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Kenji Yumeda
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Kenji Yumeda

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PAS DE NÉGOCIATION POSSIBLE

ft. Mia

La nuit a été très revigorante et même si je n’ai pas beaucoup dormi ce matin, j’ai un sourire con de débile heureux d’avoir retrouvé ma bien-aimée. Nous avons bien essayé de ne pas trop faire de bruit mais il semblerait que ce ne fut pas assez.

« Vous êtes sérieux tous les deux ?! Vous auriez pas pu aller faire ça ailleurs hein, vous êtes dégoûtants ! Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit à cause de vous ! »

Mon sourire de débile heureux a peu à peu disparu pour laisser place à la honte.

« Désolé ma grande… Je viens te chercher ce soir à la sortie des cours, et nous allons passer la soirée rien que tous les deux d’accord ? »

« Si tu veux. »

J’ai une idée pour essayer de retrouver ma relation avec Ayako, de ce fait, il me semble important que je la récupère moi à la sortie des cours. Je lui offre un sourire avant de préparer un semblant de petit déjeuner rapide, mais elle tourna la tête. J’ai bien compris, elle me boude encore… Il va quand même falloir que l’on change assez rapidement de logement et espérer en avoir un plus grand pour permettre à Ayako d’être plus tranquille, et nous aussi par la même occasion. Je l’ai déjà assez choqué comme ça avec mes paroles hier, alors de nous avoir entendu alors qu’on avait essayé de faire attention… Comment dire que… Enfin, après un petit déjeuner rapide, la prise de mes médicaments et une douche que j’ai dû expédier en moins de dix minutes pour que la jeune adolescente ne soit pas en retard à l’école et une bonne dose de crème sur mon tatouage, me voilà fin prêt à conduire. J’ai changé de plaque d’immatriculation mais je pense que la voiture est encore trop reconnaissable. Il n’y en a pas beaucoup des Lexus dans le coin. Je devrais peut-être demander à changer de voiture aussi pendant que j’y suis.

Le trajet se passa plutôt silencieusement jusqu’à l’école de la demoiselle qui quitta la voiture sans demander son reste. Un rapide geste d’affection avant que l’on ne prenne la route avec Mia pour la villa. Je commence à être nerveux car forcément, je ne sais pas ce qu’il va en être. Il est tôt donc peu de monde, ce qui est plutôt une bonne chose. Je ne devrais pas tout de suite croiser Ryuji et je n’ai pas eu vent que Kana soit rentrée. Mais bien entendu, on ne sait jamais. Il y a toujours des mauvaises surprises qui me tombent dessus quand je reviens ici. Akone fut le premier à nous accueillir, à m’accueillir avec une étreinte plus que chaleureuse. On dirait que je lui ai manqué.

« Aniki ! Enfin, te revoilà. Tu aurais au moins pu me prévenir, que je ne me fasse pas un sang d’encre ! Ton père n’arrêtait pas de me harceler pour que je te retrouve et de surcroit, j’ai harcelé ta copine en pensant qu’elle au moins, elle saurait… »

« Si on pouvait éviter les remontrances, ce serait cool… Je suis là à présent. Je suppose que mon oncle, enfin notre Oyabun attendait avec impatience que je me pointe ce matin. »

« Oui, j’ai vu ta voiture hier au salon de tatouage du coup je l’ai averti que tu étais rentré. Merci car tu m’as permis de passer une bonne soirée avec ma famille. »

« Ah ça ne m’étonne pas de toi… Fidèle au poste. Bon tant mieux, je pense à l’avenir que tu auras plus de temps libre pour pouvoir profiter d’eux. »

« Oui, enfin Oyabun m’a chargé d’être le chauffeur officiel de Mia et d’être à côté quand tu auras du sale boulot à faire. »

« Hum… chauffeur officiel de Mia ? Ah je crois que ça c’était avant qu’il ne sache ce que je vais lui annoncer. Tu es démis de tes fonctions de chauffeur Akone ! »

Okay techniquement, ce n’est pas moi qui décide et mon ancien lieutenant et ami le plus proche me le rappelle en me donnant un coup sur la tête et en m’appelant Crétin. Je ris légèrement, je pense qu’il a dû voir ma nervosité. Cela suffit plus ou moins à me calmer un peu. Je ne devrais pas être nerveux, ne rien avoir à craindre mais j’ai trop de questions sans réponses pour le moment et je ne sais pas ce qui va encore me tomber dessus. Enfin, bien sûr mon oncle est aussi un pion dans la balance du Yamaguchi. Il finit par nous accompagner jusqu’à mon ancien bureau qui est devenu le sien. Je toquais, il répondit et nous entrâmes. Je vis immédiatement deux cartons posés sur le sol, à côté du bureau. Je suppose que ce sont mes affaires puisque pas mal de choses ont disparu. L’homme sourit, debout accolé au bureau, dans son costume gris clair.

« Kenji, mon cher Kenji et sa copine ! Je me suis demandé si j’allais envoyer mes lieutenants à tes trousses en voyant que tu ne rentrais pas. Akone, tu peux nous laisser seuls. »

Le jeune homme s’éclipsa et nous voilà en tête à tête si je puis dire avec mon oncle, notre nouvel Oyabun. Ce dernier se déplaça pour venir me prendre dans les bras, sans que je ne m’y attende.

« Ha fiston ! Tu aurais pu quand même me prévenir que tu étais rentré ! Tu vas bien ? Tu n’es pas tombé malade pendant ton petit périple j’espère ? Franchement, le temple des moines Yakuzas, excuse-moi mais j’en rigole encore. »

« Eh bien merci, je vois que même toi tu n’as pas compris le message derrière mon petit périple comme tu dis… »

« J’ai bien compris Kenji… Je sais que tu n’allais pas bien du tout et que tu te sentais complètement oppressé par tout ça. J’ai juste trouvé ça hilarant que toi, tu ailles trouver les moines Yakuzas puisque ce n’est pas franchement dans ta nature, faut dire ce qui est, d’aller prier ou faire des offrandes au temple. »

« Au fait, tu peux démettre Akone des fonctions de chauffeur pour Mia. On va se marier, donc je pourrais être son chauffeur. »

« Wait ? Attends quoi ? J’ai bien entendu ? Oh Fiston, ça ne m’arrange pas ces histoires-là. Enfin, quelque part, tu as déjoué une partie du plan que j’avais pour toi. Ça change la donne de savoir cela. »

« Ce n’est pas comme si tu avais dit que tu avais des projets pour nous deux après tout. Tu es mon Oyabun, j’ai beaucoup de respect pour toi et je suis prêt à me sacrifier pour la famille, à faire le sale boulot comme je l’ai signé dans notre accord, mais tu ne m’enlèveras pas non plus ma vraie famille qui est Ayako et Mia. »

« Je n’avais pas prévu de vous marier dans l’immédiat enfin. Je veux que vous travailliez tous les deux au salon de tatouage. Mia, tu auras une autre mission. Trois soirs par semaine, je veux que tu te rendes à Uzume dans le dernier Pachinko que nous possédons. Akone t’y emmèneras puisque je ne le démets pas de ses fonctions de chauffeur. Nous manquons d’usuriers, tu seras l’un d’entre eux. Je compte sur ta discrétion, après tout, tu as toujours été réputée pour cela au sein du Yamaguchi. Nous ferons ta cérémonie officielle d’intronisation un peu plus tard. Kenji, quant à toi, je t’appellerais quand j’ai besoin pour le sale boulot. Pour l’instant, c’est calme mais je sens qu’il y a quelque chose qui se prépare. »

Je vois… Ça ne m’arrange pas trop ça que trois soirs par semaines, Mia soit obligée d’aller chercher l’argent auprès des créanciers qui ne veulent pas payer… Il ne me reste plus qu’à espérer que ce ne soit pas pendant ces soirs-là que je vais avoir du travail à faire. Mon oncle passa ensuite derrière le bureau pour s’y assoir et nous laisser voir un magnifique échiquier en ébène avec les pions placés à certains endroits.

« Je suppose que l’on est tous pions non pas du Yamaguchi-gumi en lui-même, mais bien de la branche Yamaken-gumi ? »

« Tu as tout à fait compris Kenji… Le chef nous permet de rester dans le complexe du GinRyu-kai mais c’est bien lui qui tire les ficelles derrière. Bref, l’échiquier en réalité concerne les semaines qui vont venir. De tous les membres qu’il y avait dans le clan initial, seuls six m’ont donné allégeance et sont restés. Les autres sont partis du clan. Tu sais ce que ça veut dire Kenji ? »

« Eh bien, déjà que l’on n’était pas beaucoup, une vingtaine seulement, on se fait complètement englober et le clan n’existe plus. Je deviens donc un membre du Yamaguchi/Yamaken-gumi. En soit, ça ne me dérange pas. C’est juste la suite qui ne va pas me plaire. »

« Oui, tu vas certainement avoir une cible dans le dos dès à présent fiston… Tout le monde est au courant de nos liens et quoi de plus intéressant pour un traitre que de prendre en victime la famille de sang pour remonter à l’Oyabun, et le faire tomber. »

« Ce sera différent cette fois-ci mon oncle. Je peux donner l’alerte si je suis en mauvaise posture ; Miko était trop jeune pour comprendre ce qu’il lui arrivait. Tu n’aurais pas pu être là à temps… »

« Qui me dit que quand je serais au courant, il ne sera déjà pas trop tard ? »

« Allons mon oncle, la technologie a évolué. Tu es un homme intelligent pour savoir que nous avons le meilleur spécialiste du tracing et hacking dans nos rangs. A moins que lui aussi ait décidé de passer à l’ennemi… »

« Tu ne me convaincs absolument pas. Non, le frère d’Akone, Daisuke est resté fidèle au clan, et il m’a même avoué qu’il préférait que ce soit moi l’Oyabun que toi, au vu de ton problème de discipline flagrant ces derniers temps. Enfin, toujours est-il qu’il va falloir que tu fasses très attention Kenji… Akone sera toujours à côté quand il ne servira pas de chauffeur pour Mia. »

« J’ai compris… J’ai une demande spécifique à faire. »

« Parle. »

« Peut-on avoir un appartement plus grand proche du salon de tatouage ? Ce serait beaucoup plus simple et stratégiquement parlant, les risques d’escalade avec de potentiels traitres devraient être un peu diminués à la vue de la fréquentation du quartier. »

« Tu marques un bon point, j’y ai pensé également. Le problème, c’est que vous n’êtes pas non plus assez nombreux dans ce quartier si une rixe arrivait par malheur… Et mes hommes mettraient du temps à arriver. Tu sais que l’on n’a pas forcément les moyens pour vous trouver un appartement plus grand. Pourquoi tu veux plus grand ? »

« Hum… Comment dire… »

Je devins rouge comme une tomate avant de détourner le regard. Il se mit à rire car bien entendu, il avait compris le problème.

« La petite a entendu vos ébats. Je vois hahaha. Une suggestion Mlle Evans ? Après tout, il en va de votre sécurité à vous aussi… »



Voiture de Kenji:


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Kenji Yumeda


Le lit complètement intact, c’est surtout la couette qui s’est terminée en un million de plis au sol. On a dû s’endormir aux petites heures du matin, puisque je n’ai pas vérifié mon téléphone depuis le départ du salon de tatouage hier. Visiblement, on est d’une nullité à ne pas faire de bruits mais j’avais bien dit ‘’essayer’’. Je n’ai rien mentionné devant Ayako toutefois, je retenais mon rire devant ses agacements. Pauvre chouette, on est tout de même désolés. Elle comprendra lorsqu’elle sera en âge de...ah. J’espère ne pas avoir cette discussion avec elle. Il y a de fortes chances que ce soit moi, puisque son père n’est pas très pratique dans ce genre de situation; juste à voir hier. Je n’ai presque rien mangé avec ce stress énorme et pour une fois, on peut me juger en présence du cuisinier. C'est surtout rendu dans la voiture que mon air sérieux revient, ou plutôt angoissé. Dans moins d’une heure on saura ce que veut vraiment le nouvel Oyabun de notre vie. J'agrippe la poignée de porte avec force. Sentant mes ongles dans ma paume, je relâche, enlaçant mes doigts.

La dernière fois que j’étais venue ici, Kenji avait disparu quelques semaines plus tard. Je n’ai rarement aimé les grands endroits, où à chaque coin il peut se pointer quelqu’un non désiré. D'ailleurs, je n’ai jamais rencontré, ni croisé son oncle au bar à hôtesses. Pourtant il fait partie des Yamaguchi, enfin bref. Cette place me fout les jetons juste à y penser, sauf qu’on est devant le grand grillage et j’ai envie de gerber. D’un petit sourire en coin, je regarde Akone. J’aurais fait comme lui, ça va de soi mais quand même, pas obligé de me le rappeler à chaque fois. Il arrive tout de même à me faire rire aussi, ce n’est pas lui qui prend les décisions, il aura de la difficulté à s’y habituer. On ne va pas s’éterniser davantage, on doit entrer dans la villa. C'est étrange de repasser dans les couloirs, le bureau qui n’est plus le sien. À première vue il semble plutôt sympathique, mais je reste sur mes gardes, sachant très bien qu’il a décidé de notre sort.

Mon cœur manque un battement en mentionnant le mariage. Vraiment je ne m’y habitue pas, ça ne fait que douze heures. J'essaye d’être impartiale, mon regard qui se tourne de gauche à droite pour ne dire un mot. Je veux croire que le temps est relatif, sauf que dans l’immédiat, il me faudrait une définition. Mes yeux se plongent dans ceux de l’Oyabun lorsqu’il mentionne mon nom. Déjà que je n’ai plus le bar, c’est d’une évidence que je ferai autre chose et cartes sur table, c’est maintenant qu’on le dit. Un léger sourire à ce compliment, je n’ose pas faire de révérence en signe de gratitude sur le moment. Trois fois par semaine au même endroit, ce n’est pas la discrétion. Je sens déjà Kenji fulminer à ce choix, il voudrait que je reste au salon de tatouage, c’est plus sécuritaire. Certes, je sais me défendre physiquement, en plus d’un flingue et si Akone reste dans les parages, je ne vois pas où il y aurait un problème.

En tentant en vain de retenir mon rire face à la réaction de Kenji, je reviens à moi-même lorsqu’on me demande enfin mon avis. Depuis le début de la discussion je laisse défiler les informations, ce qui serait plus juste.

-Disons que deux dragons qui se retrouvent, ça fait beaucoup de flammèches, sans vous faire de dessins. En premier lieu, j’ai conscience que ça prend certaines minutes entre Fujin et Uzume, autant avec Koyane. J’avais choisi cet appartement avant de connaître Kenji, alors il est fait pour une personne, voire deux. Si j’étais un traitre, je n’enlèverais pas Kenji mais Ayako ou moi, on est des prises plus faciles malgré savoir me défendre. Mis à part ceux de Sanda, il y a trop de monde à Uzume pour créer un enlèvement. Je suis souvent malade en voiture. Plus le salon de tatouage sera proche, plus ça aidera. Puis, si la famille s’agrandit un jour, on n’aura pas à déménager une énième fois.

J’ai bien dit ‘’si’’, parce que ce n’est pas le sujet dont on parle en ce moment. Ça ne fait qu’un poids dans la balance et puis, autres choses me contrarient.

-Si on fait une cérémonie d’intronisation pour moi et que six personnes ont porté allégeance, ça fera sept, n’est-ce pas? Trois fois par semaine à la même place, ce n’est pas un peu excessif? Le quartier n’a pas d’autres endroits rapprochés? Sans vous offenser, j’aurais une seule question importante. Si Kenji est en eaux troubles, pourrai-je aller le chercher?

Si on travaille ensemble au salon de tatouage, il pourra me dire avant de partir où il se rend. Malgré mon mécontentement, je serai plus rassurée de savoir l’endroit et sans nouvelles, ce sera moi la première à fouetter Akone pour conduire. C'est pourquoi je soutiens le regard de l’Oyabun pour la première fois de ma vie, ce n’est pas une question ni une demande, une affirmation transformée et de son intelligence, il comprendra où je veux en venir.
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Kenji Yumeda
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ft. Mia

J’observe Mia pour savoir comment elle va réagir, ce qu’elle va bien pouvoir dire à mon oncle. Les mains dans les poches, j’écoute attentivement. Elle est intelligente et sait très bien effectivement, que c’est davantage elle ou Ayako qu’il faut enlever pour m’atteindre et ainsi l’atteindre. C’est un effet boule de neige car qui dit : enlèvement d’Ayako ou d’elle, dit que je vais foncer à corps perdu pour les retrouver, et dit que ça peut mettre en danger le chef du clan. J’aime toujours autant le côté brillant de Mia ; il m’avait manqué pendant ma petite disparition, entre autres choses bien entendu. La sagesse incarnée qui sait m’arrêter dans mes folies, quand il le faut. Je faillis cracher ma salive quand j’entendis ma fiancée dire « si un jour la famille s’agrandit ». Ho, je n’étais pas prêt pour ça dis donc ! Mon oncle se mit à rire en voyant ma tête reprenant ensuite son sérieux pour pouvoir lui répondre.

« Oui effectivement, ce serait plus facile de kidnapper Ayako ou toi Mia. Cela dit, je crois bien que certains du clan ont quelques affaires personnelles à régler avec Kenji… Cela ne m’étonnerait donc pas qu’ils veuillent s’en prendre à lui directement au lieu de chercher des noises à la petite. Je vous ai aménagé des horaires spécifiques au salon de tatouage pour que vous puissiez aller chercher Ayako et l’emmener à l’école. Ce serait certainement trop voyant si quelqu’un d’autre du clan faisait ce boulot. »

Ah, intéressant. Il prend en compte Ayako dans son plan pour nous deux et ça me satisfait, ça me rassure disons. Sans doute que comme ça, il y aura moins de chance qu’elle se fasse kidnapper par quelqu’un. Enfin, ça peut toujours arriver si Mia ou moi n’arrivons pas à l’heure exacte de la fin des cours mais je préfère ne pas envisager cette possibilité. On ne sait pas ce que les types de Sanda ou même les traitres ont dans le crâne, il vaut mieux que j’étudie de près toutes les possibilités.

« Je tâcherais de vous trouver un appartement proche du salon de tatouage. C’est effectivement le plus simple pour garantir la sécurité de tout le monde. »

Je n’ai rien du tout à ajouter à ce que mon oncle a dit alors je me tais simplement et salue cette décision de nous trouver un appartement proche du salon de tatouage avec joie. Si on peut aussi éviter d’utiliser la voiture, c’est bien. Et puis Uzume, j’ai plus ou moins la garantie qu’aucun guet-apens ou piège ne puissent arriver en pleine journée. Je dois bien avouer que cela me rassure grandement. Mia pose pas mal de questions et je fais une grimace, m’attendant à la réaction de mon oncle. Bizarrement, il ne s’emporta pas du tout comme j’aurais pu le penser car trop de questions mais il se contenta de sourire.

« Cela fera sept membres au total dans le GinRyu-Kai oui à prêter allégeance au Yamaguchi. Disons que les flics ont fait fermer les autres pachinkos et que c’est le seul qui nous reste dans le quartier d’Uzume. Il faut que je voie si à Koyane, ils ont des besoins. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent. Je te recontacterais pour cela. Dommage que l’on ne soit pas à Kyoto… »

Il soupira avant de me regarder à nouveau puis regarder Mia.

« Pour répondre à ta question, bien que cela m’ennuie complètement et que je serais tenté de refuser que tu ailles chercher Kenji s’il se trouve en eaux troubles, si on ne le localise pas trop loin, oui, tu pourras aller le chercher. Sinon, non car il ne sera jamais censé être seul sur les missions que je lui donnerais. Il sera sous la responsabilité d’un de mes plus vaillants lieutenants. Kenji, c’est fini d’agir en solo à ta guise, pour ne pas impliquer tes frères d’armes. On est une famille et on dirait que tu l’as oublié. »

« Mia… Si tu viens me retrouver, qui prendra soin d’Ayako pendant ce temps-là ? Mon oncle, j’ai bien compris… »

« Oui tu as bien intérêt à avoir compris. J’attends de toi que tu agisses en vrai Yakuza. Prendre soin des civils, être moins vulnérable en présence de ta dulcinée, plus impitoyable et obéir aux ordres, au lieu de n’en faire qu’à ta tête. Il est passé où le dragon ? »

Être ce que je n’ai jamais aimé être… Redevenir la petite terreur qui dans ses jeunes années de Yakuza mettaient la raclée à quiconque ne voulant pas payer ? Celui qui pouvait trouer n’importe qui sans lever le moindre sourcil ? Celui qui a tiré sans la moindre hésitation sur son soi-disant meilleur ami d’enfance ? Non. Je ne veux pas redevenir cet homme.

« J’ai changé mon oncle… Je ne compte pas redevenir cet homme sombre qui tapit au fond de moi depuis toujours. »

« Ho pauvre enfant, tu es un Yakuza depuis ta naissance et tu ne pourras jamais te défaire de cette identité. Je sais très bien que tu aimes frapper ceux qui touchent un seul cheveu de ta dulcinée, de ta fille adoptive ou de ton petit frère. Ne viens pas me dire le contraire. J’attends donc de toi que tu agisses de la sorte quand c’est nécessaire, pour le bien de ta famille et parce que tu veux protéger ton Oyabun, au prix de ta vie. Bref, je dirais que tous les détails ont été réglés pour ce matin. »

Dit comme ça, il a encore clairement tapé là où ça fait mal. On ne peut pas non plus dire que je sois le parfait soldat prêt à mourir pour son chef. Peut-être parce que j’étais l’héritier jusqu’à maintenant et que puisque j’étais le prochain à devenir chef, que c’était mon père de sang qui dirigeait le clan, je n’avais pas forcément besoin d’être ce petit soldat prêt à mourir pour lui, pour la famille. Mais mon oncle n’est pas mon père. Une seule faute et il n’y a pas de seconde chance. Ou s’il y a seconde chance, c’est pour vivre un calvaire plus grand. Je me mords la lèvre tant je déteste cette partie de son caractère. Toujours à manigancer quelque chose, à manipuler son monde pour arriver à ce qu’il veut. Je ne suis qu’une simple marionnette pour lui finalement. Encore une fois, je ne suis rien pour personne au sein de ce clan. Je n’ai même pas la possibilité de fuir du clan, même en emmenant Mia et Ayako avec moi. Ses hommes pourraient très bien nous retrouver, s’en prendre à Akone et sa famille pour faire pression sur moi. Bref, encore une fois, je suis pieds et mains liés même s’il a aménagé nos horaires pour la protection d’Ayako et qu’il s’enquiert de ma santé. Pour la première fois depuis le début de notre entretien, je regarde mon oncle droit dans les yeux avec un regard plutôt froid.

« Fiston, inutile de me regarder comme ça, tu sais très bien que j’ai raison. Si tu voulais vraiment fuir ton destin, tu aurais eu mieux fait de rester chez les moines Yakuzas, ne jamais revenir à Kobe et ne jamais me proposer de devenir chef de clan à ta place. Vos emplois du temps. »

Il nous remit deux papiers avec notre emploi du temps au salon de tatouage. Similaires, je termine plus tôt pour pouvoir aller chercher Ayako à l’école. Je soupire avant de prendre la main de la jeune femme et tournant les talons pour partir de ce bureau.

« Tu ne récupères pas tes affaires ? »

« Tu n’auras qu’à les envoyer à notre nouvel appartement… »

« Ne m’en veux pas Kenji, je mets juste en lumière la vérité. Et au fait, j’espère que tu es ravi d’être le comptable du salon. Toi qui aimes les chiffres, c’est le travail parfait pour te rendre utile et préserver ta couverture dans les finances, tu ne trouves pas ? »

« Si tu as fini, on a d’autres choses à faire. »

La seule chose qu’on a à faire, c’est d’aller bosser en fait. Et accessoirement, commencer à réfléchir à ce que l’on veut faire comme mariage. Puis je dois aussi m’occuper de dessiner le tatouage pour Mia. J’espère bien que les gars me laisseront faire son tatouage. Je n’accueille pas franchement l’idée d’être le comptable comme une bonne nouvelle, j’avais espéré être un des tatoueurs mais bon. Je suppose que c’est ma punition pour être rentré tard de mon escapade, et pour avoir perdu tous mes privilèges à son avantage.

Quittant son bureau assez rapidement, ne voulant pas rester dans le même endroit que ce dragon, quelques pas dans le couloir et je fus pris comme d’un malaise. M’asseyant un instant au sol contre le mur, je finis par regarder Mia en tremblant légèrement. Merde, c’est la première fois que ça me fait ça.

« Je n’ai jamais autant flippé pour ma vie que ce matin… Me voilà encore un pion dans le jeu des puissants. Je ne redeviendrais pas cet homme que je n’ai jamais aimé être. »

Je finis par me relever en prenant une grande inspiration, prêt à sortir de la villa. Ah non, je dois passer par ma chambre pour y faire mes cartons d’abord… Je soupire grandement avant de me diriger vers ma chambre. Celle que j’ai enfin quitté pour un endroit meilleur où il n’y aura plus de pression permanente. Au moment où nous arrivions à ma chambre, je sentis un poids me faire basculer, me retrouvant de nouveau au sol, écrasé sous le poids de ma sœur.

« KENJI ! ENFIN TU ES RENTRÉ !!!! »

« K… KANA ?! »

« Ça fait longtemps que tu es rentré ? »

« Depuis hier… Tu peux te relever s’il te plait ? J’aimerais bien finir ce que j’ai à faire ici et me casser une bonne fois pour toutes. »

« Mooo pourquoi tu es parti ? Et sérieux, pourquoi tu as refilé le job à oncle Makoto ? Père est vraiment furieux contre toi. »

« Et bien qu’il le soit encore, il sera sans doute encore plus furieux quand il apprendra que je vais me marier. »

« WAIT WAIT WAIT ?! Mon petit frère va se marier ?! Sérieux ???!!! Vous avez déjà prévu l’endroit où vous voulez le faire ? Est-ce que tu vas inviter les membres restants du clan ? Et qui sera ton témoin ? Mia, je peux être ta demoiselle d’honneur ? Tu as déjà prévenu Ryuji ? »

« Tout doux l’excitée… On n’a rien décidé, ça fait seulement 12 heures que je lui ai demandé hein… Et non, je n'ai pas encore prévenu Ryuji. »

« Hum je vois. Appelez-moi quand vous aurez besoin d’aide. »

« Hein ? Euh non… Je pense qu’on peut s’occuper de notre mariage nous-mêmes… »

« Hors de question ! C’est moi qui m’en occupe ! Sorry, j’ai écouté votre conversation avec notre oncle… Je suis partie au bout d’un moment à cause des types qui trainaient. Tu ne peux pas refuser ! Tu es le seul frère… qui va se marier… Laisse-moi au moins faire ça pour toi. »

En fait, si je réfléchis, ce ne serait pas une si mauvaise idée de lui laisser faire tout le travail d’organisation de mariage. Ça m’éviterait bien des migraines ainsi. Je regarde Mia puis finis par poser mon regard sur ma sœur après m’être relevé. Purée… Elle me fait flipper avec ses étoiles dans les yeux, le regard insistant en mode « Choisis-moi, laisse-moi être ta wedding planner ». Je finis par soupirer…

« Mia, ça te va si on lui laisse tout le boulot d’organisation ? Je ne peux décidément pas le lui refuser… »

« Voilà qui est une sage décision. Laissez-moi faire ! Je vous appellerais quand j’aurais besoin de vous pour le choix de la robe et du costume notamment. »

Est-ce que cette journée peut-elle rapidement finir ? Je soupire à nouveau en laissant Kana partir toute joyeuse. En plus, elle a tout entendu… ou du moins en grande partie, elle se dit sans doute parce que j’ai un potentiel risque de me retrouver en danger, ce n’est sans doute pas le moment pour moi de me prendre la tête à organiser un tel événement alors que je vais devoir être encore plus sur le qui-vive qu’habituellement. Enfin seul avec Mia, je la pris dans mes bras doucement avant de lui faire un bisou sur le front.

« Ça te va qu’on récupère mes affaires dans ma chambre et qu’on se casse rapidement d’ici ? Et tu voudrais vraiment qu'on ait un enfant ensemble, un jour ? »

Je rougis un peu en lui demandant cette dernière chose. Est-ce qu'Ayako accepterait la présence d'un petit frère ou d'une petite soeur dans sa vie ? Je ne m'étais pas encore vraiment posé la question mais quelque part, je serais heureux de pouvoir donner à Mia une vraie descendance.


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Kenji Yumeda


Devant son oncle, Oyabun, peu importe, je me voyais mal tenir la main de Kenji. Ce n’était pas pour le provoquer non plus, seulement pour dire que ça pourrait arriver, être enceinte. Manquait plus que je lui donne un coup de coude pour qu’il garde son sérieux. J'écoute, je comprends, restant calme le mieux que je puisse. Ce n’est pas vraiment la poisse qui nous court après mais les circonstances font que nous deux sommes plus en danger que les autres. Mon maigre déjeuner va se ramasser sur le bureau si ça continue. Je ne fais que hocher la tête à ce qui me semble logique, surtout plausible pour ne pas râler, comme Kenji me l’a dit. Tout est clair, même si je n’ai aucune foutue idée comment se passeront ces trois soirs. Les menaces je connais, et ensuite? Je prends le fric ou je tire? J’aurai besoin d’explications auprès de quelqu’un - celui à ma gauche.

Je suis surprise lorsqu’il mentionne un travail en équipe, si on peut le dire ainsi. J'ai hâte de voir qui sera l’élu, parce que les deux vont en baver. Kenji n’est pas le genre à bosser avec n’importe qui, sauf qu’avec ses derniers agissements, ça ne lui fera pas de torts le remettre dans le droit chemin. Si l’autre le protège vice versa, ça me rassure, même si un traceur GPS sera le bienvenu. L’envie de le dévisager est assez forte, je ne grince que des dents. Entre une balle dans le corps et Ayako qui peut se gérer seule quelques heures, la décision est évidente. Je suis en train de vérifier les horaires de boulot sur ma feuille qu’on me tire par la main, oubliant que mes jambes sont plus petites. Aucun mot n’a le temps de sortir de ma bouche et une simple esquisse de sourire avant d’être éjectée de la pièce.

-Hey pas si vite...

Il faudrait que j’enlève ces chaussons pour courir nu pieds. J'essaye tant bien que mal de lui agripper les avant-bras pour ne pas qu’il s’effondre mais c’est raté.

-Regarde-moi Kenji. C’est juste ton corps qui relâche la pression. Reste assis le temps de reprendre tes esprits. On s’en sort pas si mal après tout. On en reparla plus tard, ok?

Replaçant quelques-unes de ses mèches, je lui souris mais ce n’est pas trop l’endroit ni le moment de discuter. D'autant plus qu’il va me détester à lui dire que son oncle a raison sur toute la ligne. Ressortir la personne méchante, et moi trouver une manière de faire chier le monde. J'avais remarqué son angoisse depuis ce matin, sinon il m’aurait réconfortée avec un million de câlins et j’aurais mangé une assiette complète pour la gerber deux minutes après.

Mon regard va du frère à la sœur, toujours débordante de joie lorsqu’on passe de plusieurs sujets en l’espace de peu de temps. Ma nausée remonte en flèche et j’adore Kana, vraiment, sauf qu’en ce moment je veux le calme absolu – et que mon fiancé reste en vie. Je pensais demander à Ayako pour la demoiselle d’honneur, je lui confierai une autre tâche. Si on suit l’ordre, c’est elle qui aide la fiancée à préparer le mariage son enterrement de jeune fille, ce que je ne suis pas du tout prête à vivre. On manque de temps, puis tous ses arguments sont légitimes. Je ne comprends même pas comment je tiens encore debout. C'est toujours comme ça entre frère et sœur? Toujours quelqu’un qui écoute aux portes ici.

-Stop vous deux! Je veux bien que tu sois ma demoiselle d’honneur à deux conditions. C’est moi qui choisis la robe et aucune décision n’est prise avant que ça passe au conseil. Donc, tu passes au salon de tatouage cette semaine. Tu sais déjà où il se trouve puisque tu as écouté, mmh?

Je n’ai jamais vu une personne folle de joie en plus de son étreinte. Je veux bien croire que je suis petite et mince mais serrée comme ça, j’ai manqué deux ou trois battements de cœur. Je cligne des yeux plusieurs fois en la regardant s’éloigner. À force de me trimbaler partout dans la villa, mon cerveau a décidé de flancher maintenant et je pousse Kenji assez fort pour me dégager et partir vers la salle de bain. Me rendant à temps pour vomir tout ce que j’avais dans le corps, je reste proche au cas où. Au moins ce n’était pas dans le bureau ou sur Kana.

-Ça va mieux maintenant. J’ai dit ça pour être certaine qu’il accepte qu’on déménage. Mais dernièrement j’y ai réfléchi plus sérieusement alors oui, un jour. Je ne dis pas demain parce que c’est une décision qui se prend à deux. Quand tu n’étais pas là, je suis sortie un soir en boîte techno à Uzume. J'ai rencontré une fille, elle m’a faite penser à moi quand j’étais plus jeune. Un peu naïve, joyeuse, créative. Et même bourrée, elle défoncée, je me disais que je devais la protéger. Tu vois, je voulais la ramener chez elle pour qu’il ne lui arrive rien. Je me suis rapprochée aussi d’Ayako. Sans me dire qu’elle est dans mes pattes, je veux vraiment qu’elle soit là, avec nous. Tout ça me donne l’impression que j’ai mûri, même si je suis encore jeune.

Couchée sur le sol de la salle de bain, je tourne ma tête vers Kenji, appréhendant sa réaction. Peut-être qu’il ne veut pas, je peux comprendre pourquoi à cause de sa maladie ou autre chose. Il doit sans doute me trouver étrange avec les grands discours dans son ancien chez lui.

-Je fais le choix aujourd’hui d’être avec la mafia. Tu crois que c’est égoïste de donner naissance dans un monde pareil, avec ta maladie?

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Kenji Yumeda
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ft. Mia

Mon corps a finalement lâché la pression et l’angoisse qui me poursuivait depuis le matin. J’hochais simplement la tête. Oui c’est OK pour qu’on en reparle plus tard mais je sais très bien ce qu’elle va dire… Je te l’avais bien dit, ton oncle a raison sur toute la ligne. Il faut que tu te ressaisisses, tu es un Yakuza, pas une lopette. Enfin, je ne suis pas certain qu’elle me traiterait de lopette mais suis-je vraiment obligé de redevenir cet homme ? Je n’en ai tellement pas envie bordel. Je n’aime pas cette part de moi qui aime juste frapper les gens au point de les envoyer à l’hôpital. Je n’aime pas devoir tuer car j’en ai des insomnies après. Tout ça me prend la tête et le fait que Kana soit arrivée comme une excitée n’a pas arrangé les choses. Mia mit le hôla assez rapidement pour nous éviter une dispute entre frère et sœur, accueillant son idée de réunion avec le conseil avant de décider plutôt excellente. Me surprenant à rire car le conseil, bah c’est elle et moi en fait.

« Bien entendu Mia que c’est toi qui choisis ta robe ! Et mon frère va choisir son costume, pour sûr. Désolée, je suis juste trop contente pour vous deux. Ho, je savais déjà où se trouvait le salon de tatouage. J’en ai entendu parler et Ryuji m’avait donné l’adresse. »

C’est sûr qu’elle est heureuse et tellement contente de pouvoir organiser cela qu’elle étouffa presque ma fiancée dans son étreinte. Je ne me doutais pas un seul instant que toutes ces émotions étaient de trop pour Mia. Me faisant pousser à rencontrer le mur un peu fortement, je ne compris pas tout de suite. Ce n’est qu’en la découvrant dans ma salle de bain, couchée sur le sol que je saisis. Je vins à sa rencontre, m’asseyant devant elle tout en l’écoutant. Elle voudrait donc vraiment avoir un jour, un enfant de moi. J’écoute ce qu’elle me dit, tique un peu quand elle me dit qu’elle est allée en boite de nuit se bourrer la gueule. Mais je retiens aussi qu’elle a l’air de s’être fait une amie. J’avoue que je ne sais pas trop si je dois l’engueuler ou me réjouir. Avoir quelqu’un d’autre à protéger, je comprends ce sentiment que trop bien. Je suis aussi content qu’elle se soit rapprochée d’Ayako et que toutes les deux ont l’air de prendre le bon chemin pour pouvoir vivre ensemble. Ça me flingue car j’ai l’impression finalement d’être le seul à ne pas avoir mûri ou changé. Mon escapade n’y a finalement rien fait, rien changé.

« Oh alors tu t’es fait une nouvelle amie ? C’est chouette, je veux dire, c’est bien. C’est important d’avoir des amis quand même, histoire que toi aussi tu puisses voir autre chose que le simple paysage mafieux. Je… Je peux consentir à te laisser aller en boite de nuit si tu as envie de t’amuser. »

Forcément, je ne suis pas à l’aise avec l’idée qu’elle soit seule dans un endroit rempli de mecs bourrés ou défoncés mais bon. Elle est encore jeune et a sans doute besoin de se défouler. Nos vies ont toujours été si sérieuses jusqu’à présent… J’ai l’impression de parler comme un vieux par moment, sans doute l’âge, les préoccupations qui sont les miennes, trouver des occupations qui me calment suffisamment de temps. Mia me fait part d’autre chose. Ce que je redoutais le plus finalement ; à présent, elle fait vraiment partie de la mafia. Certes, c’est son choix mais au fond de moi ça m’emmerde car même si elle a été impliquée avec le Yamaguchi, je voulais aussi la protéger un peu de ce monde. Je suis vraiment nul pour protéger les gens que j’aime de ce milieu. Et que dire ? Est-ce que c’est égoïste de vouloir mettre au monde un enfant avec le gène de la maladie de Huntington qui est en moi ? Ma première réponse aurait été oui. Et en même temps… Ce n’est sans doute pas la maladie qui va m’emporter mais bien ce boulot dangereux.

« J’aurais été tenté de dire oui, c’est égoïste mais… en fin de compte, moi aussi, j’ai envie d’avoir un enfant avec toi. Peu importe ce qui arrivera plus tard. Même s’il développe cette maladie, je l’aimerais tout autant. Je me dis parfois que c’est plus notre boulot en tant que mafieux qui va davantage me coûter la vie que cette maladie. »

Je me relève ensuite pour prendre dans l’armoire à pharmacie de quoi estomper sa nausée, avec un verre d’eau avant de le lui proposer. Lui indiquant de prendre son temps pour se relaxer et que j’allais faire rapidement mes affaires. Je n’ai pas grand-chose à prendre. Même si je ne vais plus habiter ici, ça reste quand même ma chambre de ces 31 dernières années. Je récupère surtout les affaires dans ma penderie, mes kimonos préférés et les draps en soie que j’ai. Tous mes livres étaient dans mon bureau et sont dans des cartons maintenant prêts à être envoyés quand nous aurons notre nouveau logement. Enfin, je compte bien récupérer ce lit un de ces jours. Je récupère également tout le contenu de mon armoire à pharmacie avec la tonne de médicaments en tout genre, bien trop important pour être oublié.

« Même si cela se fait dans des conditions pas très agréables, je peux tout de même dire qu’un nouveau départ n’est pas de refus. »

Je soupirais grandement avant de me placer un instant devant le miroir de mon armoire.

« Je très bien que mon oncle a raison sur toute la ligne, tout comme tu avais raison, comme toujours Mia. Je ne veux juste pas redevenir ce dragon qui aime frapper ceux qui ont osé toucher à ses proches, celui qui tire une balle si facilement parce qu’on lui a manqué de respect et que son égo en a pris un coup. C’est moi mais ce n’est pas moi en même temps. J’ai l’impression de devenir insensible quand j’agis comme ça et je n’aime absolument pas cette facette de ma personnalité. »

Ma faiblesse, mes ténèbres. Je termine aussi rapidement que possible de mettre dans des sacs mes affaires. Je veux partir d’ici au plus vite. Je ne veux pas tomber sur Ryuji tant et si qu’il ait encore la capacité de marcher. Je ne suis pas encore prêt à le revoir.



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D’un sourire sincère, je comprends mieux son engagement et sa joie. Je n’ai jamais eu cette fraternité et elle est arrivée si vite autant qu’elle est repartie. À les voir ensemble, ils ne font que se chamailler pour savoir qui obtiendra le dernier mot. C'est de l’amour caché, pas de la haine comme ma sœur en avait envers moi. Si ce n’était que de ça, mon voyage au Japon aurait été que de passage sauf que je me suis faite une nouvelle vie ici. Kana est obligée de passer cette semaine si on veut mélanger deux genres de mariages. Ce sera un vrai casse-tête puisque nos familles sont presque inexistantes pour celui shintoïsme. Personne ne doit contacter ma mère ni ma sœur, ce sera le chaos et Kenji est encore en froid avec son père. Il y a trop de détails à gérer pour cette journée que pour l’instant, ce n’est pas le moment propice.

Je ne sais pas l’expression qui se dessine sur mon visage, mais je reste perplexe. Normalement les gens y vont pour s’éclater, s’amuser en effet. Ce n’était pas mon intention ce soir-là. J'hésite à lui montrer la photo qu’Ayako avait prise de nous deux avant de sortir. De toute façon il la verra un jour ou l’autre, aussi bien qu’il s’énerve maintenant. Les cheveux en deux tresses africaines, l’ombre à paupière noire exagéré avec les grandes lignes d’eyeliners. Les longues chaussettes, une jupe empruntée et un demi-sweat blanc, j’étais une barbie des temps modernes. J'avais passé une bonne partie de la soirée à jouer dans les cheveux d’Ayako aussi, qui sont si minces que c’était compliqué lui faire des tresses. Je galérais, et elle y prenait plaisir.

-Elle s’appelle Molly, une Américaine. Elle dessine depuis toute petite et s’intéresse au tatouage, alors je lui ai dit de passer au salon, voir si un tatoueur voudrait la prendre sous son aile. Je sais que je n’aurais pas dû mais c'est arrivé rapidement. J'ai fait attention que personne ne me suive et j’avais un couteau dans une de mes chaussettes. Ce n’était pas pour m’amuser, au contraire. Pour m'évader. Je n’avais plus le bar, le lendemain je commençais au salon et...ça reste le tien après tout. La nostalgie de ne pas te voir sur place, j’avais besoin de ne plus être Mia pour quelques heures. Je vais te montrer une photo, tu me diras si tu reconnais quelqu’un.

Je souriais, appréhendant une fois de plus sa réaction. C'est évident qu’il ne m’aurait jamais laissée sortir habillée d’une telle manière. Je me fiche s’il m’engueule, il a le droit et c’est légitime. Sauf que je finis par m’asseoir ainsi sa réponse à ma question me fait pleurer tout en riant. Je prends le verre, fixant son visage un sourire aux lèvres.

-On est vraiment rendus là, à parler de famille et de mariage. Avec nos deux caractères, ce gamin sera un vrai petit monstre à nous en faire baver!

En reprenant mon souffle, je reste assise le temps de le regarder faire ses cartons. Les jambes repliées, la tête sur les genoux, je me demande à quoi il pense. Il a tout de même vécu ici toute sa vie, un grand changement va s’installer et ce sera avec moi. Il ne va pas flipper ni partir, Kenji sait ce qui est le meilleur, il faut seulement l’accepter. Déjà, il m’enlève les mots de la bouche avec ses premières phrases mais le reste qui suit, je pourrai le gérer. Toujours au sol, mes yeux sont remplis de compassion, mes mains qui agrippent les siennes.

-Viens ici Kenji. Ce n’est pas le dragon que je vois en toi. C’est un homme qui aime sa femme, ses proches, qui arrive à les protéger. Tu ne peux pas gérer nos choix, parce que ça nous revient. Le méchant en toi, tu le sortiras lorsque ce sera nécessaire et si je dois t’aider à t’en départir, ce sera fait. Chaque fois que tu reviendras, je serai là. On n’a pas le droit à l’erreur. Si je dois être la chiante qui fait peur aux gens, je trouverai le moyen, même si je n’ai aucune idée comment réclamer l’argent. Et sois moins arrogant envers ton oncle, sinon tu vas en payer les conséquences.
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ft. Mia

Mia me présente la jeune femme qu’elle a croisé à la boite de nuit l’autre jour. Une autre personne aux origines étrangères, je suppose qu’elle a dû se sentir un peu rassurée ou être heureuse de pouvoir tomber sur d’autres personnes que toujours des Japonais. Parfois, on peut se sentir seul quand on passe beaucoup trop de temps avec la même nationalité et que l’on n’a personne à qui se confier. Je crois à l’entendre que les demoiselles partagent quelques trucs en commun. Cette jeune femme voudrait se lancer dans le tatouage et cherche donc un maitre. Je fronce légèrement les sourcils quand elle explique qu’elle lui a dit de passer au salon un de ces jours. Bon, attends, un couteau dans ses chaussettes, elle a fait attention OK. J’arrive à peu près à tout encaisser ce qu’elle me dit. Hum, j’ai pensé à tort donc. Je me radoucis, prenant même cet air coupable parce que c’est à cause de moi qu’elle est allée en boite de nuit, qu’elle a voulu s’évader de cette réalité si cruelle qui est la nôtre. Et ainsi tout cet enchainement s’explique un peu plus facilement dès lors. Ne plus vouloir être soi-même pendant quelques heures… Oui je le conçois, un peu trop bien même puisque j’ai voulu essayer de ne plus être moi-même. Mia me montre ensuite une photo. Je cligne des yeux un peu surpris par cet accoutrement qu’elle a pris. Et que dire d’Ayako !

« Hum… Dis donc, c’est assez osé… tu ne trouves pas ? Et surtout… Où sont ces vêtements que je les foute à la poubelle le plus rapidement possible ? »

Dis-je dans un demi-rire cynique. Dire que je n’étais pas là pour l’empêcher de porter ce genre de choses ! Je ne veux pas l’engueuler encore une fois, parce qu’elle est libre de faire ce qu’elle veut mais forcément, ça ne me plait pas trop de l’avoir vu habillé d’une façon presque trop vulgaire pour mes petits yeux. Je suis presque certain que pleins de types lui ont tourné autour à cause de ces habits. Je grogne légèrement en la regardant à nouveau.

« Rassure-moi, on ne t’a pas trop reluqué hein ? »

Si c’est le cas, je vais remuer ciel et terre pour retrouver ces petits cons et les fracasser pour leur faire passer l’envie de reluquer les bimbos et surtout, ma chérie. Je me racle la gorge avant de la regarder à nouveau, l’air un peu plus sérieux et perplexe à la fois.

« Revenons à cette Molly qui serait intéressée par le tatouage. En soit, ce n’est pas dérangeant qu’elle passe mais si on convenait d’un contrat d’apprenti, elle va sûrement comprendre qu’il se trame quelque chose de pas net à un moment donné tu ne penses pas ? Je ne veux pas qu’elle se retrouve impliquée par hasard dans notre business. Là, ce sont tous les doigts de ma main gauche assurée que je vais perdre. »

J’aimerais pouvoir lui dire que c’est possible à cette demoiselle, pour que ça puisse faire aussi plaisir à Mia d’avoir une amie avec qui travailler mais je ne peux pas. Je ne suis plus réellement détenteur du salon alors bon. J’acquiesce à ses dires, c’est vrai on en est rendus à ce point, à parler famille, couple et enfant. Malheureusement, elle dit vrai. Si on a un enfant un jour, il risque bien de nous en faire voir de toutes les couleurs avec nos caractères. Je ris d’une manière plus douce, plus sincère. En regardant mon reflet dans le miroir, je lui ai confessé ce qu’il me passait par la tête, celui que je ne veux pas redevenir. Et les larmes se sont mises à couler toutes seules le long de mes joues avec ses paroles réconfortantes. Ses mains dans les miennes, elle est entrée dans mon cœur, le rassurant aussi. Pour elle, je fais tout ce qu’il faut pour protéger les miens et ça m’a fait du bien d’entendre ces paroles. De même qu’elle sera toujours là pour m’aider à me départir de ces ténèbres, de celui que je n’aime pas être. Elle ne va pas partir, chaque fois, elle sera là pour m’accueillir à la maison.

Je viens tendrement la prendre dans mes bras pour l’embrasser sur le front avant de la regarder intensément. Oui, je sais que l’on n’a pas le droit à l’erreur. C’est comme si nous étions en conditionnelle après tout.

« Ne t’en fais pas, tu apprendras rapidement comment réclamer l’argent. Un coup de pieds dans les bijoux de famille, un flingue collé à la tempe, tes talons aiguilles s’enfonçant dans la chair de l’autre. Il y a des tas de façons et je suis certain que les hommes en place t’apprendront les ficelles du métier. Je vais essayer d’être moins arrogant, promis. Je n’ai juste pas envie d’être le bon petit toutou qui dit oui à tout, surtout quand je juge bon pour la situation de ne pas dire oui à tout… »

Je sais que ça va me porter préjudice un jour mais bon.

« Bon, on se casse ? J’ai fini d’emballer mes cartons. Je n’ai pas très envie de rester ici plus longtemps que nécessaire. Surtout que je le sens bien que je vais devoir revenir ici très bientôt. »

Gros soupir parce que j’ai ce pressentiment. Il me reste sans doute encore à rencontrer l’homme avec qui, ou du moins pour qui je vais bosser vu que j’ai été rétrogradé au rang de petit frère, à savoir le plus petit rang du clan.



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Je pars dans un fou rire, même que je m’attendais à pire. Évidemment que c’est plus qu’osé. Pour mon âge ça va, en soirée je peux faire reculer n’importe qui, déjà que je voulais danser seule. Sachant que c’était à Ayako et ses quatorze ans, là ce serait un autre problème. Quelle fille de son âge ne mettrait pas ces fringues en cachette dans son sac pour sortir plus loin. On connait toutes les astuces pour éviter les parents casse-pied - entre autres Kenji. Il peut bien dire ce qu’il voudra, je suis certaine qu’il aurait tourné ses yeux sur une de ces filles si ce n’était pas moi.

-D’après toi? Tu peux voir ça sous un autre angle, que ta fiancée est toujours sexy. Je les ai cachés dans un de mes tiroirs, parce qu’ils étaient à Ayako. Sois pas trop surpris, on fait toujours ces conneries quand on est jeune!

Un frisson me glace l’échine en parlant de Molly. Je savais que j’aurais dû fermer ma gueule sauf que je n’ai pas assez fait attention. Au moins il est honnête, je trouverai une raison pour la sauver, parce que j’ai grave merdé. Je suis trop gentille il faut croire et avec nos horaires, ça ne prendra pas de temps avant que nos vas et viens soient suspicieux pour une personne...normale. Kenji me prend encore de court avec ses pleurs. J'ai dit quoi de si touchant? Je n’aime pas ce regard, il fait peur. Même son étreinte n’enlève pas mon angoisse. Déjà si je ne suis pas seule au début, je pourrai observer. Mais j’aurai mes preuves à faire, sinon ça va mal se passer pour moi, pour nous deux puisque Kenji devra ramasser mes erreurs. Non, ça ne va pas arriver. Je trainerai une paire d’escarpins au salon de tatouage, j’ai l’habitude avec mon flingue et mes années de taekwondo vont me servir pour une fois. Rien à voir avec la petite Mia de la fac, je vais encaisser les insultes et les renvoyer en pleine tronche. C'est bien en théorie, ensuite il faut espérer très fort que ça va fonctionner. Une gaijin yakuza, peu de gens vont y croire, même les propres mafieux du Yamaguchi. Ce sera le moment de sortir ma confiance en soi. Je souris bêtement à l’idée d’enfoncer un talon dans un pied.

-Bon très bien, j’irai m’acheter des nouveaux talons hauts sexy. Si tu juges que c’est vraiment un danger, là tu pourras dire non. Je veux un fiancé en vie. On peut partir oui, cette place me fout encore les jetons.

Mon sourire s’élargit, m’accrochant à son cou pour l’embrasser tendrement, agrippant ses hanches de petites jambes.
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