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Hakumei
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Zeiichi Hasegawa
maître jedi des casseroles
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Mojo-Jojo's chill adventures || 22 juillet || Solo  C18p
Citation : " Donne-moi une craie blanche j'veux plus noircir le tableau "
Mojo-Jojo's chill adventures || 22 juillet || Solo  Rvil
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Zeiichi Hasegawa

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Citation : " Donne-moi une craie blanche j'veux plus noircir le tableau "
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Quand le chat n'est pas là
Les souris sortent en bande organisée.


22 juillet.

Par les temps qui courent, il ne fait pas bon d’être un Yakuza sur Kobe. Cela tombe bien, Zei n’en était pas un. Il devait être aux alentours des 13h lorsqu’il pointa le p’tit bout de son nez à l’air libre, quittant le centre commercial dans lequel il singeait son employeur. Toujours en tenue de travail – rien de bien formel, simplement quelques vêtements et chaussures sombres, casquette, masque en dessous du menton, une boisson de glace pilée à la main, ses pieds l’avaient vaguement mené jusqu’à la place de Kiku. Il avait entendu dire qu’une manifestation se préparait en réponse aux élections. Mhh. Quelle perte de temps, si vous voulez son avis. Ou plutôt, une tendre hypocrisie qui le faisait doucement sourire. Planté là, à quelques mètres de la foule qui se densifiait au fil des minutes, la paille coincée entre ses lèvres, le pleutre toisait les participants de ce joyeux attroupement avec un certain… Dédain.

Une part de lui ne comprenait pas ce soudain élan de révolte. C’est historique : le pouvoir japonais a été parasité depuis longtemps. L’intrication des Yakuza avec la politique est un fait que personne n’ignore. Simplement, jusqu’à présent, la plupart ont préféré fermer les yeux. Après tout, dans certaines circonstances, ces petits business man crapuleux sont bien pratiques, non ? Ils sont un mal nécessaire pour maintenir un certain équilibre, non ? La plupart sont mêmes des personnages publiques adulés dont les manga romantisent les exploits, non ? Tssk. L’attentat d’Uzume est regrettable, mais ce n’était là qu’une face cachée de l’iceberg qui était remontée à la surface. Pourquoi diable étaient-ils tous si indignés et surpris ? Et surtout, pensaient-ils ne serait-ce qu’un instant que leur manifestation aurait une quelconque utilité ? Le pouvoir, l’économie, les commerces légaux, illégaux, tous badinent depuis bien trop longtemps avec la pègre pour pouvoir espérer les dissocier. Au mieux pourraient-il obtenir des excuses publiques, larmoyantes et dramatiques, faites de promesses et de bonnes résolutions pour l’année 2023 ? Tout ceci n’est qu’une mélodie de charmeur de serpent.

M’enfin. Retroussant sa manche, Zei jeta machinalement un coup d’œil à la montre tournée à l’intérieur de son poignet. 13H15. Ce joyeux cortège présentait tout de même quelques opportunités et il n’était le seul à avoir entendu parler de cet alléchant en-cas. Il ne faisait aucun doute que quelques malfrats d’Aono se joindraient à la fête, quand d’autres profiteraient de la diversion pour se faire les poches. Exactement comme ces pimpants freluquets avec qui il échangeait quelques mots. Les groupuscules se font et se défont à Sanda et une grande majorité avait un intérêt commun : le pognon. Les plus petits notamment. Ces criminels en devenir étaient une mine d’or pour notre ami Zei qui se faisait un plaisir de les prendre par la main pour rouler joyeusement vers de nouvelles aventures. D’ailleurs, peu se doutait de la quantité de dissidents qui avaient déjà envahi les rues de Kobe…

Un dernier regard au cortège qui s’apprêtait à quitter les lieux, il remonta le masque sur son pif et tourna les talons. Il avait du pain sur la planche. Puisse le sort vous être favorable ~

||*||

L’occasion était spéciale, néanmoins la prudence était de mise. Un cambriolage en plein jour, bien que l’attention soit détournée, ne se faisait pas sur un coup d’tête. L’opportunité était simplement trop belle pour la louper.

Il devait être aux alentours des 14h lorsque Zei s’alluma une clope dans un recoin de Fujin.

Deux gugusses de Sanda devaient le rejoindre. Zei n’avait pas spécialement pris la peine de retenir leurs prénoms, quelques sobriquets affectueux feront amplement l’affaire. Les deux malandrins en question, d’ailleurs, ne tardèrent pas à pointer le bout de leur nez.  Tout comme Zei, ils ressemblaient tout au plus aux dealers de shit du bas d’ta rue. Ceux qu’t’entends négocier le prix d’une barrette en groupe de cinq juste avant de t’engouffrer furtivement dans le hall d’entrée.

D’après ce qu’il savait, Mojo et Jojo  - nous y voilà – faisaient partie d’un groupe naissant, principalement lié au commerce de produits illicites mais, pour pouvoir s’étendre et fructifier, ils avaient pour le moment principalement besoin de fonds. Depuis son arrivée il y a 2 ans, Zei avait quelques peu vagabondé à droite et à gauche dans les deux villes ennemies à la recherche de combines qui satisferaient son avidité dévorante de rébellion et de liberté. Ainsi, c’était un peu le hasard qui l’avait mené à démarrer les festivités parmi les freelancer dédaignés. A présent, quand l’occasion se présentait, il lui arrivait encore de frayer avec « les vrais méchants de l’histoire ». Son commerce d’amphétamines et autres substances directement en concurrence avec celles de la mafia locale se faisait notamment grâce à eux.

14H15. Écrasant un énième mégot sous sa chaussure, le joyeux petit groupe se mit en action. Il valait mieux ne pas trop traîner et ne surtout pas être surpris à roder. Étonnamment, Zei était plutôt un habitué des lieux, en raison de son obsession maladive à se trouver un ou plusieurs squats dans chaque district de Kobe.

Il ne savait pas grand-chose des deux malfrats qui lui emboîtaient le pas. Si c’n’est qu’ils étaient membres de ce groupe naissant et espéraient obtenir une bien futile reconnaissance en ramenant quelques pots d’vins au grand manitou… M’enfin, le pourquoi du comment il s’en battait les yeuks. Le fait est qu’il avait repéré une maison, il y a quelques jours de cela, alors qu’il furetait à droite et à gauche. Aucun signe de vie, le courrier toujours dans la boite aux lettres, après avoir fait plusieurs fois le tour en quelques nuits d’insomnie, Zei avait rapidement supposé que les lieux étaient désertés.

Les habitations de ce quartier était plus anciennes, les systèmes de sécurités, si existants, plus rudimentaires, qui cassaient pas trois pattes à un canard. D’autant plus qu’un étrange climat de sécurité régnait au Japon. Peu de crimes par effractions étaient rapportés, de ce fait, la plupart des habitants trottinaient joyeusement dans le monde des bisounours le museau en l’air. Il n’empêche qu’un brin de présence d’esprit ne leur ferait pas de mal, après tout, si la plupart des forces policières étaient accaparées par le cortège, toutes n’étaient pas localisée à Uzume. Jojo était désigné pour s’occuper du carrosse, Mojo suivait Zei comme son ombre, qui s’était déjà amusé les jours précédents à traficoter une fenêtre. Simple, efficace.

L’opération ne devait pas se dérouler en plus de 20 minutes. Il était hors de question de retourner toute la baraque. Malgré un flagrant manque de finesse, Zei était plutôt méthodique et consciencieux quand il s’agissait de faire des bêtises. D’autant plus qu’il n’en était pas à son premier cambriolage et remerciait chaque jour le ciel les japonais et leur obsession pour amasser leur pactole en liquide. Le saint Graal : ce fameux kinko, coffre-fort personnel, réputé inviolable, contenant les économies de toute une vie. Le premier objectif était de mettre la main dessus. Il n’y avait pas 36 mille endroits pour le cacher… Encastré dans un mur, derrière un tableau, dans un placard ou encore… Caché sous le plancher ! Bingo ! Le précieux coffre laissé aux mains expertes de Mojo, Zei continua son petit room tour, en quête d’objets de valeurs ou de cachettes improbables, passant du frigo, aux chaussures, aux enveloppes planquées au fond des tiroirs, bouteilles vides, hotte de ventilation… Le vaurien était devenu expert en cachettes insolites et s’amusait à tenir une liste de toutes ces chasses au trésor inédites ~

17 minutes. Mojo esquissa un signe à Zei, tandis que Jojo faisait le guet. RAS. Le coffre avait cédé, parfait. Les sacs bien remplis de tout ce qui avait un semblant de valeur, l’intrépide duo s’empressa de rejoindre le carrosse avant qu’il ne se transforme en citrouille… Le cocher mit immédiatement les voiles en direction de Sanda, où le butin serait départagé. Zei n'était pas particulièrement avide de pécules, mais avec 40% de butin en poche, il repartit avec la conclusion d'un partenariat. De quoi lui ouvrir de belles, dangereuses et enivrantes perspectives d'avenir. ~ Peut-être y trouverait-il enfin ce qu'il recherche, ce qui semble constamment lui manquer, qui l'obsède sans qu'il ne parvienne à mettre un mot dessus et qui ne se révèle qu'à la seconde où il franchit cette ligne fatidique qui lui susurre tendrement cette promesse de mise à mort.

||*|

~ Lalilalila une mélodie douce et étrange,
Elle m'a séduite alors que j'aurai pu l'obtenir de n'importe qui,
Je me languissais de plaisir, mais tu vois bien que j'ai perdu la raison ~

@-}--
 

PRETTYGIRL



ZEII'S VOICE || SPEAK IN #336699

« Ceux qui ne marchent pas avec moi peuvent aller se faire amputer »

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