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Hakumei
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Caitriona Adam
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Citation : « c’est qu’en vérité le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout. »
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éclaboussures

rock steady / heart heavy

Le grattement du crayon sur le grain épais du papier est tout ce qu’elle entend, tout ce qu’elle perçoit dans l’atmosphère tranquille du milieu d’après-midi. Il y a quelque chose de paisible dans la lumière qui filtre à travers les larges vitres, teintant d’un délicat doré tout le décor qui l’entoure, mais même ça, elle n’en a que vaguement conscience. Caitriona oublierait de cligner des yeux – non, elle parviendrait même à oublier de respirer, si son corps ne le faisait pas déjà de lui-même.

Ce n’est que le début de l’année, mais elle connaît les attentes des professeurs, et préfère continuer de produire, que ça soit des croquis, des dessins d’observations, des peintures. Elle ne se sent pas encore prête à se remettre à la sculpture (pas assez de place pour les stocker) ou à la sérigraphie (il lui faudrait l’accès à l’atelier, fermé quelques jours). Alors elle a simplement emporté son carnet de dessins d’imagination qu’elle a entamé il y a quelques jours, et armée d’un crayon, elle pose les ombres autour d’une silhouette perchée en haut d’une falaise escarpée, l’héroïne d’une fiction lue il y a quelques semaines et qui lui reste en tête, s’insinuant dans ses dessins, dansant sur les pages, se parant des plus belles couleurs.

Sur la table, une assiette vide et une tasse où barbote un sachet de thé, breuvage terminé depuis un certain temps déjà. Caitriona elle-même ne se ferait pas confiance pour sortir de sa bulle, alors elle a tendance à finir de boire et manger ce qu’elle commande avant de se lancer complètement dans un dessin pour éviter de s’exposer au risque de lever les yeux et prendre conscience de l’absence de filet de vapeur au-dessus de la tasse et de la mine triste du gâteau entamé, la cuillère attendant sur le côté de l’assiette.

Le dessin est quasiment terminé, de toute façon, il n’y a plus que quelques ombres à ajouter, des détails dans les craquelures de la falaise et dans les brins d’herbes, et puis, ça sera fini.
louise janssens




#009966 | hypersensible | sociable |

remise des prix 2022 :
Louise Janssens
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Citation : Oh I've tried so hard to be everybody's heaven but darling, will you be mine ?
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Louise Janssens

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E

E. E comme enjouée, en ce jour comme un autre dans le salon de thé préféré des kobéens. Enfin, il n'est sûrement pas le préféré de toute la ville, mais toi c'est ce que tu aimes penser. Après tout, pourquoi pas ? Les cafés sont autant raffinés que les thés ne sont exquis, les chocolats chauds aussi réconfortant que les fauteuils à l'ancienne n'ont un charme inégalé, que lui reprocher ? Hm, j'en fais peut-être un peu trop. Perdue dans tes pensées, tu esquisses un sourire. Aussi gentille que tu es et le paraît, tu es surtout sincère en pensant ce genre de choses. C'est ce qui fait de toi cette personne si douce, si adorable que les gens aiment tant. Ce qui te touche, et en même temps tu as du mal à y croire des fois. Qu'on te trouve mignonne et tout le reste. Pour toi tu es juste Louise, juste Lou. Lou qui fait de son mieux, tant qu'elle le peut, tant qu'on lui en laisse le choix. Certains n'ont pas le choix, alors tu es heureuse d'être libre de pouvoir être douce et naïve comme tu en as envie. Tu ne te vois pas vivre dans la dureté et dans la crainte, tu espères ne jamais avoir à vivre ça.

Tiens, en parlant de mignonnerie. Tu ne connais pas son nom, tu n'es jamais allée lui parler, mais c'est une habituée. Elle ne vient pas tous les jours, pas à chaque fois que toi tu es là, mais assez pour que son visage te soit maintenant facile à identifier, pour toi qui as si mauvaise mémoire. Et si c'est ce fameux mot qui te vient à l'esprit quand tu la vois, c'est que tu la trouves si charmante chaque fois qu'elle vient. Il y a même une pointe d'admiration dans tes yeux chaque fois que ton regard tombe sur elle. Pour commencer simple, elle commande du thé à chaque fois. Alors certes c'est un salon de thé, mais tu es toujours un peu impressionnée chaque fois que quelqu'un en commande, sachant que tu ne sais pas en boire sans grimacer tout du long. Ensuite, elle dessine. Et toi qui voues un amour pour l'art sous toutes ses formes, tu dois souvent te retenir de faire des détours qui ne te sont pas nécessaires mais qui te permettraient de regarder ses dessins de plus près, ses progressions et la beauté de ses œuvres. Si pour toi apprendre le japonais, ses cultures et ses traditions s'apparentaient à une forme d'art, puisque pour toi les langues elle-même pouvait être considéré tel quel, la créativité qui sortait tout droit du cerveau et du cœur de celui qui créait était outrement plus talentueux et époustouflant.

C'était donc comme ça, que quelques dizaines de minutes après lui avoir apporté son thé et sa pâtisserie, que tu te retrouvais à épier de loin ce qu'elle pouvait bien faire de ses doigts et de son crayon. Tu n'avais jamais osé jusqu'à maintenant, de peur de déranger, qu'elle ne trouve pas cela respectueux, ou quoi que ce soit qui ferait qu'elle verrait ta venue d'un mauvais œil. Mais finalement, tu te lanças. Il y avait peu de monde dans le salon, quelques personnes qui avaient déjà leur consommation et qui passaient le temps à leurs occupations. Tu avais donc un peu de temps pour te présenter et lui demander gentiment si tu pouvais voir ce qu'elle dessinait. Tu avais même préparé un thé pour elle, exactement le même qu'elle avait commandé plus tôt, histoire d'être sûre qu'elle aimerait. C'était un cadeau évidemment, non pas pour acheter un " oui " mais bien pour montrer que tu ne venais pas avec le mal en tête.

Mais comme si l'univers avait décidé que c'était aujourd'hui la meilleure journée pour te jouer un tour, rien ne se passa comme prévu. Tu voulais arriver et poser la tasse avec un joli sourire, à la place de quoi ton légendaire côté maladroit se manifesta et fit s'étaler tout le thé brûlant sur le dessin de la demoiselle. Les lèvres tremblantes et les joues rouges de honte, tu regardais la scène avec effroi. C'est définitivement foutu...

❝ Je suis... Vraiment, terriblement désolée ! ❞

Le plus rapidement du monde tu sortis un torchon de ta poche et tu fis de ton mieux pour essuyer cette bêtise, faisant attention à ne pas faire glisser de thé sur elle.

❝ S'il vous plait, laissez moi me rattraper ! Je vous offre vos consommations, je peux vous refaire un thé... Je vous rachèterais du papier à dessin ! Je sais que ça coûte son prix, vraiment, je suis désolée... ❞

Espérant qu'elle ne te détestait pas déjà et qu'elle te laisserait prouver ta bonne fois, tu continuais à essuyer la table jusqu'à ce que le torchon soit inondé de thé et qu'il t'en faille un autre. Tu n'avais jamais été si rapide à ton travail que ce jour-là pour aller chercher serpillières et torchons.
22 04 23
elirose
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Caitriona ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Elle ne s’y attend pas, ne peut pas le prévoir, n’aurait jamais pensé que ça arriverait – un peu optimiste, pour quelqu’un qui renverse des choses sans arrêt et qui prend le risque de dessiner dans un endroit où ils servent des boissons.

Le liquide translucide courant sur le papier, l’odeur de thé, le crayon qui trempe un instant dans le lac artificiel avant que Kate se lève et ne le lâche sur la trousse qui trône de l’autre côté de la tasse vide et de soulever le carnet, une main le gardant fermement ouvert. Elle laisse d’abord le thé ruisseler de la page, attrapant d’une autre main une serviette en papier, tamponnant l’excédent de liquide comme elle le pouvait, avant de reprendre le carnet à deux mains et de laisser les pages pendre dans le vide, quelques gouttes clandestines atterrissant silencieusement sur la table recouverte de thé, de la vapeur montant du liquide clair.

Les excuses de l’employée parviennent finalement à ses oreilles, l’urgence de la situation l’ayant accaparée quelques secondes jusqu’à la rendre sourde et muette. Caitriona déplace son regard sur elle, un peu paumée, l’adrénaline résiduelle faisant encore battre son cœur trop fort, et elle cligne des yeux avant de secouer lentement la tête, comme un automatisme. Sa bouche se tord un bref instant alors qu’elle se retient de faire une remarque qu’elle regretterait plus tard et elle s’humecte les lèvres.

« C’est… pas de votre faute. » Sa voix est nouée, distante. Elle ne peut pas dire ‘ce n’est pas grave’, parce que pour elle, ça l’est. Elle sent quelque chose la brûler sur son visage, et elle se rend compte que ce sont ses joues qui se sont parées d’écarlate. Elle essaie de sourire. « Un autre thé, ça suffira, vous inquiétez pas… » Parce que l’employée semble réellement désolé, se confond en excuses, ne sait plus où se mettre, et ça attendrirait presque l’Irlandaise si elle n’avait pas ce cœur qui battait si fort, si ses pensées n’avaient pas été mises en vrac. Il lui faut les quelques instants où la femme disparaît pour sans doute aller chercher de quoi nettoyer, où elle respire, essaie de rationaliser ce qui se passe dans son crâne.

Elle secoue doucement son carnet, laisse les dernières gouttes de thé s’écraser sur la table encore mouillée, et le gardant dans ses mains, elle contourne la petite flaque et atteint le comptoir où elle subtilise d’autres serviettes en papier sous le regard gêné d’un autre employé, et elle se remet à tamponner délicatement les pages qui commencent déjà à gondoler. Cependant, après inspection, elle se rend compte que les pages sur lesquelles elle a déjà dessiné ne sont pas en si mauvais état – un peu de feutre a bavé, mais le reste ne va pas si mal. Et puis, les pages suivantes, elles, sont vierges, donc ce n'est pas si embêtant.

Alors, lorsque l’employée revient armée de torchons et serpillière, elle dépose son carnet sur une chaise et, les joues se refroidissant déjà, elle sourit à la femme, un peu moins crispée. « Je peux vous aider, ça ira plus vite. Vous ne vous êtes pas brûlée ? »
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