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Hakumei
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Noboru Saito
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Noboru Saito

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Cher journal. Aujourd'hui, je vais te parler du musée des algues. Bien plus qu'un simple recueil de chlorophylle, il abrite également une grande collection d'oeuvres contemporaines sur le thème de l'océan et de la géologie des récifs.

Mais ce qui a ramené du monde à bord, ces dernières années, ce sont les archives du département des eaux et forêts de la préfecture de Hyôgo qui, après un coude à coude forcené avec trois autres entités municipales, ont permis de décrocher des subventions pour la construction d'une salle de conférences dernier cri qui devait servir à regrouper différents think-tanks et consultations sur des enjeux de l'écologie.

L'endroit est un spécimen parfait de l'incubation des politiques-vitrines en la matière : le projet avait été proposé à la chambre basse de la Diète juste après la signature du protocole de Tokyo et avait fait l'objet de vives critiques de la part des plus conservateurs qui y voyaient un outil de propagande néo-libertaire visant à détruire l'économie nationale, tandis que les modérés soutinrent le projet avec une sincérité qui ne trompait personne.

Les travaux, démarrés cinq ans plus tard, furent interrompus à plusieurs reprises - pour mauvais calcul du budget, controverse sur les matériaux jugés polluants et suite à un chantage népotique d'un élu envers le conservateur du musée. Au final, ce n'est qu'en 2014 que les lieux furent inaugurés, pour être paradoxalement investis par divers lobbies et départements de green washing, donnant des pseudo-TedX tempérés ou superficiels sur le sujet.

En 2017, un tollé provoqué par le Ministre de l'environnement - qui avait alors qualifié Sea Shepheard et une association japonaise de lutte contre le nucléaire de "terroristes" - avait attiré l'attention sur l'endroit où il avait prononcé son discours, et ses fréquentations. Il s'agissait bien évidemment de ce musée. Des groupes interlopes du milieu pétrolier allaient en effet y parler des conséquences délétères que les taxes pouvaient avoir sur l'environnement.

Aujourd'hui, ce symbole de l'engagement du Japon en faveur d'une lutte alors qualifiée d'avant-gardiste est dépouillé de toute dimension politique ; ne subsiste en fait de positionnement fort qu'une exposition trimestrielle de quelques artistes évoquant le très vague et profane thème de la nature. On n'y montre rien qui soit plus que consensuel. Le reste a été recyclé en café branché où l'on peut se dégoter toutes sortes de boissons qui, elles, sont bel et bien avant-gardistes. Des milliards de yen et de litres d'encre pour aboutir à des gobelets recyclables et des smoothies au maté.

Cela dit, la vue est imprenable et les sièges d'un confort exquis.
Mais pourquoi te parler de ce musée ? Patience, cher journal, j'y viens.



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inoue & yoko

koyane. koyane et ses étudiants, koyane et ses bâtiments. koyane qui respire la réussite et l’élitisme. koyane trop prisé, trop mondain.
elle était partit du principe que ce district n’était pas pour elle. qu’elle ne s’y sentirait pas bien, que ce n’était pas son genre. trop estudiantin et trop brillant.
parce que koyane, ça lui rappelle ses années au lycée. sa scolarité râté dont la seule envie était de s'échapper. amai gakuen et l’université à laquelle elle n'accèdera jamais. le centre ville respirant la réussite sociale et financière, lui rappelant son maigre travail dans son konbini.

et pourtant, yoko doit admettre que l’endroit lui plaît. plus calme qu’uzume, son aspect aisé et riche lui donne un aspect paisible. et il ya, finalement, de belles choses à y voir.
les musées, par exemple.
à mieux y réfléchir, il est évident que yoko ne peut détester un quartier comme celui-ci. où art et réflexion miroitent entre les bâtiments.
elle d'habitude si survolté, elle adore se balader dans les galeries et découvrir de nouvelles oeuvres. les observer, les comprendre et espérer y trouver une source d’inspiration.

mais si elle est là, aujourd’hui, ce n’est pas pour admirer quelques oeuvres. ce n’est pas pour flâner et se balader en attendant que ses yeux se posent sur une curiosité artistique. non.
bien sûr, yoko ne peut s’en empêcher. parce qu’il serait idiot de ne pas mêler l’utile à l’agréable. mais ce n’est pas son but premier.
si elle se trouve au musée des algues aujourd’hui, c’est pour un projet. un projet qui consiste en la récolte d’informations, si possible, compromettantes. parce qu’il y a une tête que coriolis souhaite voir tomber.

une nouvelle figure du monde politique de kobe. d’abord discret, on entends de plus en plus parler de lui dans la région. à la tête d’un bon nombre de projets environnementaux naissants, l’homme est plutôt apprécié de la population.
engouement que yoko n’a aucun mal à comprendre, bien qu’elle ne peut s’empêcher d’être méprisante. les gens commencent petit à petit à s’éveiller à la question de l’environnement, se rendant compte que cela fait des décennies que l’on tue la planète à petit feu. et dans un élan de bonne conscience, les voilà prêt à acclamer et soutenir n’importe quels projets portant le label “d’écologique”.
pourtant, pas un ne prenait la peine de vraiment réfléchir, de chercher à voir ce qui peut se cacher derrière. non, bien sûr que non. on préfère se ruer sur l’engouement et avoir la conscience tranquille.
et ça l’énerve, coriolis. ça l’énerve de voir au combien le système est corrompu et que la manipulation est facile.
elle refuse de laisser passer ça.

elle sait que l’homme travail fréquemment ici, au musée des algues. un tel édifice prônant l’engagement japonais en faveur de la lutte pour l’écologie est un choix intelligent. coriolis doit admettre que c’est un bon point de départ. cela ne peut que renforcer son image de défenseur de la nature et lui donne donc de la crédibilité au yeux de beaucoup de médias.
soit.
mais ça n’empêche pas qu’en fouillant un peu, qu’en cherchant plus profond, on tombe sur des informations de plus en plus compromettantes.
si coriolis est sûre d’une chose, c’est que tout le monde à quelque chose à cacher.
et sous ses airs de bon samaritain, ce cher monsieur fujiwara a quelques affaires à déterrées.
dont un scandale, étouffé il y a quelques années, par ses pairs.
le genre d’affaire dont coriolis prendrai plaisir à révéler.

alors yoko est là, dans les galeries du musée des algues. elle se faufile entre les visiteurs et flâne à droite à gauche. elle prends quelques photos, ne peut s’en empêcher dès qu’un truc un peu curieux lui tombe sur le nez. mais elle n’oublie pas son objectif.
du coin de l’oeil, elle réfléchit. il est probable que l’homme soit proche de la salle de conférence, puisque c’est là qu’il a l’habitude d’en donner. la question à se poser, maintenant, c’est de savoir si l’endroit est accessible au public.
probablement pas.
et ce n’est pas ça qui va l’empêcher d’y aller.

alors elle s’y dirige, plus ou moins discrètement, cherche un plan un peu plus élaboré que juste se fier à son instinct et voir au hasard ce qu’elle peut faire.
yoko observe un peu, voit un couloir qui semble mener vers la salle de conférence et ce qui s’y cache derrière. probablement d’autres pièces, des bureaux ou du rangement.
un petit sourire en coin, elle s’y engouffre.
qui vivra verra.

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Noboru Saito
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Il y a du monde, aujourd'hui, dans le café ; du moins pour un mardi. Je sirote une tasse de thé froid que je fais durer le plus possible pour justifier mon occupation d'un petit box isolé des canapés de groupe qui se trouvent près des baies. La tranquillité est un confort que j'apprécie à sa juste valeur, mais mon principal critère est plutôt la proximité avec la salle de conférence privative dans laquelle Fujiwara-san se prépare à donner un colloque. Il devrait y rester un moment et la distance me permettra d'infiltrer son réseau wifi sans pour autant rentrer dans la salle où se trouve probablement une caméra de sécurité.

Mon box jouxte cette salle, séparé par un simple mur végétal. Il ne m'est pas possible de savoir ce qui s'y passe, même si j'ai vu ma cible y entrer une heure auparavant. En revanche, de part la position unique de mon box, j'ai un point d'observation privilégié et unilatéral sur le couloir qui permet d'accéder à ladite salle de conférence. Il suffit en effet de tourner la tête vers la fenêtre d'intérieur et de regarder à travers un covering pop-art à pois représentant la mascotte du musée pour épier la circulation de quiconque désire entrer dans la salle ou en sortir. C'est d'ailleurs par ce biais que j'ai aperçu notre très cher Fujiwara-san.

Mais, alors que je tourne la tête, quelque chose attire ma curiosité : une jeune femme entre dans le couloir et se dirige vers la salle de conférence. Bien sûr, ça n'est pas la première que j'observe depuis que je suis assise ici, mais c'est bien la première à y évoluer d'une démarche aussi suspecte - la démarche de quelqu'un qui étouffe le bruit de ses pas. C'est également la première à ne pas porter de badge. Quelque chose me dit que ma cible risque de surprendre un visiteur indésirable qui ignore sa présence juste à côté.

La situation me préoccupe. La jeune femme court droit à sa découverte si elle entre dans la pièce et qui sait ce que Fujiwara-san pourrait être amené à faire ; s'il se retirait pour aller prévenir le personnel de sécurité ou la police, il pouvait tout aussi bien se déplacer et devenir inaccessible. J'ignore ce que cette jeune femme fait ici et pourquoi, mais je dois la garder de faire quelque chose que nous pourrions toutes deux regretter.

Le problème, c'est qu'elle ne peut pas me voir aussi bien que moi, eu égard à ce stupide covering de vitrage. Si j'y collais mon visage, à la rigueur... Mais comment faire passer un message autre que des grimaces ? Je regarde autour de moi, mais ne trouve rien qui puisse m'aider. C'est alors que mon regard se pose sur la marque que mon rouge à lèvres avait laissé sur mon gobelet de thé.

Je fouille rapidement dans mon trench coat et ne tarde pas à y trouver le précieux cylindre, que j'ouvre pour dessiner un signal universel de danger sur la vitre...
/!\
... avant de projeter son ombre à l'intérieur du couloir avec la lampe torche de mon smartphone.
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inoue & yoko

et la voilà dans le couloir, yoko. son objectif se trouve à l’opposé de celui-ci. enfin, objectif est un bien grand mot. yoko n’est pas si stupide. elle sait que ce serait totalement déraisonnable de pénétrer dans la salle pendant sa conférence. elle sait qu’il y est, puisqu’elle a vu les affiches du colloque collés sur les murs. et l’horaire colle.
elle soupire. il semble qu’elle ne va pas pouvoir agir maintenant sans courir à sa perte. ça l’embête d l’avouer, mais son timing est mauvais. tant pis. elle n’aura qu’à attendre une pause, ou la fin de la conférence pour pouvoir se glisser dans la salle. avec un peu de chance, mr fujiwara laissera son ordinateur sur le bureau de l'amphithéâtre.

pour le moment, yoko décide de s’avancer. pas suffisamment pour qu’on puisse l'apercevoir depuis la salle de conférence. elle n’a pas envie de se faire attraper, et sait pertinemment qu’elle n’a aucune excuse valable si elle se fait attraper. elle est donc condamnée à attendre le bon moment pour frapper. il va falloir s’armer de patience, ce qui ne la réjouit pas, elle qui préfère l’action.
mais tant pis, elle n’y peut rien. et ce serait stupide de tout foutre en l’air maintenant.

elle en profite seulement pour repérer un peu le lieu. la salle de conférence est, tout au bout du couloir. et entre elle et celle-ci, il y a deux pièces. au moins, en tout cas. puisque finalement, elle n’a aucune idée de ce qui se trouve à l'intérieur.
probablement au moins un local technique, il y en a toujours. peut-être des loges ou un entrepôt, aussi ? réservé aux conférenciers, sûrement.
si c’est le cas, il y a probablement des choses à fouiller. cependant, yoko ne peut prendre le risque que ces pièces soient gardées. il va donc falloir attendre pour le moment.

elle s’approche un peu, au moins pour observer. les deux premières portes semblent fermées, mais elle ne sait pas si c’est le cas pour la dernière. elle hésite à s’avancer encore pour voir, se demande si c’est vraiment la bonne solution.
mais finalement, quelque chose d’autre attire son regard.
une ombre, sur le sol, vient d’apparaître.
une ombre qui n’était pas là avant.
une ombre qui indique le danger.
yoko relève la tête pour découvrir, juste en face d’elle, une lumière vive qui dénote avec l'opacité de la vitre.
c’est probablement cette lumière qui permet de projeter l’ombre sur le sol.
ce qui signifie deux choses.

premièrement, il y a quelqu’un, là, juste en face d’elle. quelqu’un dans un des boxes qui lui envoie un message d’alerte. yoko obéit et s’arrête, elle n’ira pas plus loin.
deuxièmement, cette personne n’est pas un ennemi. sinon, cela ferait longtemps qu’elle aurait appelé la sécurité. de plus, elle n’aurait pas prit la peine de la prévenir.
soit.
dans un soupire, yoko fait demi tour pour quitter le couloir. une fois dehors, elle longe ce dernier pour arriver jusque devant la probable boxe d’où vient le message.
alors, ne connaissant ni méfiance, ni peur du danger, elle se décide à y pénétrer.

“bonjour.”

elle prends un instant pour dévisager celle qui la fait maintenant face. l’observe, la juge. finalement, elle affiche un sourire faux, et ajoute.

“ça te dérange si je m’installe ici ?”

elle désigne du regard une des chaises du boxe. la question est vaine. yoko ne compte pas partir sans avoir eu une petite discussion avec la femme qui se tient devant elle.
elle est persuadée qu’elles ont beaucoup de choses à se dire.

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La jeune espionne en herbe s'arrête. Au moins ai-je capté son attention. Je n'attends pas qu'elle réagisse et range  mon rouge à lèvres avant de sortir une lingette que j'utilise pour nettoyer la vitre. Inutile d'attirer l'attention, quelqu'un pourrait passer à tout moment. Et c'est précisément ce qui se produit. Bien que le quelqu'un en question se trouve être la personne que je venais d'aider.

Je réponds à son salut par l'identique. Je reste neutre, essayant de la jauger, de voir quel genre de personne j'ai en face de moi. Elle doit se demander pourquoi j'ai fait ça. Moi, je me demande pourquoi elle tentait de se faufiler dans le couloir. Fujiwara-san n'est clairement pas le genre d'individu qu'une jeune zélée pourrait tenter d'aller rencontrer, quitte à braver les interdits, pour décrocher un stage ou un autre. Elle est peut-être journaliste ?

Elle me demande si elle peut s'asseoir et je désigne la place en face de moi d'un geste de la main. Par politesse, je décale mon ordinateur portable sur le côté et jette un œil à l'horloge située en hauteur, au fond de la salle, pendant que la jeune femme s'assied. Je note mentalement l'heure.

Sur mon ordinateur, des sites internet sont affichés, même si je suis seule à voir mon écran grace à la cloison du box. Rien que de très banal, au cas où quelqu'un parviendrait malgré tout à en surprendre un aperçu. Néanmoins, je lance un script de lecture en arrière-plan, afin d'accéder à l'historique des connexions du réseau wifi. Le routeur était trop loin pour qu'elle puisse se connecter au réseau au niveau de l'entrée du couloir, mais pas lorsqu'elle se trouvait au niveau de la salle de conférence ni, bien entendu, lorsqu'elle est venu jusqu'à moi. Si jamais la jeune femme était connectée au wifi sur son smartphone, alors l'historique de connexion me permettra de connaître le nœud correspondant.

Plus une précaution qu'autre chose, puisque prendre connaissance du nœud n'est pas suffisant, en soi, pour récupérer des informations. Je tiens juste à garder un lien, au cas où. C'est comme demander la carte de visite d'une personne.

Je bus une gorgée de mon thé. Froid.
"Avant que tu demandes : si tu avais voulu un autographe, tu aurais prévu support et crayon, pour ça."


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elle n’attends pas vraiment l’autorisation de la jeune femme pour s’installer tranquillement sur la table. la question était, de toute façon, sans appelle. la demoiselle en profite pour décaler son ordinateur et lui faire de la place. simple mesure de politesse que yoko apprécie, bien qu’elle n’en ait pas besoin.
elle en profite pour dévisager un petit peu celle qui lui fait face. une japonaise de sa tranche d’âge, probablement un peu plus âgée par la maturité qui se dégage de ses traits, contrairement au visage de yoko. un joli visage, mais rien de bien exceptionnel. normal, en fait. sobre.

après avoir jaugé la femme, yoko se décide à parler. elle a milles questions qui lui trottent dans la tête, et son manque de tact lui gronde de crever le silence qui s’est installé. alors, elle ouvre la bouche, s’apprête à engager la conversation pour éclaircir la situation.
cependant, elle n’a pas le temps de prononcer le moindre mot qu’elle est coupée par la jeune femme. yoko affiche un air surpris, avant d’éclater de rire.
elle ne s’y attendait pas, à cette remarque.
et pourtant ça lui plaît.
elle sent qu’elle a à faire à quelqu’un d’au moins aussi maligne qu’elle.
parfait.

“jolie observation.”

yoko avance le haut de son corps, pose ses coudes sur la table et croise ses mains pour pouvoir poser sa tête dessus. elle plante ses yeux noirs dans ceux de la femme, un petit sourire en coin.
elle l’a tutoie naturellement, n’a pas envie de se prendre la tête avec les formules de politesse. elle n’a pas le temps pour ça, trop directe, trop franche.

“bon. je vais être honnête. je n'ai pas le temps de tisser un quelconque mensonge, de toute façon je pense que tu m'as cerné. je veux pas paraître indiscrète, ni me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais…”

mais elle va se mêler de ce qui ne la regarde pas, bien sûr. comme d’habitude. s’infiltrer encore et toujours dans des engrenages bien trop complexes pour elle, dans le simple but de sentir qu’elle peut se faire écraser. dans le simple but d’essayer de s’en sortir, pour triompher, dénoncer. stupide et dangereux, mais primordial.
elle en est dépendante.

“premièrement, t’es dans un box visiblement bien placée pour voir le couloir. j’en déduis que ce qui se passe à l’intérieur de la salle de conférence t’intéresse beaucoup. tu prends, de plus, la peine de me prévenir lorsque je m’approche trop. j’en déduis que tu n’es pas de la sécurité, ou une connerie comme ça. sinon, je ne serai pas là à te parler.”

ça y est, elle se met à parler. un flot de parole inonde la pièce d’un ton neutre, voir doux. elle ne parle pas fort, reste naturelle, afin que l’échange reste entre elle et son interlocutrice.

“alors dis-moi, qui es-tu ? et que veux-tu à fujiwara ?”

ses yeux plantés dans les siens, elle affiche un petit sourire. yoko lance une pièce, tente un pari. elle met les pieds dans le plat, estimant qu’elle a plus de chance d’obtenir ce qu’elle veut ainsi. c’est sa stratégie.
elle ne voit pas la femme comme une ennemie pour les raisons qu’elle a énuméré juste avant. ça lui semble évident. mais malgré ça, elle essaye de rester prudente, de parler sans trop se mettre en danger.
reste à voir si elle peut s’en faire une alliée.

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Je dois admettre que j'ai toujours eu une certaine facilité pour briser la glace. C'est sans doute la raison pour laquelle je parvenais à me faire des  amis quand j'étais jeune. Pour le reste, je n'étais pas la personne la plus intéressante du monde. Je ne voulais pas être cette fille insupportable qui ramenait sans cesse chaque sujet à ses centres d'intérêts spécifiques, alors je me taisais, la plupart du temps. Souvent, je prenais plaisir à simplement suivre les conversations dans leur déroulement, que je commentais intérieurement. Je pense que cela a participé à mon côté voyeur, que je ne peux qu'assumer aujourd'hui, tant il est développé.

Cependant, à cet instant, je ne suis pas exactement la seule curieuse des environs. J'essaye d'analyser l'engin : elle parle beaucoup, son esprit a l'air de tourner à cent à l'heure. Mais peut-être de façon incontrôlable, parfois. Elle présume que je me suis installée dans ce box pour observer le couloir et en conclut que je m'intéresse à la salle de conférence. Un petit court-circuit de syllogisme probablement motivé par le fait que je l'ai aidée.

Finalement, elle lâche le morceau : "[...] que veux-tu à Fujiwara ?"
Elle sait donc qui est dans cette salle. Je ne doute pas un instant que son impertinence puisse plaire. Mais qu'elle me demande de me présenter avant elle me contrarie inexplicablement. J'aurais peut-être gagné à avoir un cadet sur ce point.

"Mon nom est Tanaka-san. Je veux à Fujiwara-san des informations qu'il ne sera pas disposé à me donner. Je travaille pour un chasseur de tête, un gros bonnet. Alors j'observe l'environnement social de ce monsieur pour déduire les informations dont j'ai besoin."

Aucune carte de presse ne semble transparaître sous son T-shirt blanc, ni sa forme s'en dessiner.
"Tu voulais percer un peep hole pour pouvoir profiter de sa petite conférence sans payer ton ticket, peut-être ? Je me demande ce que la répartition des impôts locaux a de si passionnante, surtout celle d'un candidat non favoris..." Dis-je, un regard oblique vers la jeune femme.


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