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Broken smile - Kenji | Lun 27 Sep - 20:02
Kenji Yumeda


Un autre vendredi soir qui risque d’être chargé en émotions, ou plutôt le contraire. Mes sentiments doivent être mis de côté et ce n’est pas ce qui est des plus évident pour moi, prête à exploser n’importe quand. Encore aujourd’hui ça reste insupportable, toutefois je n’ai pas le choix. Un mot de travers, un geste qui ne serait pas approprié, protéger mes arrières devient une obsession. Malgré tous les efforts, je ne peux qu’être moi-même lorsque je suis seule dans mon appartement. Qui plus est, j’y suis rarement. La décoration est assez sobre dans les tons beiges, quatre pièces qui ne servent qu’à faire la cuisine ou dormir. Tous les vêtements qui s’y trouvent sont ceux de mon boulot de secrétaire juridique, soit une jupe aux lignes droites et un veston de couleur neutre. Quelques chaussures à petits talons, rien de très extravagant. Il y a toujours de la nourriture dans le frigo pour des repas vite faits. Certes, je ne suis pas la meilleure de cuisinière, je me débrouille pour ne pas crever de faim.  

Ma couverture tient encore, même qu’elle m’est très utile pour des échanges. Quand il est question de me rendre à Inazami, j’ai demandé à garder un chauffeur pour ma sécurité. Le quartier Koyane est calme même le soir, mais la nuit où est situé le bar à hôtesses, il faudrait être fou pour ne pas avoir son arme en possession. Kyoi m’a léguée cet immeuble, avec une lettre expliquant sa disparition. Un notaire est venu cogner à la porte de son appartement quatre semaines suite à sa fuite, me laissant avec un endroit dont je n’avais pas le droit d’entrer. Maintenant mon nom est sur le papier, mais ce n’est jamais gratuit. Ça ne fait que quelques mois que j’y suis, mes preuves ne sont pas complétées mais étrangement, je me sens à ma place ici. Je sors de la voiture en portant un jeans, un t-shirt et une veste fleurie. Je souris aux deux gardes à l’entrée et zyeute l’intérieur, aucun client n’est arrivé sauf le personnel. Il est dix-sept heures, tout est normal. Je file alors vers les escaliers pour aller me changer. Portant seulement une culotte, j’opte pour une jupe noire à froufrous, un corset de la même teinte avec des fleurs rouges. Je ne le serre pas à m’en écraser les organes mais quand même, il tient bien en place. Assise devant mon meuble de coiffeuse, je tresse mes cheveux et choisis un rouge à lèvres rose. Talons aiguilles posés, je descends pour rencontrer ma clientèle.  

Les lumières sont tamisées à l’avant, entre autres pour ne pas reconnaitre les femmes qui y travaillent mais dans les pièces privées, l’éclairage est clair. On ne voit pas au travers des murs, donc les gens peuvent faire ce qu’ils veulent et parler de n’importe quoi sans être dérangés. Sauf une règle, qui ne fait pas l’unanimité. Les filles sont équipées d’un bouton d’urgence, si on peut le dire comme ça. Lorsque je reçois l’alerte sur mon téléphone, j’y vais tout de suite, sachant déjà où elle est puisque c’est moi qui gère qui va dans quelle pièce. Quand j’ouvre la porte, je constate qu’elle a renversé du saké sur la manche du veston d’un client important. Je prends sur moi ma colère et me courbe tout de suite.  

-Toutes mes excuses Monsieur Miura, c’est de ma faute. Je vous enverrai une Geisha plus compétente.

C’est quand je me redresse qu’il me gifle, en plus de me donner un coup de poing au ventre. Je recule de quelques pas pour terminer sur un cadrage de porte – qui semblait plus rapproché. Enlevant mes talons hauts rapidement, il s’était levé entre temps. Je dépose mes deux pieds au sol et grince des dents, sale connard. Je lui balance un coup de pied derrière la rotule, le faisant tomber et lui donne un coup de poing droit sur le nez.  

-La violence aux femmes n’est pas tolérée ici.  
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Re: Broken smile - Kenji | Mer 29 Sep - 19:48


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Broken smile


Une journée comme une autre ; une soirée pas comme toutes les autres. Un vendredi où je n’ai que mon travail d’analyste financier à m’occuper. Ah si… ce soir, je dois rencontrer quelqu’un. Quelqu’un d’important dans un établissement à Inazami. Il aime bien se rendre dans cet endroit où il y a pleins de jeunes femmes à son service. Un brin pervers le mec mais disons que c’est un client important pour les affaires du clan. J’espère aussi revoir Mia Evans.

Une demoiselle qui n’aurait jamais dû terminer dans les affaires mafieuses et qui pourtant s’est retrouvée là. Je l’ai aidé il y a bien longtemps à acquérir une arme pour qu’elle puisse se protéger et parfois, elle me rend service. C’est la seule femme dont je tolère la présence dans la mafia. Je fais tout pour qu’Ayako ne devienne pas comme moi, qu’elle ne choisisse pas la voix des Yakuzas pour l’épargner. En ce qui concerne ma sœur Kana, même si parfois elle nous aide, officiellement, elle est une grande chanteuse et de ce fait, est toujours à droite à gauche donc je n’ai pas trop à m’inquiéter. Elle est trop occupée avec son boulot pour vraiment mettre le nez dans les affaires familiales.

Enfin bref, cette jeune femme, Mia, c’est également la seule pour qui j’ai eu un coup de cœur dès notre première rencontre. La journée passe plutôt rapidement, mes rendez-vous avec des clients à la banque s’enchainent les uns à la suite des autres et je n’ai pas une minute pour moi. En soit, j’aime bien ces journées comme ça, je n’ai pas besoin de penser à trente six milles choses. Je quitte le travail dans le quartier de Koyane, vers 16h45. J’ai rendez-vous avec Monsieur Kiyura à 17h30 à Inazami. Je ne mets pas très longtemps pour m’y rendre en voiture et me gare tranquillement avant de sortir, prendre mon attaché case spécial « affaires du clan » pour ensuite me diriger vers l’établissement. Mon rendez-vous n’est pas encore arrivé ; bon après je suis un peu en avance.

Quelques minutes plus tard, je reçois un appel du ledit rendez-vous, me disant qu’on est obligé de décaler le rendez-vous à demain soir pour X raison et que l’on se retrouvera dans un restaurant. Okay… sans doute sa femme qui a découvert qu’il aimait bien venir ici. Bon puisque je suis ici hein… Hors de question de partir sans avoir pu voir et papoter avec Mia. Après tout, c’est surtout pour elle que je suis prêt à venir dans ce genre d’endroit. Uniquement pour la voir, converser, lui faire la cour accessoirement et la protéger de potentiels clients dangereux. Je finis par entrer dans l’immeuble tranquillement, après avoir salué les deux gardes à l’entrée mais personne n’est au comptoir. Il ne me semble pas m’être gourré de jour quand même ?

Je finis par entendre un peu de grabuge pas très loin et m’y dirige pour savoir ce qu’il s’y passe. J’ai le droit à toute la scène en plus de ça. La gifle de la part du client ainsi que du coup de poing dans le ventre. Mon regard commence immédiatement à devenir noir et mon sang bouillonne de colère. Comment ce petit con a-t-il osé s’en prendre à Mia. Je vais le buter. Je n’ai pas tout de suite le temps de réagir que la jeune femme a déjà pris les devants en lui balançant un de ses talons à la tronche avec un bon crochet du droit dans le nez. La rage, il a osé lever la main sur une femme et je déteste cela. Même si Mia s’est très bien défendue, je n’ai qu’une seule envie : envoyer ce mec à l’hosto et lui faire comprendre qu’il ne doit plus jamais lever la main sur une femme. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas senti comme ça. Incontrôlable, haineux.

Sans un mot, je suis passée devant Mia pour me poster devant le mec et l’attraper directement par le col. La tension était palpable de mon côté ; je pouvais devenir comme fou dans ce genre de moment et la seule chose qui pouvait me calmer ? Frapper quelqu’un à mort. Même si après l’avoir tué, j’en faisais des cauchemars la nuit et me donnait de terribles insomnies.

« Comment peux-tu oser t’en prendre à des demoiselles, uniquement parce que ta belle veste de bourgeois a été tâchée… Tu veux que je te dise mec ? Un verre de saké sur une veste ce n’est rien, par contre le sang c’est plus difficile à faire partir. »

« Qu… Qui êtes-vous ?! C’est quoi ces conneries ! »

« Je ne suis qu’un dragon qui a trouvé un nouveau jouet à casser. »

Sans piper davantage, après ce ton lugubre que j’ai employé, je lui mis une droite dans la figure. Pour sûr qu’il allait renvoyer les coups ; je ne lui fais pas assez peur semble-t-il. Par contre, je remarque que la jeune hôtesse qui devait sans doute le servir a eu suffisamment l’air effrayée pour partir de mon champs de vision. Les coups ont commencé à pleuvoir des deux côtés ; je me suis pris un coup de poing dans la tronche, me fendant un peu la lèvre au passage. J’ai fini par lui mettre un coup de pied dans le ventre avec assez de force pour le faire tomber. Ne lui laissant pas de répit, je me suis assis sur lui pour le massacrer de coups jusqu’à ce que cela me suffise et qu’il soit inconscient dans un état suffisamment grave. J’ai fini par m’enlever de lui avant de reprendre mon visage naturel, un doux sourire sur mes lèvres avant de prendre la main de la jeune femme contre son gré, pour l’emmener plus loin.

« Est-ce que t’es blessée ? Ca va ? Assieds-toi, il t’a quand même foutu un coup dans le ventre. Je suppose que tu dois avoir une trousse de secours quelque part. »

Halloween


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Re: Broken smile - Kenji | Ven 1 Oct - 19:37
Kenji Yumeda


Putain, je ne croyais pas voir Kenji ici d’aussi tôt. Pas par l’heure, mais plutôt dans les temps. On dirait que les nouvelles vont vites de bouches à oreilles. Et ce n’est pas spécialement bon pour moi que tout le monde sache que Kyoi a disparu. Une femme dans la mafia japonaise marche sur des œufs chaque jour, c’est assez chiant. Je ne me rappelle pas lui avoir glissé l’information que c’est moi, la nouvelle patronne. Ce n’est pas comme si je le disais à tout le monde, même que c’est dit à personne. Kyoi était un fantôme ici, moi je me promène souvent entre les clients pour récupérer des informations qui pourraient être pertinentes. C'est le contrat qui m’a été donné ou de préférence une obligation. Ce n’est pas vraiment méchant, même que j’aide les filles qui s’y trouvent. En changeant quelques pièces par-ci par-là, renvoyant des innocentes, la clientèle ne s’est pas trop plainte sauf le personnel masculin. J'ai dit non à ceux qui enlèvent les enfants des familles. Puis après un certain temps, ils ont compris que les consentantes étaient plus nombreuses.

Bon, je savais que ce client était un peu dangereux, mais de là à me frapper, c’était un peu trop. J'ai quelques carnets avec noms et photos pour discerner les gens et l’autre est nouvelle, je n’aurais pas dû l’envoyer. Par chance j’y ai été à temps et ce connard a eu ce qu’il méritait, sauf un peu trop. Je n’ai pas entendu les pas de Kenji derrière moi, mais je l’ai bien vu activer sa frustration. Non mais ça va, il est déjà par terre, pas besoin d’en rajouter. La fille est si traumatisée que je la mets derrière moi. Grinçant des dents, je tourne la tête et lui demande d’aller chercher deux gardes du corps et d’aller dans sa chambre. Mes talons hauts sont remis, puis j’essaye de calmer l’invité en vain, qui me donne un coup de coude au même endroit que ma gifle. L’autre a eu si peur qu’il est parti en courant avant les gardes, et c’est compréhensible. J'arrache ma main de celle de Kenji avec force, le regardant avec un regard plus que noir.

-Lâche-moi. Et vous deux, sortez-moi ce déchet dehors s’il-vous-plaît. Quant à toi, j’ai deux mots à te dire. Suis-moi.

Je passe au bar pour prendre un pot rempli de glaçons et monte directement vers les escaliers du fond, me rendant à ma chambre.

-Va t’assoir sur la méridienne, c’est pas une demande.

Fermant la porte, je soupire une longue fois et lève la tête bien droite, voulant l’étrangler.

-Tu te rends compte de ce que tu viens de faire? C’est pas toi le patron ici, c’est moi. Je sais très bien me défendre et si quelqu’un le fait à ma place, les autres croiront le contraire. Ça me pénalise et si tu recommences, j’aurai l’air faible aux yeux des autres.

J'ai l’impression de parler avec du sang dans la gueule, ce qui est le cas. La trousse est sous le banc mais avant je prends un t-shirt accroché dans le placard pour la glace.

-D’ailleurs tu devrais voir ta tronche avant la mienne, même si tu m’as frappé en essayant de t’arrêter. T'es satisfait maintenant de l’avoir presque tué? Et ne viens pas me dire que c’est parce que tu m’as sauvée, c’est la réponse facile. C'est pas bon pour ta santé en plus, mmh?

Ma dernière phrase est plus douce, je sais qu’il n’a pas le droit à bien des choses. Puis je prends la trousse de secours avec la bouteille de désinfectant, le regardant du coin de l’œil.
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Re: Broken smile - Kenji | Dim 3 Oct - 20:22


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Broken smile


Dans la bataille, j’ai osé frapper la jeune femme. Tellement à cran que je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, et surtout je ne voulais pas que l’on m’arrête. J’avais trop de colère, de frustration à laisser exploser. Une fois le type salement amoché, j’ai voulu prendre la main de Mia pour l’emmener la soigner mais elle arracha sa main de la mienne avec une force… J’ai compris à son regard plus que noir que j’avais très mal agi. Quand elle me demanda de la suivre, je ne fis qu’hocher de la tête et la suivit sans dire un mot. C’est la seule femme qui a réussi et exploit de me rendre doux comme un agneau. Et cela, rien qu’avec son attitude ! Ha si seulement, elle savait ce que je ressentais pour elle… Mais je ne peux pas lui dire, il est trop tôt en tout cas.

Bref, je la suivis sans piper quoi que ce soit, me contentant d’admirer son dos, sa posture et sa démarche. Fière, comme toujours. On récupère un sceau de glaçons avant de monter directement dans sa chambre. De sa voix autoritaire, elle m’ordonne d’aller m’assoir sur la méridienne, ce que je fais sans broncher. Elle pourrait sans doute elle seule arriver à me briser en un claquement de doigts tant je me sens faible avec elle. Je croise son regard et je sais très bien qu’elle a envie, à cet instant, de m’étrangler sur place. Je sais très bien que ce que j’ai fais est mal. Je me mords la lèvre car je sais qu’elle a entièrement raison. Avoir fait ça, va la faire passer pour faible aux yeux des grands et cela pourrait se retourner contre elle…

« Je te demande pardon… Je sais que c’était complètement irréfléchi de ma part, d’agir comme je l’ai fais. Je te promets de faire en sorte qu'il ne t'arrive pas de problème à cause de cet incident. »

Je sais qu’elle n’est pas faible, c’est tout le contraire même… Et pourtant, bah, j’ai envie d’être là pour elle, qu’elle sache qu’elle pourra toujours compter sur moi s’il lui arrivait quelques problèmes que ce soit. Et ce, même si je ne suis pas censé me battre à mort avec quelqu’un car ce n’est pas hyper bon pour ma santé. Enfin, je tourne le regard par respect pour elle pendant qu’elle enfile son t-shirt, le rouge aux joues. C’est là qu’elle me dit que je l’ai frappé alors qu’elle tentait de m’arrêter et je soupire longuement. Cela ne me ressemble pas, je ne suis pas du genre à frapper les femmes ! Est-ce que je suis satisfait d’avoir presque tué ce mec ? Je ne sais pas. Mais bien sûr Mia sait très bien que ce n’est pas uniquement parce que je voulais la « sauver » de ce type. Ce n’était pas suffisant et ce n’était qu’une partie de mon déchainement. Pourquoi d’ailleurs ? Sans doute par rapport à mon propre traumatisme. Ma mère qui me frappait pour rien les derniers temps avant qu’elle ne décède. Je crois que depuis ce jour, je me suis juré de ne jamais frapper une femme en retour de ce que j’ai subis et ça me met dans une telle rage quand je vois une femme se faire frapper… Et pourtant… Je viens de faire la même chose… A la seule personne qui compte vraiment pour moi. Ne suis-je pas pitoyable ?

« Je dois avoir la tronche d’un beau gosse juste avec quelques égratignures je parie ? »

J’essaie de faire un peu d’humour pour dédramatiser le truc. En plus, la Miss s’inquiète de mon état de santé. Pas bon hein… Putain, j’ai l’impression de passer pour une mauviette ! C’est depuis ce jour où j’ai reçu cette greffe de foie et qu’on m’a interdit de trop me battre pour mon propre bien, puis aussi parce que j’ai ce Huntington caché au fin fond de moi. Stop, je n’ai déjà plus le droit d’aller sur le terrain, je dois me contenter de suivre les affaires de mon bureau… C’est un peu l’égo blessé, malgré qu’elle ait pris une voix douce sur la fin, que je me lève pour aller récupérer la trousse de secours et commencer à sortir le nécessaire pour soigner nos blessures. Je viens prendre une petite serviette pour envelopper un glaçon et le poser doucement sur sa joue meurtrie.

« Ha si seulement… Il y a tellement de trucs qui ne sont pas bons pour ma santé mais bon, tu me connais… Je n’en fais qu’à ma tête. Et à vrai dire, je ne suis même pas satisfait de l’avoir presque tué. J’ai juste passé ma frustration sur ce type. Et aussi parce que je déteste quand un homme frappe une femme… Même s’il faut croire que j’ai fini par franchir cette limite… »

Je soupire à nouveau puis prends de quoi la soigner en ayant des gestes doux et sûrs à la fois. J’espère qu’elle ne sera pas trop sadique avec moi quand elle s’occupera de mes quelques hématomes.

« T’es la seule à qui je peux en parler mais la raison de pourquoi j’ai tellement eu la rage quand ce mec t’a frappé, c’est parce que moi-même j’ai subis des violences de la part de ma mère. C’était vers la fin, quand elle devenait vraiment acariâtre à cause de la maladie… Même si c’est dans l’autre sens, depuis, je hurle de rage au fond de moi quand je vois une femme être frappée par un homme… C’est sûrement débile comme raisonnement. »

Je pris mon temps pour bien la soigner, ne voulant pas trop croiser son regard du fait que le mien était un peu triste. Triste de lui avoir fait du mal sans m’en rendre compte. J’avais le goût du sang dans la bouche mais je m’en fichais. Même si je ne l’ai pas tué, certainement que je vais avoir de nouvelles insomnies prochainement. C’est aussi pour ça que je suis interdit de terrain ; pour que si ça dégénère, je n’ai pas à tuer qui que ce soit, et que ça se répercute encore sur ma santé.

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Re: Broken smile - Kenji | Lun 4 Oct - 20:56
Kenji Yumeda


Mon regard essaye de le fixer, mais il fuit. Je ne pensais pas qu’il ferait le chien doux immédiatement, Kenji est beaucoup plus renfrogné avec moi. Son ego de mal doit être durement touché en ce moment, mais je n’ai pas le choix de le ramener à l’ordre. S'il l’avait tué, ça ne m’aurait pas dérangé pour autant vue comme il est maintenant. Le problème c’est moi, je ne peux pas tolérer que quelqu’un fasse mon boulot à ma place et en plus, c’est Kenji quoi. Ça ne pouvait pas mieux tomber que lui, puisque mon réseau d’ami, si on peut le dire ainsi, est assez limité. Ce qui s’est passé ne fera pas trop de rumeurs, au moins. Les portes étaient fermées sauf une, il y a juste l’idiot qui est venu mettre son nez où il ne fallait pas. Ça me calme un peu, mais je n’ai pas envie que ça recommence avec un autre client plus important.

-Bien. La prochaine fois réfléchit, puis je sais que ça ne mène à rien t’arrêter, je m’en rappellerai.

Sa vanne est si nulle que je me mets à rire, sans avoir mal. Il est couvert de sang et ce n’est pas le sien, c’est un bon début. Par chance j’ai ma trousse de secours dans ma chambre qui ne l’était pas il y a quelques mois. Je n’ai pas eu le temps de mettre de la déco, sauf cette méridienne qui m’a coutée un bras. J'ai enlevé le lit qui y était parce que, on s’entend, je n’aurais jamais mis mes fesses dessus avec tout ce qui s’y passait. Aucun homme n’a le droit de monter ici, les chambres sont réservées au personnel puisque la plupart dorme ici la nuit. C'est un travail chargé en émotions et avec les gens qui rodes autour, ce n’est vraiment pas sécuritaire lorsqu’on sort de l’immeuble. D'ailleurs j’enlève mon flingue accroché à la cuisse, il n’est pas utile en ce moment. Je réponds quand même à sa stupidité, l’air innocent.

-Ta blague est si nulle que ça te rend mignon!

Pourtant il n’a rien outrepassé, c’est moi qui aurais dû attendre. Tous ses gestes sont affectueux, c’est surprenant comment il fait attention à comparer de sa violence. Je retiens le tissu avec la glace sur ma joue, le laissant faire. La plus grosse blessure sera ma joue, surtout l’oeil au beurre noir qui va suivre. J'enlève mes talons hauts pour donner du répit, changeant en même temps les pensements.

-Tu devrais passer ta frustration ailleurs que sur quelqu’un. Ne culpabilise pas de m’avoir frappé, ce n’était pas volontaire et on le sait tous les deux.

Je comprends que frapper une femme c’est hors de question, mais il y tient vraiment. Son regard est quasi absent, c’est si difficile de me regarder? Et voilà la grande déclaration. Je suis scotchée, pourquoi me le dire à moi? Je suis qui pour me donner tous ces informations si secrètes. Mes bras s’effondrent, ma bouche s’ouvre et se referme, je sais pas quoi faire.

-C’est pas stupide comme raison, c’est même très brave.

Ayant fini avec mes blessures, c’est à son tour de se faire soigner. Je le remercie, évidement, puis j’essaye de me mettre à sa hauteur. Son visage est tout rouge, il faut passer de l’eau avant de voir où sont les blessures. J'enlève mon t-shirt en gardant mon corset et le coupe en deux, prenant de l’eau dans le sceau pour revenir à genoux sur la méridienne. Je touche délicatement son visage, enlevant l’hémoglobine qui commençait à séchée. Je le regarde attentivement, ses yeux marrons, une cicatrice le traversant et mon souffle devient lent. Mes yeux papillonnent, je commence à voir flou.

-Tu devais être si jeune. Qu’est-ce que ta mère avait? En même temps, tu dois garder des souvenirs heureux, pas les derniers. Quand je pense à mon père, c’est lorsque j’étais au lycée et je...

Je quoi, Mia? À part pleurer maintenant à chaudes larmes, je me trouve stupide et détourne le regard, assise à côté de lui. Ça le m’était pas arrivé depuis longtemps, chialer sans s’arrêter.
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Re: Broken smile - Kenji | Mar 5 Oct - 10:46


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Ah réfléchir la prochaine fois que je me trouve dans une situation comme ça. Ho ma chère, si tu savais combien j’aimerais savoir mettre mon cerveau sur le mode réflexion… Sauf que ma soif de me battre est tellement forte, toute la frustration que je dois enlever peu importe comment est telle que mon cerveau se met en pilote automatique. Par contre ma vanne hyper nulle fait son effet car elle se met à rire. J’aime la voir comme ça, ça fait du bien et je reprends un peu ce sourire doux, ce sourire bienveillant que je peux avoir envers elle. Je me gratte la joue quand elle dit que ça me rend mignon ; c’est tout ce que je voulais entendre de sa part : un compliment. Bien que je sache pertinemment que je suis mignon, même sexy hein mais de sa bouche, ça me fait plaisir. Je l’observe, elle a enlevé quelques instants plus tôt son flingue à la cuisse. Oui, elle n’en aura pas besoin ici, même si je comprends tout à fait ce besoin de se protéger. Je termine de soigner sa blessure à la joue et malheureusement, elle va avoir un bon œil au beurre noir. Je pris une compresse froide dans la trousse de secours pour pouvoir l’appliquer sur son œil.

« Garde ça au moins 24h voire un peu plus pour t’éviter d’avoir un trop gros hématome sur l’œil. »

Elle me dit ensuite que je devrais trouver autre chose pour passer ma frustration, que de tabasser des gens. Je sais, je sais… Et même si elle me redit qu’elle ne m’en veut pas que je l’aie blessé parce que c’était involontaire, je ne peux m’empêcher de m’en vouloir. Quand on est amoureux de quelqu’un, on s’en veut pour un peu tout et n’importe quoi.

« L’ikebana ne sert plus à passer ma frustration… J’ai tellement d’interdits à cause de cette greffe que j’ai cette impression d’être frustré en permanence, car je n’ai plus beaucoup d’occasion pour me battre. Et ça n’est pas près de s’arranger avec… »

Je me tais subitement, j’ai déjà l’impression d’en avoir trop dit. Enfin, quand je lui explique la raison de mon emportement, je ne pensais pas qu’elle serait de mon côté. Plus encore, elle a dit que j’étais brave. Je la laisse faire, c’est à son tour de me soigner mais je n’ai pas grand-chose. Juste la lèvre un peu fendue et ce n’est pas grand-chose. Je prends un air un peu triste ; oui j’étais bien trop jeune. À peine 8-9 ans… Qu’est-ce que ma mère avait hein… Si je vais au bout de ma pensée, de mes explications, elle va comprendre de quelle maladie je risque de bientôt souffrir et je ne veux pas qu’elle me prenne en pitié. Et là… je ne compris pas ce qui s’est passé. Elle commençait à me parler de ses souvenirs, quand elle était au lycée, elle allait me parler de son père et là… Mia se mit à pleurer à chaudes larmes.

Sans rien dire, j’ai entouré la jeune femme de mes bras en douceur, pour qu’elle ne se sente pas piégée. Je veux pouvoir être l’épaule sur laquelle elle peut pleurer et j’attendis seulement en silence. Je la laisse pleurer alors que je pense moi-même à ma vie, à mon cheminement jusqu’à maintenant. C’est vrai que je devrais aussi me réconcilier avec mon père… Mais je lui en veux encore de nous avoir « abandonnés » à la mort de notre mère, parce qu’il avait trop de travail. Ce n’était pas à Kana, ni moi de nous occuper des uns les autres. Je sortis un mouchoir en tissu brodé d’un dragon couleur argent de ma poche pour le lui donner.

« Prends le temps qu’il te faut Mia… Je ne bouge pas de là. Et pour répondre à tes questions, oui j’étais jeune. J’avais à peine 8-9 ans. Ma mère était atteinte d’une maladie très rare appelée Chorée de Huntington. C’est une maladie génétique neurodégénérative qui touche tout. La mobilité, le mental, tout. À la fin, elle était devenue tellement acariâtre envers moi spécialement que j’ai eu le droit à des coups. Ça a été une délivrance quand elle est partie. Je n’ai que très peu de souvenirs heureux avec elle, en tout cas que je me souvienne. »

Je ne sais pas pourquoi j’ai une certaine facilité à lui dévoiler tout ça mais je n’en ai jamais parlé avec qui que ce soit. Akone et Kirito sont au courant car ils ont grandi avec moi, Kana ma sœur est bien sûr au courant tout comme mon père mais personne d’autre. Pas même Ryuji.

« C’est mon petit frère Ryuji qui est le premier à avoir la maladie d’activée en lui… Je ne te fais pas un dessin, activation précoce de la maladie en plus tu ne vis que 20 ans maximum. Il en 20 actuellement et ça fait déjà 3 ans qu’il a ces symptômes. »

Je ne veux pas de la pitié de qui que ce soit ; je me montre seulement sous mon jour le plus faible parce qu’avec elle, il m’est trop facile de tomber dans cette partie que je n’aime pas de moi. Je garde un petit sourire, la regardant avec ce même sourire.

« Est-ce que ça va un peu mieux ? Si tu as besoin de parler, d’exploser, je t’écouterais et je suis même prêt à prendre tes coups si ça peut t’aider à aller mieux. »

Petite blague insinuée pour essayer de recréer une bonne dynamique à ce moment pas joyeux du tout. Je ne veux pas la précipiter, même si du coup maintenant, j’ai envie d’en savoir un peu plus. Qu’est-ce qui peut bien la mettre dans tous ses états. Je ne suis pas forcément très bon pour deviner ce qu'une femme pense mais j'essaie de simplement écouter et comprendre.

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Re: Broken smile - Kenji | Mer 6 Oct - 18:10
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Un câlin, je crois que c’était tout ce que j’avais de besoin en ce moment. Ses bras m’enveloppent d’une manière spéciale, quelque chose que je n’avais jamais sentie avant. C'est si agréable au toucher que j’agrippe son col de mes mains, afin de nicher ma tête dans son cou. J'en peux plus d’être seule, de ne rien pouvoir dire ni faire une chose qui pourrait se revirer contre moi. Regarder derrière mon épaule pour ne pas être suivie, c’est franchement chiant. Mélanger la secrétaire juridique qui place des dossiers, répondre au téléphone, dire bonjour à tout le monde qui entre dans le bureau. Je fais quatre jours, soit du lundi au jeudi pour récupérer le vendredi, alors je rentre chez moi épuisée. Des grosses journées à parler de problèmes de prisonniers, même prisonnières. Ensuite va le vendredi soir puis la fin de semaine où je me trouve à Inazami, protégeant mes filles et moi-même. Mon sommeil est coupé dans des heures anormales et je crois que dans les bras de Kenji, j’ai explosé.

Il me raconte son histoire et tout ce que j’arrive à faire, c’est de pleurer. Le pauvre, il doit tellement rien comprendre. On dirait moi à quinze piges. Incapable de dire un mot et de chialer devant tout le monde, non mais franchement je croyais que ça s’était arrêté tout ça après...après m’être endurcie. J'ai craqué, encore plus lorsqu’il m’a mis sous ma main un mouchoir. J'en faisais quand j’étais jeune avec ma nounou. Elle m’avait montrée comment coudre en bas âge et j’adorais en faire, brodant mes initiales dans un coin. Son col était fripé par ma faute, j’essaye de le remettre droit mais bon, ce n’est pas un grand succès. Passant mon pouce sur le dragon, je ris un peu. Et l’ikebana, vraiment? Jamais je n’aurais cru qu’un mec comme lui pratiquerait cet art. Chaque fois que j’en apprends plus sur Kenji, je trouve qu’on se ressemble. C'est sympa mais flippant, je ne veux pas qu’il s’approche de moi. Je tue tous ceux qui sont à ma proximité; mon père, mes amis, Kyoi. Serrant le satin, je l’écoute sans parler. Mes larmes coulent encore, mais j’arrive à le suivre.

Je connais cette maladie. Enfin, je n’ai jamais vu quelqu’un l’avoir, sauf le lire. Quand j’étais à l’hôpital pour mon père, je ne lui lisais pas des contes de Disney. Huntington est une maladie de merde, qui s’aggrave petit à petit, juste pour faire chier. Comme il l’a dit, ça touche tout. Intérieur comme extérieur, cerveau, muscles, pieds et mains. Il n’y a pas de test pour savoir si tu l’as ou pas, tu crains pour ta vie chaque jour, chaque matin. Mon cerveau est en compote pour l’instant, ça fait beaucoup à digérer.

-Mais...si tu es plus vieux que ton frère, c’est possible que tu ne l’aies pas. Ni ta sœur, non? J’ai oublié son prénom. Si c’est juste un parent qui l’avait, il y a des chances que ce soit la moitié. Je sais qu’il n’y a pas de test, aussi aucun médicament. Quand mon père a eu son AVC, je lui lisais des bouquins que je prenais à la bibliothèque. Je n’ai jamais su s’il m’entendait vraiment, il était dans le coma. Ryuji marche encore? J'ai pas envie de me battre, je suis fatiguée.

Je soupire, j’espère fortement qu’il ne l’ait pas cette fichue maladie. Je me recule, lui laissant son espace vital et me retourne pour prendre la bouteille de désinfectant. Je reviens vers lui pour mettre sa frange de côté, le regardant dans ses yeux. Tout ce que je vois c’est une personne soucieuse, et ça me rend perplexe. Je veux seulement nettoyer sa lèvre, pas me poser un million de questions.

-Attention ça va piquer.

Je lance la compresse au sol, le regard perdu.

-Ça va mieux, oui. J'ai craqué parce que, j’ai pas eu de vraies discutions avec personne depuis un moment tu vois. Avec les deux boulots, c’est difficile de trouver du temps pour soi-même. Avant j’avais mon violon, du piano, de la peinture, comme ton ikebana. Et plus jeune j’en faisais avec ma nounou, des mouchoirs comme du m’a donné. Maintenant j’ai d’autres priorités plus exigeantes.

Croisant ses yeux, j’aimerais lui dire que tout va bien, sauf que je mens très mal devant une personne qui me connait.

-Je...je crois savoir comment gérer ta frustration, mais tu risques de ne pas aimer au début. Tu devras me faire confiance sur ce coup. Le problème c’est que...et merde. Tous ceux qui deviennent proches de moi finissent par crever.
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Re: Broken smile - Kenji | Jeu 7 Oct - 16:52


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Je laisse Mia pleurer contre moi et je m’en fiche que ma chemise soit toute froissée. Je n’ose pas sécher ses larmes de mes doigts, de peur de la briser émotionnellement parlant. Je vois que la miss est au courant de la maladie qui est entrain de pourrir au fin fond de nous. Bien sûr, oui c’est possible que je ne l’aie pas mais à vrai dire la maladie s’active généralement entre 30 et 50 ans, voire un peu plus tard dans des cas aussi rares que la précocité. Je l’écoute simplement avant de lui répondre, et je comprends qu’elle lisait ce genre de livres à son père quand celui-ci était à l’hôpital. Pauvre femme, ça me fait beaucoup de peine pour elle, alors que moi-même je ne m’entends plus vraiment avec mon père depuis mon adolescence. Je ne comprends pas trop sur le moment quand elle me dit qu’elle n’a plus envie de se battre et qu’elle est fatiguée.

« Elle s’appelle Kana et non, elle ne l’a toujours pas. Après, je sais que la maladie s’active généralement entre 30 et 50 ans, on va dire qu’il y a encore de la marge. Mais tout à fait, je vois que tu es bien renseignée. Il y a 50% de chance qu’elle s’active donc tu peux te douter que j’ai une épée de Damoclès sur la tête, tous les jours. Ryuji marche encore mais à l’aide de béquilles à présent ; il a presque perdu l’usage de la parole en plus de ça. Heureusement qu’il sait parler le langage des signes et moi aussi par la même occasion. »

Oui, j’ai appris avec lui car il est devenu professeur junior pour les sourds et malentendants dans une petite école. Puis quand on a su que le gène de Huntington s’est activé, je savais que c’était le moment pour moi d’apprendre ce langage pour pouvoir communiquer avec lui quand il commencerait à perdre l’usage de sa parole. Mais ses symptômes sont assez bizarres ; en fait, ils n’apparaissent pas toujours dans le même ordre.

« Oui cette maladie est une vraie merde à dépister. C’est quand tu commences à avoir certains symptômes que là tu te dis, faut peut-être aller consulter. Après il existe des médicaments mais uniquement pour soulager certains symptômes comme la dépression ou les changements d’humeur. Mais c’est clair que sinon il n’y a aucun traitement. Pourquoi devrais-tu te battre si tu es fatiguée ? Laisse-toi aller un peu, tu en as le droit, tu sais. »

Je sens bien la jeune femme fragile à ce moment-là et voyant que ça va mieux, je la laisse venir soigner ma blessure. Je souris quand elle me dit que ça va piquer et je ne bouge pas. Ça pique un peu mais c’est passable et je me contente de la regarder avec des yeux, un peu perplexe. J’aimerais lui dire ce que je ressens mais j’ai peur que ce soit trop tôt pour ça. Elle a quand même dû sentir combien mon cœur battait la chamade dans ma poitrine quand elle était collée contre moi à se consoler. Nos regards finissent par se croiser et je la sens perdue, fatiguée.

Mia m’explique qu’elle a craqué car cela fait longtemps qu’elle n’a pas eu de vraies discussions avec quelqu’un. Son boulot est intense, elle doit jongler entre son taff de secrétaire et son taff ici, ce qui est assez compliqué en soit et du coup, elle fait toujours des heures de malade. Je comprends bien que déjà, elle soit fatiguée et qu’elle ne trouve pas de temps pour s’occuper d’elle-même. Ce que j’aimerais lui apporter, l’aider à prendre un peu de temps pour elle mais je ne peux clairement pas lui dire ce que je ressens. Pas tout de suite en tout cas. Je souris quand elle m’explique les occupations qu’elle avait, puis le mouchoir brodé, qu’elle faisait quand elle était petite avec sa nounou. Je trouve ça mignon et ça me permet d’apprendre à la connaitre un peu plus. Je croise une nouvelle fois son regard et je sens bien qu’elle ne va pas fort. Je sais aussi qu’elle ne me le dira pas ; après tout, on se ressemble là-dessus.

Et là je penche la tête sur le côté quand elle m’a dit qu’elle a peut-être un moyen pour contrôler ma frustration à ne pas pouvoir me battre. Elle me dit aussi que je ne vais pas aimer, huuum ? Je suis assez curieux là je dois dire. Lui faire confiance ? Mais pour toi Mia, je suis prêt à t’accorder une confiance aveugle, si tu savais. Mais la révélation qui vient ensuite me laisse perplexe et me rend triste pour elle. J’approche mon visage du sien pour poser mon front contre le sien.

« Ne dis pas ça Mia… Je suis certain que tu ne portes pas malheur à qui que ce soit. La vie fait que malheureusement, les gens proches autour de nous meurent dans des circonstances dont on pense être responsables alors que pas du tout. »

Je ne sais pas comment lui dire, parce que moi-même parfois, j’ai l’impression que les gens autour de moi sont maudits.

« Mais dis-moi, comment comptes-tu mettre ma frustration hors d’état de nuire. Je suis curieux et je te fais confiance, aveuglément si tu veux tout savoir. »

Un léger sourire alors que j’ai de nouveau le rouge aux joues.

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Re: Broken smile - Kenji | Ven 8 Oct - 20:44
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Une personne sur trois, c’est déjà un bon espoir. Même si j’ai arrêté de croire en ce mot il y a quelques années, j’ai envie de m’y accrocher. Peut-être que pour une fois, ce serait bien de s’y fier, mais j’ai trop peur que ce soit une énième fois de ma faute. Si sa maladie fait surface, c’est certain que je me poserai la question. J'y suis toujours pour quelque chose, de toute mon existence je n’apporte rien de bon aux gens qui m’apprécient. Avant j’étais toujours heureuse, maintenant je sais plus sourire. Je sais pas comment, peut-être que je le fais sans le savoir. La marge est grande, oui, mais Kenji est si jeune encore. Un poids énorme se forme au creux de mon ventre. Est-ce que j’ai envie qu’il soit comme son frère, que tout son système nerveux se trouve paralysé? J’hésiterais, mais s’il me demande un jour de le tuer, je le ferais. Vivre dans une telle souffrance c’est de l’agonie chaque jour, je n’arriverais pas à le voir ainsi. Il pique ma curiosité avec le langage des signes. Je n’y avais jamais pensé mais c’est vrai que pendant un certain temps, ça pourrait être efficace avant d’avoir les bras bloqués. Le nom de sa sœur me revient, si je ne me trompe pas elle est plutôt populaire dans le monde du spectacle.

-Tu voudrais me l’apprendre, le langage des signes? Ça fera différent de parler toujours japonais.

J'ai l’impression que ça fait des heures que je pleure bordel. Et ce n’est pas terminé, les larmes continuent alors que je deviens rouge tomate lorsqu’il pose son front sur le mien. J'adore, ça me soulage mais en même temps, je fulmine à l’intérieur. Si, je suis la poisse incarnée et je ne veux pas qu’il m’approche, pas qu’il m’aime. Tous ses gestes le prouvent et ça me met dans un état pas croyable. J'ai envie de lui donner mon amour, sauf que mon cerveau dit le contraire. Sa dernière phrase me tue. Pourquoi il est si gentil avec moi, je n’ai jamais voulu sa sympathie, ni même sa tendresse. J'ai craqué si, sauf que tout ça, c’est pas à moi de le vivre. Encore ses prunelles à proximité, je ne demande que sa compréhension.

-Quand mon père est mort, je me suis suicidée. Je n’arrivais plus à suivre mes cours à la fac, je fuyais mes amis, j’ai coupé les ponts avec ma mère qui ne payait que mes études pour que je reste au Japon. Mon père biologique s’est barré après ma naissance. J'avais personne. Tu crois vraiment, qu’à ce moment, ma vie valait la peine d’être sauvée? Si Kyoi n’avait pas été sur la plage ce soir-là, je serais pas ici aujourd’hui. Il m’a aussi laissé ça, ce bar, pour ne pas que je recommence. Une chose à m’occuper, sauver quelques vies. J'ai arrêté la traite d’humain. Il y avait des filles qui ne parlaient même pas japonais, c’est comme envoyer ta protégée dans un autre pays.

C'est du plus profonds de mon âme que je raconte ma vie, j’en pleure devant lui, sur lui. Ma respiration est saccadée, je me recule légèrement, pour voir son visage.

-Tu devrais apprendre à connaître une autre personne. Une qui te rendrait heureux, à chaque jour, au lieu d’une âme blessée. Tu mérites quelqu'un qui a un cœur en or, pas moi. La curiosité peut être un vilain défaut parfois.

C’est méchant, et je le pense qu’à moitié. De toute façon, je ne lui en veux pas, sauf que là, j’ai de la misère à respirer. J'ai trop parlé et mon corset me serre la poitrine. Tirant le nœud au dos, je n’arrive pas défaire les lacets. Je me sens conne en même temps, puis je n’ai pas trop le choix de lui demander de l’aide.

-Tu peux m’aider s’il te plait? Je n’arrive plus à respirer. Tire les cordes en commençant par le milieu.

Retenant le corset avec mes mains devant, ça ne devrait pas être trop compliqué pour lui; à moins qu’il n’ait jamais vu ça. Je tourne un peu la tête sur le côté, le regardant faire.

-Je veux que tu t’entraines avec moi. Juste une fois. Tu dois te défouler dans un endroit sécurisé, puis je poserai des questions. Plus tu parles de tes problèmes, mieux tu te sentiras. J'ai pas raison, en ce moment? Tu passes par la colère parce que c'est le chemin le plus facile.
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Re: Broken smile - Kenji | Dim 10 Oct - 15:02


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Je réponds aux questions de Mia au sujet de la maladie, de comment est mon frère en ce moment, tout ça quoi tout en ne la lâchant pas du regard. Et je suis plutôt étonné quand elle me demande si un jour je voudrais bien lui apprendre le langage des signes.

« C’est sûr que ça sera super différent de parler japonais. Et sait-on jamais, tu croises quelqu’un dans la rue qui voudrait trouver son chemin mais ne peut pas car malentendant, tu auras au moins un avantage pour pouvoir l’aider. »

Je souris, je suis peut-être parfois trop bienveillant envers les gens mais en même temps, bah… après avoir failli y passer, bah je peux dire que tout aide est parfois la bienvenue. Enfin, ça ne s’applique pas spécialement pour les gens comme moi qui n’aime pas que l’on soit bienveillant à l’extrême ou qu’on me prenne en pitié et qui n’ont pas besoin d’aide mais il y aura toujours des personnes qui auront besoin d’aide dans la vie un jour ou l’autre.

Mon front sur le sien a fait son petit effet car j’ai vu qu’elle était devenue toute rouge. Quelque part, ça me rassure, elle n’est pas si insensible à mon charme, que je ne le croyais. Mia finit par m’expliquer tout ce qui ne va pas, pourquoi elle dit qu’elle maudit tous ceux qui s’approchent trop d’elle. Je comprends un traumatisme, celui de son père qui est décédé. Cette jeune femme n’a plus su où aller par la suite, ce que je peux comprendre. Je ne sais pas trop ce que j’aurais fait à sa place, tant et si j’étais bien plus proche de mon père que je ne peux l’être actuellement.

Et que dire de son père biologique qui est parti après sa naissance. C’est clair que ça suit l’enfant toute sa vie ça. Je le vois avec Ryuji. Même s’il a toujours été entouré d’amour par Kana, moi et mon père quand il avait le temps, bah… il reste quelqu’un de fragile sur le plan émotionnel car il a vécu sans sa mère. Je ne sais trop quoi dire ; je pense que même si Mia n’avait personne, bien sûr que sa vie en valait quand même la peine.

Peut-être qu’elle n’a pas un aussi fort caractère que je le pensais, mais toujours est-il que je me sens triste pour elle et j’ai envie de lui donner tout ce qu’elle n’a pas pu avoir. Je ne connaissais pas Kyoi personnellement. Hum, je vois. Lui donner une raison de vivre, de prendre soin de quelqu’un pour éviter de se faire du mal, de retomber dans ses travers. Oui, ce n’est pas idiot comme solution mais ce n’est pas non plus la meilleure. Je me dis que j’aurais bien voulu connaitre Mia avant, qu’elle soit vraiment certaine de pouvoir compter sur quelqu’un, qu’elle sache qu’elle peut faire confiance à quelqu’un qui ne l’abandonnera pas. Bon, okay, j’avoue que je n’ai aucun pouvoir sur la vie et la mort mais quand on est un yakuza, on sait bien qu’on a une épée de Damoclès assez souvent au-dessus de la tête et qu’on doit toujours faire attention.

Ouais, mais je comprends ce qu’elle ressent. C’est clair que jamais je ne pourrais envoyer Ayako toute seule comme ça dans un pays inconnu où elle ne parle même pas la langue. Enfin, je suis content que Mia se soit confiée ; c’est la première fois vraiment qu’on peut avoir une discussion assez sérieuse, sur ce qui nous fait souffrir. Elle finit par se reculer pour me regarder et me dire de but en blanc que je devrais chercher une autre personne. Une personne qui n’ait pas l’âme cassée comme elle, qui serait plus à même de me rendre heureux. Je soupire car elle a bien compris que j’en pinçais un peu trop fortement pour elle. Moi mériter un cœur en or ? Ho non chérie, absolument pas tu sais. Enfin, je la vois qui semble avoir l’air pâle, et comme si elle avait du mal à respirer. En même temps, son corset doit grandement la serrer ! On peut me dire quel est le crétin qui a inventé le corset sérieusement ?

Je souris et rougis un peu quand elle me demande de l’aide pour l’enlever car elle n’y arrive pas seule, et qu’elle ne peut plus respirer. C’est mon jour de chance que de pouvoir toucher un peu de cette peau si désirable. En tout bien tout honneur, bien entendu.

« Aucun problème. Finalement, heureusement que je passais hein. »

Je souris un peu avant de regarder les lacets du corset. Wha mais y’en a beaucoup trop ho ! Ce n’est pas la première fois que j’en vois un mais je ne sais pas comment ça se défait en réalité. Mia me dit de commencer par le milieu mais ça a l’air tout entremêlé. Après analyse de la chose, je passe délicatement mes doigts dans les lacets pour pouvoir défaire le nœud et commencer à le lui enlever. Et là, grosse surprise : Mia me dit qu’elle veut que je vienne m’entrainer avec elle, au moins une fois. J’écoute la suite et fronce légèrement les sourcils ; me remettre devant les souvenirs, les traumatismes hein. Me faire parler pour tout faire sortir…

« J’espère qu’il y aura un sac de boxe à côté hein si je viens m’entrainer avec toi. »

Je dis ça à moitié en rigolant mais au fond de moi, je suis très sérieux. Je vois que je galère un peu trop alors comme j’ai toujours un couteau sur moi, je le sors et finis par couper les lacets pour la libérer assez rapidement.

« Désolé pour ton corset, je t’en rachèterais un autre. Mais franchement, je ne sais pas comment tu peux rester aussi longtemps avec ça sur le dos… »


Puis, sans rien dire de plus, j’enlève ma veste puis ma chemise. Je remets ma veste sur le dos et passe la chemise sur son dos à elle, pour ne pas la voir moitié nue. Non pas que j’aimerais mater mais je ne veux pas passer pour le pervers de service. Et on a une conversation si intéressante alors bon. La cicatrice de ma greffe se voit quand même puisque ma veste ne contenait qu’un bouton mais je m’en fiche.

« Mais tu as effectivement raison… Je passe ma colère comme je le peux, certainement n’importe quand et ce n’est pas non plus très bon. As-tu déjà fait cet exercice des questions réponses défoulement ? »

Certainement que si elle ne le fait pas pour elle-même, je pourrais la prendre à revers quand on s’entrainera ensemble.

« Tu sais Mia, je doute avoir un cœur en or. Puis, qui voudrait d’un mec cassé par les épreuves de la vie, qui si la maladie s’active, risque de ne vivre que 20 ans maximum ? J’ai tué pour défendre les miens, pour défendre ma peau. Je n’ai pas hésité à me servir d’un ami pour continuer mon business de contrefaçon d’œuvres d’art. Je ne suis pas non plus un saint et je trouve qu’on se complète bien là-dessus. »

Et de toute manière, je doute trouver une perle aussi rare que Mia. Si j’ai eu autant le coup de foudre pour quelqu’un, c’est parce que j’admire sa force de caractère malgré ce qu’elle me montre, qu’elle me dise qu’elle s’est sentie faible. Et surtout… Mia est je pense la seule femme que j’ai rencontré qui puisse arriver à me tenir tête si je pars dans mes délires. Bien qu’elle n’ait pas réussi à m’arrêter tout à l’heure, je sais au fond de moi que c’est la seule qui pourrait m’arrêter car elle sait se battre et je sais aussi qu’elle n’hésiterait pas à me frapper ou à m’étrangler. Très sincèrement, j’aimerais finir ma vie avec elle s’il est possible parce que je sais que si je dois lui demander de me tuer un jour, elle le fera sans hésiter.

« Tu me dis si tu veux que te laisse pour ce soir hein. Sinon, je peux rester un peu, j’ai du temps. C’est comme tu le sens. Mais si tu ne veux pas rester seule, je reste ici le temps que tu ailles vraiment mieux Mia. »

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Re: Broken smile - Kenji | Mar 12 Oct - 18:06
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Je voyais plutôt ça comme une nouvelle corde à mon arc. Déjà que je parle trois langues, pas couramment, certes, mais ça en ferait une de plus. Si ça peut aider Kenji un de ces jours, même discuter avec son frère prochainement, j’en serais ravie d’en savoir plus sur sa famille. On a toujours des histoires à raconter de notre passé, pourquoi pas rigoler ensemble? Personne nous oblige à parler de maladies, il y a des moments plus précis où les souvenirs sont joyeux. Par exemple les anniversaires, les soirées entre amis ou les fêtes de Noël. Et si j’apprenais avec son frère, ce serait sympa, on a presque le même âge. J'avoue que j’ai gagné en maturité assez rapidement après avoir été séquestrée. Je ne dis pas être une yakuza toutefois, mon qui vive est sans cesse activé. Ma garde est baissée avec Kenji ce soir et s’il devait me tuer, ce serait déjà fait. Je dois dire que sa passion pour les femmes le suit, sauf que c’est différent aujourd’hui. Sa remarque me fait rire, je suis tellement nulle en géographie.

-Les gens qui me demandent leur chemin parlent la plupart anglais, français à la limite. Mais mon sens de l’orientation est si pourri que je suis convaincue de les envoyer au mauvais endroit.

Je pile sur mon orgueil à demander de l’aide, ce qui semble pas mal l’amuser. Grinçant des dents, je continue le sujet important qui soulagerait sa conscience. Ce n’est que du néant pour l’instant, mais une petite voix me dit que pour lui, ça vaudrait la peine d’essayer. Je sens ses doigts délicats tirer quelques fils et quelques minutes plus tard, un son métallique. Je fronce les sourcils, il va vraiment faire ça? Hors de question, ce corset m’a coûtée la peau du cul parce que c’est une pièce unique et lui, va le détruire en un coup de couteau. Mes épaules se redressent et je sens la lame frôler ma colonne vertébrale. Je me retourne immédiatement, qu’il se déshabille ou pas, je m’en balance. La main gauche par-dessus le corset et mon poing droit sur son torse, je suis presque en train de hurler.

-C’est ta faute si je pleure autant en ce moment! Ce corset était unique, tu ne pourras pas en acheter un pareil! Et j’en mets parce que c’est sexy, comme les talons. C'est pas pour être pratique. À moins que toi aussi, tu préfères les geishas?

Je passe sans doute pour une folle mais quand même, j’aurais préféré qu’il me le dise au lieu de passer à l’acte. Sa chemise sur mon dos me calme un peu, puis je me lève pour la boutonner avec agacement, le temps de déposer mon bustier sur ma table de maquillage. Elle est si longue qu’elle me va presqu’aux genoux; le malheur des petites personnes. Je peux au moins redresser les manches pour ne pas ressembler à un fantôme. Si je lui confirme qu’il n’y aura pas de sac de boxe, il ne viendra pas. Du coup, je fais fi de son ironie sauf que sa question me fait tiquer. Je lève les yeux vers lui avec un sourire narquois.

-J’ai le visage d’une psy pour les yakuzas? Non, je ne l’ai jamais testé, parce que je viens d’y penser. Et je n’ai pas dit que tu as un cœur en or, j’ai aussi tué pour me sauver. On fait tous des choses malhonnêtes après tout, j’essaye seulement de donner ma contribution pour les autres.

Sa dernière allusion me fait réfléchir. Je ne comprends pas pourquoi on se complète sur de telles paroles, voire des actions qui nous poussent à agir. Ce bar n’est pas des plus ordinaires et ses manigances sont hypocrites, c’est peut-être à ça qu’il fait référence. Je suis condamnée à vivre seule, mais pas lui. Les soirées comme celle-ci sont rares, autant en profiter mais s’il devait rencontrer un client, je ne peux pas le retenir. Je prends le dernier bout de tissu au sol et l’imbibe d’eau, prenant des glaçons dans le sceau. Debout devant lui, on est quasi à la même hauteur. Embêtée par l’envie de le garder avec moi, je finis par m’assoir entre ses jambes, dos contre son torse avec le froid sur le dessus de sa main ensanglantée.

-Je...je dois te laisser filer si tu as une rencontre avec un client. Je ne vois pas pourquoi tu serais ici d’ailleurs, avec le temps perdu tu dois déjà être en retard pour ton rendez-vous. Je te redonne ta chemise, j’ai d’autres vêtements et je ne voudrais pas abuser de ton temps non plus.
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Re: Broken smile - Kenji | Jeu 14 Oct - 15:05


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En tout cas, je suis certain que Ryuji sera content d’apprendre le langage des signes à Mia. Moi-même, il y a encore quelques subtilités que je ne comprends pas trop. Enfin, je ris un peu quand elle explique que quand elle donne des indications dans la rue à des gens, son sens de l’orientation ne lui permet pas de faire en sorte que les gens arrivent à bonne destination. Ah j’avoue que ce serait drôle de tester cela un jour ; de voir comment elle peut orienter une personne perdue et si ce n’est pas bon, de se foutre un peu de sa tronche. Je dis ça mais je crois qu’elle me tuerait si j’osais me foutre de sa gueule.

« Je vois, je vois… C’est intéressant ! Mais je m’arrangerais pour t’organiser un cours privé de langage des signes avec Ryuji. Je suis certain qu’il sera ravi de t’aider. »

Mon jeune frère a déjà bien trop entendu parler de Mia, par ma bouche. Comme je le vois tout le temps et que je sais qu’il garde un secret pour lui assez facilement, il n’y a qu’à lui que je parle de mes amourettes ou ce genre de sujet. Quand je m’apprête à découper les lacets de son corset parce que je n’arrive pas à le défaire, je me fais direct arrêter et là… je me prends un poing sur le torse alors qu’elle me fusille du regard. Ho ho… merde, je crois que j’aurais eu mieux fait de lui demander avant de prendre cette initiative. Je ne pensais pas qu’elle y tiendrait autant. Je me sens complètement con alors qu’elle est entrain de me hurler dessus. Okay Kenji, tu as des efforts à faire pour comprendre les femmes. Merde… son corset était unique… Je grimace me sentant hyper mal à l’aise sur le moment. Quelle idée d’avoir voulu faire ça ? Et puis c’est quoi ça d’insinuer que je préfère les geishas ? Je fronce les sourcils alors qu’elle est dos à moi. Croisant un peu les bras, je la regarde.

« Je m’excuse pour ton corset… Je ne savais pas qu’il était unique. Mais, ma sœur connait une styliste qui pourrait sans doute te le réparer. Sinon, tu n’as qu’à me donner le nom du couturier et j’irais le voir pour qu’il le répare. Moi préférer les Geishas ? Ho voyons Mia, oui c’est plaisant d’en voir passer comme ça dans la rue mais rien ne remplacera la beauté d’une femme qui s’habille de façon sexy. »

Et rien ne remplacera ta beauté. Mais ça, bien évidemment je ne vais pas le lui dire. Bien que je pense qu’elle le sache, sinon je ne me montrerais pas aussi bienveillant que ça. Enfin, je sens bien son agacement complet de part mon action plus qu’osée. Cependant, je trouve ça assez mignon qu’elle soit aussi petite, ou alors c’est moi qui suis trop grand car elle nage dans ma chemise qui lui arrive presque aux genoux. Quand je demande s’il y a un sac de boxe pour cet entrainement, et si elle l’a déjà testé, je la vois me regarder avec ce sourire narquois et ça me fait sourire en même temps. Je l’aime aussi avec cette expression ; elle me fait sentir qu’elle n’est pas une chose si fragile que ça et qu’elle peut encore me surprendre de bien des façons. Bon, j’avoue que j’aimerais éviter qu’elle ne me tue tout de suite pour son corset ; ça ne serait vraiment pas cool. Le visage d’une psy pour yakuza hein ? Je ris légèrement car non pas du tout, c’est clair que tu ne l’as pas. Mais je vois, donc, si elle vient d’y penser, il y a moyen que je puisse la prendre à revers là-dessus et un sourire presque dominateur se dessine pendant un léger instant sur mon visage.

Elle essaie de donner sa contribution pour les autres hein… Oui, c’est sûr que personne n’est parfait dans ce monde mais toi tu as quelque chose que les autres n’ont pas Mia. La compassion envers les plus faibles.

« T’en fais pas, je sais très bien que tu n’as pas le visage d’une psy pour Yakuza. Mais je vois, je vois. Je veux bien te faire confiance sur cette fois-ci et que l’on fasse cet entrainement. »

Je vais me laisser prendre au jeu avec elle. Je la regarde toujours, face à moi, très proche de moi-même et ainsi, on se retrouve presque à la même hauteur. La tension est palpable car elle pourrait très bien me briser en milles morceaux, juste qui elle est. Et là… Oh wait ! Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se pose dos contre mon torse. Sait-elle que je vais vouloir en profiter là ? Je frissonne au froid ressenti sur ma main ensanglantée, j’avais oublié un instant que je m’étais battu et que j’avais encore un peu de sang sur moi. Je vais sans doute aussi avoir quelques bleus mais ce n’est pas très grave. Elle veut que je file car elle pense encore que j’ai mon rendez-vous, sauf que je n’ai pas encore pu lui dire que finalement mon rendez-vous était reporté à demain et dans un autre endroit, qui plus est. Je crois comprendre qu’elle ne veut pas que je la laisse seule, malgré ce qu’elle dit. Les femmes ont toujours le don de dire le contraire de ce qu’elles veulent vraiment.

« Je ne suis absolument pas en retard, puisqu’il s’est avéré que mon rendez-vous est décalé à demain. Je devais le rencontrer ici car il aime bien venir mais mon client a eu un empêchement. Alors… Mia, j’ai tout mon temps et tu as l’air d’avoir besoin que quelqu’un passe un peu de temps avec toi. »

Je ne bougerais pas d’ici de toute manière. La miss devra me virer à coups de pieds si elle veut vraiment que je m’en aille. Okay, bon, j’espère qu’elle ne va pas me trucider pour ce que je vais faire maintenant mais une fois qu’elle a fini de s’occuper de ma main, je passe mes bras autour d’elle, pour la tenir contre moi et qu’elle se sente bien, en sécurité. Je ne la touche pas car je la respecte comme je respecte toutes les femmes, je passe juste mes bras autour de sa nuque.

« Tu es ma prisonnière !... Nan, je déconne bien évidemment. Tu veux que je te partage un secret sur la meilleure manière de me tuer ? »

Venant murmurer à son oreille en espérant la faire rougir et j’espère qu’elle appréciera ce petit secret dont elle pourra se servir à sa guise.

« Je suis allergique aux haricots rouges sous toute ses formes et à la sauce soja. Si je n’ai pas d’adrénaline sur moi, adios Kenji. Étant donné que l’on trouve beaucoup de ça dans la cuisine japonaise, tu aurais toutes les occasions possibles quand on se voit de me tuer involontairement, rien qu’avec un de ces deux ingrédients. »

En vrai, c’est une très bonne idée de tuer quelqu’un par son allergie. Tu le séquestres donc tu lui enlèves ses doses d’adrénaline s’il en a sur lui, tu lui fais manger de ce quoi à il est allergique et tu le laisse souffrir jusqu’à ce qu’il meure. En vrai, c’est horrible comme mort et c’est horrible comme sensation quand tu n’arrives plus à respirer et que t’es là en mode « putain elle arrive cette dose ! Je suis entrain de crever là » donc j’espère pour moi qu’elle ne l’utilisera pas trop à son avantage, le jour où je l’exaspère tellement qu’elle voudra vraiment me buter.

« T’es censée finir à quelle heure ici ? Si tu veux je peux t’inviter à manger après. »

Je n’ai pas envie que ce moment s’arrête et j’ai envie qu’elle prenne un peu de temps aussi pour elle. Tranquillement, je retire mes bras parce que j’ai une autre idée en tête. Je vais la masser ! Je signe sans doute mon arrêt de mort mais je suis folle de cette femme, que puis-je y faire ! Tout doucement, mes doigts s’accrochèrent au niveau de ses épaules pour commencer mon massage. Bien que mes mains me font mal à cause des nombreux coups que j’ai donné, je passe outre la douleur pour lui prodiguer ce petit soin, en espérant que ça la détente et que ça lui fasse du bien.

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Re: Broken smile - Kenji | Sam 16 Oct - 5:41
Kenji Yumeda


Je dois avouer que sur le moment, j’ai rugi comme une lionne pour une raison stupide. Je le vois bien qu’il est honnête avec sa réaction. On dirait qu’il veut se cacher dans la plus petite craque de la méridienne pour disparaître. C'était gratuit aussi de l’insulter à propos de ses préférences mais avec sa répartie, c’est moi qui suis déstabilisée. C'est pas tout le monde qui aime la beauté du corset et ses avantages. Je vois que j’ai agi sans réfléchir, retournant dans mon passé. Je passais mon temps à réclamer de l’attention à n’importe qui par tous les moyens. Je ne prenais aucune précaution, je me fichais pas mal de tout et la perte de mes relations amoureuses ne m’aidaient pas, une gamine qui ne comprenait pas ce que c’était vraiment, l’amour. Kenji me laisse dans un état étrange, autant qu’il réveille mon sens féminin, celui qui était caché depuis quelques années. Il essaye tellement et je le repousse, foutue bornée il doit me détester à force de reculer dans mes mauvais plis. La peur me prend au ventre et je ne sais plus raccorder mes neurones. Il m’énerve avec sa gentillesse mais ça le rend si mignon en même temps. Soupirant, je l’écoute faire des pieds et des mains pour trouver une solution. C'est inutile, le cuir est percé.

-Je suis contente de savoir que tu as bon goût. Tu prendrais vraiment l’avion pour te rendre à Londres, les deux pieds devant un tombe, dans un cimetière, pour un bustier? C'est pas grave Kenji, c’est juste un vêtement. Par contre je crois que ce serait nécessaire un cours vite fait sur la couture.

Je porte mes mains sous mon nez et je rigole avec ses manches beaucoup trop longues. Ses yeux brillent quand il rit à mes conneries; il est adorable. Le regard dure une éternité et je ne constate aucun malaise. Une première. J'aimerais savoir à quoi il pense maintenant, ce qui l’a fait changer d’avis. Quoi qu’il n’a jamais refusé en bloc mon idée, il cache quelque chose. Je verrai ça pendant l’entrainement, toutefois je n’ai pas envie que ça m’explose au visage. Et là je me dis qu’il ne devrait pas me faire confiance, même si je suis persuadée du contraire. Je travaille tous les jours, lui aussi. Nos horaires sont chargés et bordel, comment je vais faire pour lui trouver ne serait-ce qu’un peu de temps. On court toujours après ce précieux temps.

-Mardi soir tu es occupé? Ça me donnera le temps de faire des courses. Tu viendras avec une tenue de sport et je t’enverrai l’adresse le jour-même. C'est chez moi alors tu sais comment éviter d’être suivi.

Je sursaute légèrement lorsqu’il a la chair de poule. Je suis trop à fleur de peau ce soir, fatiguée et je n’ai aucune idée il est quelle heure. Son client doit être important s’il vient souvent, ça me surprend qu’il lui ait posé un lapin mais bon, ce n’est pas moi qui vais râler. Collée à son torse, je sens sa chaleur et les battements de son cœur. C'est rapide, le mien doit en faire autant.

-Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt? Cette personne doit être spéciale pour passer la soirée en tête-à-tête.

Il faut vraiment un yakuza pour dire une telle absurdité. Ou Kenji et son ironie. Je ris tout de même lorsqu’il passe ses bras en tenant captive. Mais la proximité de nos deux corps me réchauffe, sa voix douce m’enflamme et il fait exprès de rendre mes joues roses. J'ai pas envie de le tuer, c’est quoi cette idée farfelue avec ses allergies? Ce serait atroce de mourir dans des conditions pareilles. C'est sadique et cruel sur une personne qu’on apprécie. J'en ai presque des nausées tellement c’est abominable.

- Pourquoi tu penses que je veuille te tuer? Sache que je ne laisserais aucune personne qui a de la valeur à mes yeux agoniser. Alors je note que je vais virer tous les haricots et les sauces de mon appart, en plus de trainer un auto-injecteur dans mon sac à main. Ça ne change pas grand-chose après tout, je suis nulle en cuisine. Le jour où tu vas mourir, ce sera avec le flingue que tu m’as déniché. J'imagine que tu veux savoir mon secret? Je sais pas nager.

J'aurais préféré tenir ses bras plus longtemps sauf au moment où il pose ses mains sur mes toutes petites épaules. Mon corps se raidit d’un coup par la surprise et son massage finit par m’achever. Je ressens le stress aux côtés de mes omoplates avec les nœuds en plus de la nuque coincée. Les soirées se terminent en général vers minuit, le temps que les filles montent dans leur chambre pour celles qui restent et remettre le bar en ordre, si mort il y a. Les échanges verbaux finissent au bout de quelques verres, ce sont surtout les chambres du fond qui prennent plus d’heures. Ma tête est penchée vers l’arrière sur son pectoral avec un sourire amusé sur mon visage.

-C’est un rencart? Je n’ai pas d’heure fixe, habituellement le bar se vide vers minuit. Honnêtement je n’ai pas trop faim, ton histoire d’allergies m’a coupée l’appétit et la sensation du coup de pied plus tôt m’élance le ventre. Quelqu'un me remplace déjà en ce moment, alors on peut partir quand on veut. Si tu continues de me masser je vais m’endormir sur toi.

Un bâillement m’échappe et je le cache avec une main, en vain. J'aimerais prolonger la soirée mais mon corps demande l’opposé. Si seulement les humains n’avaient pas besoin de sommeil.
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Re: Broken smile - Kenji | Sam 16 Oct - 14:41


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Broken smile

Un point de plus pour moi. Elle remarque tout de même que j’ai bon goût par rapport à la beauté d’une femme, tout ça, tout ça quoi. Oui il y a un certain fantasme des geishas mais on n’est plus non plus à l’âge de pierre hein. Ha ? Donc le couturier qui a fait ce vêtement est déjà six pieds sous terre. Bon effectivement, je ne vais pas aller à Londres pour rencontrer un défunt. Ca me fait doucement rire mais pas de moquerie ou quoi, juste effectivement, c’est con, je vais pas faire le déplacement pour rien. Bon heureusement, finalement, elle ne m’en veut pas tant que ça. J’ai évité la catastrophe. Et je me mets à rire à sa connerie : me donner vite fait un cours de couture hein ? Nan c’est bon, je laisse ça aux professionnels. Autant je suis adroit avec des fleurs dans les mains, quand je cuisine, autant pour ce genre de choses… Je ne suis absolument pas doué. Elle est si mignonne avec ma chemise et les manches qui sont trop grandes pour elle.

Notre regard se croise, il dure de longues secondes, comme si c’était l’éternité et pour une fois, il n’y a pas de malaise. Je la regarde avec mes sentiments, mon respect pour elle comme la femme qu’elle est. Bon nombre d’hommes regarderaient une charmante demoiselle avec un regard pervers, voulant à tout prix la mettre dans son lit. Sauf que je ne suis pas comme ces hommes, je respecte la femme et il n’y a pas que le physique qui importe après tout. Bon par contre, comment allons-nous trouver du temps pour faire cet entrainement ? On a tous les deux un emploi du temps assez chargé et j’essaie déjà de me dégager au moins tous les mardis et jeudis soir pour être tranquille. Enfin, j’ai un agenda de ministre, mais pour certains, j’en branle pas une. J’ai surtout fait en sorte d’aménager mes horaires de travail d’analyste financier pour pouvoir jongler entre mon travail au sein du clan, mes sessions d’ikebana qui me sont très importantes et l’éducation d’Ayako. J’ai l’impression d’avoir perdu ma jeunesse depuis bien longtemps et de ne plus pouvoir sortir quand je veux… Mia finit par me proposer mardi soir prochain. Je prends vite fait mon carnet pour vérifier mon agenda.

« C’est tout bon pour mardi soir et oui je sais comment ne pas me faire repérer pour venir jusque chez toi. »

Je crois que je suis venu une seule fois chez elle mais comme je n’ai pas la mémoire des adresses, je ne me souviens pas où elle habite. On papote un peu de tout et de rien, je lui donne la raison de pourquoi je suis là, et surtout pourquoi j’ai tout mon temps. Je souris un peu à son retour.

« Disons que je n’ai pas eu l’occasion de te prévenir. J’avoue que ça tombait bien, puisque je peux enfin passer un peu de temps seul en tête à tête avec cette personne si spéciale à mes yeux. »

Un petit clin d’œil de ma part avant d’enchainer sur comment me tuer de la pire des manières ou la meilleure pour mes ennemis. Et je ne m’attendais pas à sa réponse. Pourquoi j’ai pensé qu’elle voulait me tuer ? Sans doute parce qu’aujourd’hui, je n’ai fait que des choses de travers avec elle. Mais je suis rassuré de savoir que le jour où elle me tuera, c’est avec le flingue que je lui ai procuré. Elle est trop mignonne à vouloir tout dégager de son appart qui pourrait potentiellement me tuer, rien que pour moi. Et enfin, j’apprends un secret sur elle : elle ne sait pas nager. Hum…

« Et tu voudrais apprendre à nager ? Je pourrais t’aider tu sais. »

Fin, je ne suis peut-être pas le meilleur des nageurs mais si un jour, elle souhaitait renouer le contact avec l’eau d’une piscine ou de la mer. Enfin, je finis par commencer mon petit massage tout en lui demandant à quelle heure elle finit etc, et Mia a bien compris que je lui demandais un rencard. Un peu caché mais il s’agit de cela effectivement. Je comprends qu’habituellement, elle finit à minuit même s’il n’y a pas d’heures vraiment fixes. Ca dépend des clients oui, mais tout de même cela fait de très longues journées pour elle, mais pour tout le monde après tout. Ah zut… bon, j’aurais eu mieux fait de ne pas lui dire que j’étais allergique, parler de me tuer etc, puisque je lui ai coupé l’appétit. Ça plus le coup de pied qu’elle s’est pris, oui je comprends. Hoho, devrais-je continuer à la masser ou pas ? Je pense tout de même qu’elle a besoin de repos ; on pourra toujours manger ensemble une autre fois, peut-être même après notre entrainement mardi prochain.

« Je vois, je comprends. Ce n’était pas hyper délicat de te lancer de but en blanc la meilleure manière de me tuer. Fin, d’après mes ennemis. Mais bref. Si tu te sens un peu barbouillée à cause du coup que tu as pris dans le ventre, oui, il vaut mieux dans ce cas que tu te reposes et que tu ne forces pas trop sur l’estomac. »

De ce fait, je prends la décision de continuer à la masser jusqu’à ce que je la sente plus lourde entre mes mains, plus détendue. Je m’assure qu’elle se soit endormie avant de doucement me lever et l’installer correctement sur la méridienne. Trouvant une couverture, je l’étale doucement sur la jeune femme pour qu’elle n’attrape pas froid et griffonne sur un bout de papier.

« Pour mardi soir, réfléchis à un plat que tu aimes particulièrement, je veux bien le cuisiner pour toi après l’entrainement. J’espère que tu ne m’en voudras pas de partir comme ça mais repose toi, tu en as grandement besoin. Et tu peux garder ma chemise à durée indéterminée. »

Puis je suis parti comme je suis venu, un peu en coup de vent. J’ai hâte de la revoir mardi soir.

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