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Hakumei
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l'étrangère et l'infiltrée

C’était un samedi soir, la nuit était tombée depuis déjà 4 heures et le froid était relativement mordant. Cependant, le boulot de la policière commençait tout juste.

Ayant demandé à ses collègues de l’aider pour approcher cette Laure, elle attendait le moment avec une certaine appréhension. Pourquoi ?

Parce qu’elle ne savait pas quand ça allait arriver, tout simplement. Il fallait qu’elle surveille certains garçons de ce gang pour tenter de glaner quelques informations sur le potentiel assassin, ou au moins trouver la tête pensante (et accessoirement mener à bien sa mission) tout en continuant d’enquêter sur cette nana.

Elle sortait de la boxe, avait son sac sur l’épaule avant de sentir une main sur son épaule la faire tourner assez rapidement. Un coup de poing plus tard, elle se retrouva entre trois hommes qui la passaient à tabac. C’était donc ce soir qu’elle pouvait passer à l’action ? Niquel. Serrant les dents, elle rendait quelques coups comme possible mais c’était assez difficile. Les trois hommes étaient bien plus mastoc qu’elle et ne désignaient pas à frapper. Bordel, elle avait pourtant demandé un peu de délicatesse dans les coups. Ouais, de la délicatesse n’était pas le bon terme… Mais il fallait qu’elle puisse se traîner jusqu’à l’adresse ! Là, c’était clairement mal barré. Une arcade pétée, de nombreux bleus sur le corps et des entailles sur les bras. « Allez, courage tu seras sans doute assez bien soignée. » C’est ce que la jeune policière espérait en vérité. Que ferait-elle si cette personne ne savait pas faire un point ? Ou désinfectait mal ?

Après plusieurs minutes, elle entendit des bruits de pas assez rapide et des éclats de voix. Les garçons venaient l'aider ? Un peu tremblante, elle se releva en titubant, essuyant le sang qui coulait lentement au coin de ses lèvres. Ces garçons qui ne la connaissaient pas il y a trois semaines venaient de lui venir en aide ? C'était pour le moins... inattendu. Mais elle ne serait clairement pas celle qui se plaindrait, au contraire parce qu'elle avait besoin d'un coup de main pour se déplacer.

Ses "agresseurs" en fuite, ses affaires envolées, elle s'appuyait sur le plus vieux du trio, expliquant ce qu'il s'était passé. Ils n'étaient clairement pas ravis de ce qu'il s'était passé, mais étaient tout de même soulagés que ça ne soit pas des flics.  

Ironique lorsqu'on sait qu'elle en est une également.

Après plusieurs minutes de route, les garçons frappèrent à une porte d'Uzume avant d'expliquer derrière la porte qu'ils avaient quelqu'un. Ce n'est qu'en entendant les bruits de pas qu'ils partirent sans chercher leur reste.

C'était cependant le moment, et, malgré la douleur, Haruki faisait bonne figure, restant tant bien que mal sur ses deux jambes. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'elle se battait. Et sans doute pas la dernière.

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Les yeux fermés, j’étais  étendu sur mon canapé armé d’un t-shirt trop grand et une culotte, la manette de la télévision accrochée à ma main menaçant de chuter à tout moment. Cette journée en plus d’avoir été pénible avait été longue. J’avais dû me battre   contre terre et mers pour aller faire mes courses. Ça m'apprendra à vouloir faire ça un samedi avais-je pensé après être revenue. Je profitais donc du repos du guerrier  lorsque quelques coups furent frappés à ma porte. En sursaut, j’avais ouvert les yeux, laissant tomber la télécommande par la même occasion. En voilà une heure pour frapper chez les gens pensais-je en consultant brièvement la montre accrochée à  mon poignet. Me penchant pour récupérer cette foutue télécommande, j'éteignis la télévision du même geste avant de me diriger vers la porte. Lentement, j'entrouvais  la porte  avant de jeter un œil par l'entrebâillement. Hmf, mon regard parcourut brièvement la jeune femme qui se tenait dans le couloir. Je claqua la porte avant de  retirer le loquet et pleinement ouvrir la porte.

- “Entre.” Lui intimait-je avant  de me retourner pour aller me saisir d’un pantalon avant de l’enfiler. D’un mouvement de la tête, je fit signe à la brunette de me suivre. Nous entrâmes dans la pièce voisine. Je m’étais établie dans la salle de bain, la baignoire faisant office à la fois de table d’examens et de poubelle pour les…Fluides corporels.  La misérable étant cette fois consciente, le siège de la toilette allait devoir cette fois suffire.

-  "Installe-toi, passage à tabac ?” Lui demandais-je sans pour autant vouloir des détails alors que je me détournais avant de sortir un sac noir de sous l’évier. Je posai ce dernier sur le comptoir avant de me mettre à fouiller dans ses pochettes, dévoilant milles et unes compresses, bandages et fournitures médicales en tous genres.  Voyons voir, j'entrepris donc de sortir le nécessaire en jetant de nombreux regards vers elle. C’est armée de ma panoplie d’instruments que je tira une chaise avant de m’installer face à  elle. Abandonnée par les siens à ma porte, cette pensée me tira un léger sourire. Pas que je la plaignais, je trouvais simplement amusant qu’on se soit débarrassé d’elle tel un coli qu’on laisserait à la porte. Ma main s’empara d’eau saline alors que j’entreprenais de doucement nettoyer la plaie sur son arcade sourcilière  avant d’y appliquer une compresse stérile.

-  “Tiens ça là, une pression ferme et constante.” lui dis-je avant de m’atteler aux reste de ses plaies le temps que le sang coagule.
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l'étrangère et l'infiltrée

En voilà une tenue pour accueillir les gens. Sérieusement, cette nana n'avait-elle pas un minimum de savoir être ? Enfin, lorsqu'on voyait le savoir vivre de Haruki qui débarquait à une heure pas possible chez une parfaite inconnue pour se faire soigner. Alors que oui, elle aurait pu, et même préféré, aller chez un vrai et bon médecin. Pas un qui vous soigne et s'occupe de vous dans une salle de bain ou une sorte de remise comme elle avait déjà pu voir. Mais là, elle pariait plus sur la salle de bain, voir la cuisine, sait-on jamais. M’enfin, du moment qu’elle n’était chez une revendeuse d’organes c’était un bon point.

La jeune policière infiltrée fit donc ce que cette inconnue lui dit de faire, s’installant simplement à l’endroit désigné. Même si elle paraissait totalement calme, ne pensant à rien d’autres qu’à sont état physique, la réalité était toute autre : elle bouillonnait. Comment une gosse de ce genre pouvait connaitre son grand frère ? Il devait certainement avoir de très mauvaises fréquentations pour que ça se fasse, et ça, Haruki avait beaucoup de mal à le concevoir. Après tout, elle l’avait toujours admiré d’une certaine manière, il avait toujours été là pour l’aider, propre sur lui, doux et attentionné envers tout le monde.

Invraisemblable. C’était le terme à utiliser. Une certaine colère la parcourait, il fallait qu’elle cesse d’y penser !

Haruki hocha donc simplement la tête pour répondre à la question de la fille. Elle n’avait pas l’air spécialement loquace non plus, donc autant réserver un peu de sa salive pour poser les questions. La salive et quelques forces supplémentaires ne feraient pas de mal !

La jeune femme ferma les yeux en voyant la main inconnue venir tout droit vers son visage. C’était bien quelque chose avec lequel elle aurait toujours un peu de mal, qu’on touche à son visage. Personnes connues ou inconnues, il n’y avait pas vraiment de différences sur ce point. Sa propre main vint appuyer sur la fameuse compresse, espérant que ça s’arrête assez vite.

Elle la regardait faire son œuvre, prenant tout de même soin de faire les choses correctement. Faudrait peut-être penser à avoir moins d’apriori sur les personnes, sur les médecins clandestins non ? Enfin, chacun faisait ce qu’il voulait mais elle avait un peu de mal avec ces pratiques… Sombres.

- Désolée pour l’heure tardive.

Fallait pas espérer beaucoup plus pour le moment, c’était déjà pas mal !

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On dit souvent que les yeux sont le miroir et en un sens c’est plus que vrai. Derrière ces prunelles si unique semblait se cacher une véhémence particulière, comme si j’avais fait quelque chose. Pas à ma connaissance, nous connaissions-nous ? J’en doute pensais-je en me redressant. D’un geste de la main, je lui fais signe de ne pas bouger avant de me détourner pour aller chercher un sac de glace dans le congélateur de la cuisine. Après l’avoir soupesé, j’attrape une serviette et enrobe le sac méticuleusement. Satisfaite, je retourne voir la brunette sans piper l’ombre d’un mot.

M'agenouillant devant elle, j’applique la compresse sur son flanc droit là où une marque de bottes était clairement visible sur son vêtement. Muettes comme des carpes, n’étais-ce pas l’expression ? Un long soupir franchit mes lèvres alors que mes mains s’affairent à trouver le nécessaire.

- “Il n’y a que ceux en tort qui s'excusent ou bien les idiots. À ma connaissance, tu n’as pas choisi de te faire secouer si tardivement, encore moins d’être brassée tout court.” Lui dis-je en laissant échapper un sourire narquois. Ah ! Voilà, je sors une aiguille triangulaire ainsi que du fil avant de lui jeter un regard.

- “Tu vas devoir être silencieuse ma chère sous peine d’avoir mon pied au derrière et garder une vilaine cicatrice.” Lui expliquai-je en approchant lentement ma main. Sans lui laisser le temps de répliquer, je m’attelle à la tâche, l'aiguille filant, guidée par une main experte. Il me faut quelques secondes pour compléter le tout et avant qu’elle n’ait le temps de se plaindre, je m’écarte. Méticuleusement, je passe les minutes suivantes à désinfecter et panser ses plaies sans piper l’ombre d’un mot, le front plissé sous la concentration. Après un certain temps, je m’écarte avant de me redresser et d'observer mon œuvre, hmf. Je vais retirer mes gants avant de les jeter dans un sac noir puis désinfecter et nettoyer mes mains dûment.

- “Comme neuve.” Lui dis-je pour signifier que mon travail était fini.

- "Évite les efforts durant les prochaines semaines ainsi que les activités physiques. Les points de suture devront être retirés dans deux semaines, pas plus. Je te donnerai aussi quelques analgésiques à utiliser uniquement au besoin ainsi que mon numéro de téléphone si tu as des questions.” Expliquais-je avant d'agripper un torchon et sécher mes mains.

- “Autre chose chose mademoiselle ?”
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Si seulement elle savait. Haruki n’était pas quelqu’un de stupide, sauf certains cas, mais elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. Et le fait de se faire secouer à cette heure-ci était parfaitement programmé ! Donc si, elle l’avait décidé mais n’avait pas envie de le lui dire pour le moment. De toute manière, ça finira sans doute par venir.

- Effectivement, mais vous étiez très certainement tranquille, au calme vu la tenue que vous aviez juste avant.

Haruki échappa un léger sourire. S’il fallait qu’elle se taise, c’était pas un soucis. Et puis, ce n’était pas la première fois qu’elle recevait des points. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était serrer les dents et attendre que ça passe.

Un petit tressaillement lui échappa cependant lorsqu’elle sentit l’aiguille s’enfoncer dans sa chaire. Il fallait cependant avouer que Laure savait y faire. Elle faisait ça bien et pas en mode boucher des films d’horreurs.

Haruki se releva, fit quelques mouvements pour jauger ce qu’elle avait perdu ou non. Bon, ça semblait plutôt pas mal, du moins beaucoup mieux que ce qu’elle pensait à la base.

- Merci beaucoup.

La policière jeta enfin la compresse, elle devait déjà avoir fait le boulot depuis qu’elle était tenue. Elle ne savait pas encore comment aborder le sujet mais la jeune femme lui offrait l’occasion rêvée de révéler la véritable raison de sa venue.

Lui fallait-il autre chose ? Evidement que oui ! La policière serra doucement les dents avant de se relever sans plus tarder, s’approchant de la médecin en lui laissant très peu d’espace personnel. Venait-elle de lui éclater sa zone personnelle ? Tout à fait. En avait-elle quelque chose à foutre ? Non, pas spécialement.

- Ouais, me faut bien quelque chose, un renseignement.

Non, elle n’allait pas sortir son badge mais plus une photo de son frère, affichée sur son portable.

- Ce type, te dis quelque chose ?

Elle n’avait pas intérêt à lui mentir, elle savait que son frère, Yoichi la connaissait. Sinon, pourquoi aurait-il écrit son nom ?

- T’as pas intérêt à me mentir, sache le juste.

Vous parlez d’une manière de remercier la personne qui venait de la soigner, mais qu’importait ! De toute manière, elle avait tout prévu depuis le début et n’aurait jamais fais quelque chose d’aussi stupide si elle n’avait pas un plan de secours derrière la tête.

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Je fit couler l'eau avant de prendre quelques secondes pour me laver les mains avec minutie. Une mes mains  sèchent, je me retourne pour faire face à la demoiselle qui se tient maintenant à quelques centimètre de mon visage. Rapidement, je recule avant me retrouver assise sur le bord de l'évier, acculée. La panique se lit dans mon regard alors que j'envisage mes options.  

Bien vite, la photo d'un jeune homme m'est montrée alors que je fais des efforts sur-humain pour calmer ma respiration. Si, je sais qui c'est mais je ne compte clairement pas tout lui servir sur un plateau d'argent. Telle une vile peste, je saisis l'aiguille qui a si vaillement recoud la demoiselle avant de la lui ficher dans la cuisse. Non sans lâcher un petit cri, je la repousse avant de décamper vers la sortie. Mes pas sont pressés et maladroit. L'espace d'un instant, j'envisage de m'emparer de mon téléphone et appeler de l'aide. Cette hésitation me coûte et assez vite, je prend la décision de mettre la table du salon entre moi et la salle de bain, prête à en découdre.

En découdre était peut-être un mot un peu fort, ce n'était pas avec ma sature de gollem que j'allais faire peur à quiconque, encore moins me défendre. Mon regard balaie brièvement la pièce avant de jeter son dévolu sur la télécommande. Soit, si je mourrais ce serait arme à la main. Le bras levé, je tenais donc la manette prêt à l'envoyer à la figure de cette petite peste.

Qu'est-ce qu'elle lui voulait d'abord ? Ce visage était enfouit dans ma mémoire depuis longtemps et pour être franche, ce n'était pas mes souvenirs préférés. Le coeur battant furieusement la chamade, je fixais le cadre de la porte, terrifiée.

Peut-être aurais-je du tout lui avouer ? La terreur me paralysait maintenant alors que j'envisageais toujours l'option de décamper par la porte d'entrée ou alors courir pour le téléphone ? Allais-je seuleument m'y rendre ? Si nous devions nous battre je doutais de mes chances. À mon plus grand malheur, je n'étais pas exactement bardée de muscle, n'ayant jamais été une grande admiratrice des salles d'entrainement.
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Haruki s’était vraiment approchée de la médecin, se moquant de son espace personnel. Après tout, il s’agissait de son grand frère, et la policière était prête à tout pour mener son enquête, obtenir des réponses et enfin trouver un semblant de paix.

Lauren semblait cependant assez mal à l’aise en voyant le visage présent sur la photo, et tout dans sa réaction le laissait paraître. Un peu comme s’il n’y avait plus de filtre en fait. Alors que la brune allait lui poser une question, une vive douleur lui transperça la cuisse.

La pétasse ! Elle avait osé l’attaquer ! Une lueur de colère passa vivement dans les yeux de Haruki qui retira ce qui avait servi à la ville de la recoudre. L’aiguille tomba au sol tandis qu’elle se précipitait vers la médecin, quitte à rouvrir ce qui venait d’être refermé.

- Ecoute-moi bien, je n’ai utilisé ni la violence, ni la force pour t’approcher, donc j’espère que tu pourras répondre à deux ou trois questions sans que je n’ai recours à tout ceci.

Que Laure ne la force pas à lui mettre la tête dans le mur ! La policière avait arrêté de s’approcher, ne bougeant presque plus. Non pas parce qu’elle avait peur de se prendre un coup de manette, mais plus pour laisser sa cible respirer et récupérer de ses émotions.

- Ce type était mon grand frère, et je cherche juste à savoir ce qui lui est arrivé. L’hypothèse du suicide n’est pas plausible. Pas en connaissant Yoichi ! Lorsqu’on a fait le trie dans ses affaire, nous sommes tombés sur un de ses carnets et ton nom était noté dedans. Je suis certaine que tu es l’une des dernières personnes à l’avoir vu en vie. Je ne t’accuse pas avant que tu ne me balances ton arme à la gueule. Tout ce que je veux savoir, c’est est-ce qu’il était bizarre avant d’être suicidé ?

Ouais, il avait été suicidé et personne ne pourrait faire changer son opinion là-dessus. Il y avait trop de zone d’ombre !

Un suicide déguisé. Par quelqu’un de suffisamment proche de la police et de son frère. Cette hypothèse avait au moins le mérite d’exister, et de lui permettre de faire des choix, approcher plus une personne qu’une autre.

La mâchoire un peu contractée, Haruki était restée derrière la table en attendant une réponse.

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