. La saison deux n'est pas confirmée à ce jour, sauf que la fin porte à croire qu'il en aura une!

Dernier film : L'homme gris (The Gray Man) Très bon film d'action à l'américaine, on ne peut pas fermer les yeux! Oui oui, Ryan Gosling est toujours sexy, c'est à se demander comment il fait pour ne pas vieillir?

Deux derniers films d'animé : Loin de moi près de toi et Nos mots comme des bulles. Les deux sont mignons comme tout et très relaxant, c'est à regarder quand tu veux quelque chose de choupi sans se casser la tête.

Animé série + films : Violet Evergarden. Si tu veux chialer, c'est parfait. Mais c'est si bon, je pourrais tout revoir et pleurer ma vie une autre fois! Dit de la personne qui chiale jamais :3

Je crois que mon animé préféré est Your lie in April! Trop mims, trop doux, trop chou, tout pour aimer et se laisser porter par la musique.

La liste est encore longue! Mais les films et séries, j'en mange autant que j'adore écrire

A votre tour

À mon tour o/

Je préviens que je ne suis pas une grande cinéphile. Et je ne dévore pas non plus les séries comme certains. Mais ça m'arrive quand même d'en regarder.

Je vais commencer avec trois de mes références, pour y aller doucement.



Oz
Commencée en 1997, 6 saisons, terminée. Un classique.

Dans la prison d'Oswald, dite "Oz", le quartier expérimental d'Emerald City regroupe des prisonniers de tous horizons. Tobias Beecher, un Monsieur-Tout-Le-Monde, doit trouver sa place entre les groupes suprémacistes, les Gangsta, les Latinos, les Chrétiens et tous les autres, sous les yeux du personnel : le directeur, le psy, la nonne, le médecin, sans oublier les gardien.ne.s.

Un argument pour cette série ? J.K. Simmons. Perso, ça suffit à me faire frétiller sur place. Mais il n'y a pas que lui. Cette série est un défilé de têtes qu'on peut retrouver en rôles principaux ou secondaires dans tout un tas d'autres séries, notamment celles produites par Dick Wolf. Et ils sont bons, ça va sans dire, sinon je ne les citerai pas comme un argument de vente.
Et dans un registre un peu moins fangirl : j'aime les thèmes abordés. Une galerie de personnages pareils, ça en fait des psychés à étudier ! Et des relations à établir ! Ajoutez à ça des thèmes plus ou moins classiques comme la religion (chrétienne ou mulsumane) ou le cancer du sein chez un homme (perso, j'ai jamais vu ça ailleurs), et vous obtenez la promesse de rarement vous ennuyer.



ReGenesis
Commencée en 2004, 4 saisons, terminée. Un petit plaisir à moi quasi inconnu.

Les États-Unis, le Canada et le Mexique ont créé ensemble le NorBAC, un laboratoire consacré à la virologie et à la microbiologie dans le but qu'il protège le continent nord-américain contre le bioterrorisme. L'équipe se retrouve ainsi à enquêter sur des épidémies suspectes, mais doivent aussi gérer les affaires personnelles de chacun, notamment celles du meneur, le brillant mais extravagant David Sandstrom.

Je sais pas si ce genre de série très orientée scientifique (mais vulgarisée tout de même) et catastrophe va parler à beaucoup d'entre vous, mais c'est mon petit plaisir coupable d'adolescence. Les personnages sont attachants, le côté très irrévérencieux de David est jouissif, la dynamique dans cette équipe formée de longue date est top... Et si Oz a J.K. Simmons, ReGenesis a Elliott Page (en rôle très secondaire, certes, mais chut).

Heu, seul petit bémol : la série a été brutalement interrompue et la saison 4 se finit donc en queue de poisson. Sorry.



Ghost in the Shell
Film d'animation de 1995

Dans un monde futuriste où certains humains sont des cyborgs, des ghost ("esprits") dans des corps robotisés, un hacker nommé le Puppet Master réussit à s'infiltrer dans ces ghost pour en prendre le contrôle. La Major Kusanagi et sa section 9 sont chargées de l'arrêter.

Je re-précise pour qu'il n'y ait pas de méprise : je parle bien du FILM D'ANIMATION. Le premier film d'animation japonais que j'ai vu, et ça a été une claque phénoménale. Il m'a fallu le voir deux fois pour le comprendre, mais visuellement, il a tout de suite fait mouche. Les réflexions sur l'humanité, sur la Vie, sont profondes et entremêlées dans une action prenante. J'adore.

D'ailleurs, voilà pourquoi j'ai jusqu'à présent refusé de voir le film live avec Scarlet Johanson : parce que la bande-annonce me fait craindre des réflexions hypeeeer-classiques dans la SF, genre "Si mon esprit est un programme informatique, mes souvenirs sont-ils réels ?". Pas forcément inintéressant en soi mais vu et revu, et surtout, ça a l'air de faire tourner l'histoire autour du passé de Kusanagi alors que dans le film d'animation, ce n'est absolument pas le cas. À moins que quelqu'un m'assure que non, Kusanagi n'est pas personnellement impliquée, je ne pense pas me pencher dessus de sitôt.

Oh, et mention spéciale au générique du début, tant au niveau visuel que musical.

Je m'empare du sujet ! En tant que cinéphile et ancienne étudiante en audiovisuel, ce topic est destiné à recevoir tout mon amour et toute ma passion. Attention ça va être long, plein de détails plus ou moins exaltants, bourré de subjectivité et de spoils, bref un exposé rébarbatif pour qui aime la lecture. J'ai envie de parler de films relativement (mé)connus que j'adore, et je vais commencer par...

Mysterious Skin, de Gregg Araki.

D'abord, qui est Gregg Araki ? C'est un natif de Los Angeles, américano-japonais, ouvertement queer et d'ailleurs icône du mouvement New Queer Cinema. On sait peur de choses sur lui, personnalité modeste et discrète, si ce n'est qu'il adore la musique et a tourné son tout premier film avec le ridicule budget de 5000$. C'est l'image-même du cinéma indépendant. D'ors et déjà, on y voit cependant tout ce qui fait sa patte de réalisateur : des personnages queer à la sexualité libre, souvent en trio voire en triangle, artistes paumés à bien des niveaux, en quête de bonheur et d'amour absolus malgré un futur qui se présente comme sombre et désenchanté.

Mysterious Skin est à la base un roman de Scott Heim paru en 1995. C'est la première adaptation d'Araki, d'un livre qui l'a beaucoup marqué et auquel il voulait faire honneur. Le but est accompli puisque le film est globalement salué par la critique et récompensé de plusieurs distinctions dans divers festivals. Aujourd'hui encore, il reçoit des critiques élogieuses.

Mais de quoi ça parle ?

L'année de ses huit ans, Brian Lackey se réveille le nez ensanglanté dans la cave de sa maison, sans sans aucun souvenir de ce qui lui est arrivé. Dix ans plus tard, toujours sujet à de terribles cauchemars et d'évanouissements qui pourrissent son épanouissement d'adolescent, il est certain d'avoir été enlevé par des extraterrestres. Il est également sûr que seul Neil McCormick, ancien camarade du club de base-ball de l'école, détient la clé de l'énigme. Celui-ci a grandi pour devenir un petit voyou nihiliste, gigolo occasionnel auprès d'hommes d'âge mur et terrifié à l'idée de s'attacher à qui que ce soit malgré l'affection qu'on lui porte. Tous les deux sont malheureux, incapables d'accéder au bonheur, rongés par ce qu'ils ont vécu dans ce club de base-ball.

J'aurais aimé faire planer le suspens afin de créer un plot-twist mais comme il s'agit du sujet central du film, difficile d'en parler sans le révéler. Donc TW :

Spoiler:

À la vue d'un tel sujet, l'ambiance aurait pu être lourde, grave, glauque. Ce n'est pas le cas. L'atmosphère est hypnotisante et étrangement chaleureuse. Que ce soit à travers la vision fantasmée de Brian à propos de ses extraterrestres ou via les yeux blasés de Neil, il y a de l'amour à chaque coin de plan, de la poésie dans le choix des couleurs et des cadrages, de l'espoir et de la tranquillité parmi les bandes sons savamment choisie pour accompagner l'histoire. C'est un film dont on ne sort pas sans remettre sa propre vie en perspective, même si nous n'avons pas traversé les mêmes épreuves que les personnages. Un film que j'aime d'un amour sincère et pur, qui porte la marque de son réalisateur et qui, de ce fait, ne ressemble à aucun autre dont cet élément est le sujet central. Un film qui m'a aidée, soulagée, respectée, duquel je conseille le visionnage avec, si vous avez l'âme sensible, une boite de mouchoirs à portée de main ou mieux encore, quelqu'un de proche.




J'espère sincèrement que cette review ne heurte personne, c'est pas du tout le but et je comprendrais s'il faut la supprimer ;w;

Je supprime pas parce que ça semble très intéressant! Tant que tu préviens au début les gens choisissent de le lire ou pas :3

Alors depuis un petit bout j'ai pas écrit ici, voici voilà.

Films à l'Américaine totale :

Top Gun : Maverick (le deuxième en gros)

Honnêtement j'ai été très surprise que le film soit aussi bon, tu n'as pas le temps de cligner des yeux tellement il y a de l'action. Tu penses que c'est fini mais non, ça continue! Évidemment relié au premier, les scènes sont très bien choisies mais oui, c'est vraiment américain quoi.

Thor : Love and Thunder

Surprise aussi d'avoir ri autant que le contexte était bien réussi. Un film à la Thor, comme tous les autres il ne s'en déloge pas!

...Après je sais plus, j'ai fini l'animé Blue Period qui est trop mignon, qui parle d'un jeune homme au lycée qui commence sa voie dans la peinture et ça me rappelle mes années d'études en arts :3 Nostalgie oui oui.

Ensuite j'ai terminé la deuxième saison d'Emily à Paris sur Netflix. La première saison est vraiment meilleure, j'étais un peu déçue TT À écouter en anglais d'ailleurs, la voix en français est dégueux.

Et pour les adeptes de Yakuzas : The Outsider / L'étranger

Un petit deux heures tout de même bien investi! Les yakuzas d'Osaka en 1954. On voit leur vraie vie (à en prendre et en laisser évidemment), un gaijin qui entre dans la course et oui il y a quelques passes violentes mais seulement entre le clan opposé. Et les tattoos omg, très jolis!

Bonjour ! Je viens chasser la poussière sur ce sujet.

J'ai pu profiter de l'avion pour, pour une fois, regarder des films sans rien faire d'autre en même temps et pouvoir en livrer des critiques un peu réfléchies.

Whiplash (Damien Chazelle)
Je l'avais déjà vu, mais j'ai pas pu résister...

De quoi ça parle ? Andrew rêve de devenir un grand batteur et pour lui, cela ne peut passer que par un seul chemin : l'orchestre de jazz dirigé par le tyrannique Fletcher (J.K. Simmons <3).

Je ne parlerai pas de la musique parce que le son était merdique, mais la confrontation entre ces deux grands caractères est intense, avec des hauts et des bas, des victoires et des défaites de chaque côté, et même sans aimer le jazz, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.


Moonlight (Barry Jenkins)
Lui aussi, je l'avais déjà vu, mais j'avais le souvenir d'un goût d'inachevé que je voulais confirmer ou infirmer.

De quoi ça parle ?Enfant, adolescent puis adulte, Chiron cherche sa place dans la société, en tant qu'afro-américain et homosexuel issu des quartiers difficiles de Miami.

Ce résumé est pas super-sexy, je le reconnais... C'est le genre de film où "il ne se passe rien", mais je l'ai trouvé émotionnellement intense, vacillant entre l'espoir apporté dans le premier acte à la désillusion du troisième. Les acteurs sont superbes : Mahershala Ali est tout en subtilité ; les simples regards échangés par Trevente Rhodes et André Holland pourraient suffire à me faire pleurer. Et l'aspect visuel n'est pas en reste, avec les contrastes entre les journées largement ensoleillée et les nuits bleutées.

Quant à la fin, en dehors du fait que le plan final aurait pu, à mes yeux, s'étirer sur juste une ou deux secondes de plus, elle ne m'a finalement pas procuré la même frustration que la première fois. Tout est dit. Dans juste cette dernière réplique qui tombe comme un couperet et le regard qu'elle provoque, on a tout.

About Kimm Sohee (July Jung)
Je suis assez dégoûtée de voir que ce film a la même note que Moonlight sur imdb mais je suppose que tout le monde n'apprécie pas les films contemplatifs...

De quoi ça parle ?Sohee, lycéenne, est envoyée en stage dans le centre d'appels d'une grande entreprise de télécom. À sa mort, l'inspectrice Oh Yu-jin enquête.

Je pensais regarder un film policier. Que nenni. À la mort de Sohee, on sait déjà ce qui s'est passé et l'enquête de Yu-jin ne fait que mettre en exergue le côté inhumain d'un système qu'on avait déjà très bien constaté. J'ai eu l'impression d'un film pas mauvais ou inintéressant dans le fond mais mal raconté, très platement. Voir dès le début Sohee s'en prendre à quelqu'un rend beaucoup moins marquantes ses attaques suivantes. Même si l'enquête de Yu-jin nous fait découvrir des détails qu'on ne connaissait pas avant, ce ne sont finalement que des détails, des énièmes illustrations d'un problème qu'on nous a déjà démontré de façon plus forte. Le pire étant peut-être que sans être cinéaste, j'ai l'impression qu'un montage en parallèle (on découvre l'histoire de Sohee en même temps que Yu-jin) ou une première partie tout en faux-semblants et une enquête qui vient lever le voile sur une réalité bien moins reluisante aurait rendu le tout bien plus marquant, même si ce sont des constructions super classiques.

Et je peux faire une remarque de boomeuse sur le titre en anglais, qui n'est ni le titre original ni le même que celui utilisé dans les pays anglophones ?!


Autant je vous conseille vivement Whiplash voire Moonlight si vous ne craignez pas ce genre de film, autant je vous dirais de ne regarder About Kim Sohee que si vous n'avez rien de mieux sous la main...