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Hakumei
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Victoria Vankov
Chimiste
Citation :
Les pieds à la mauvaise place [Ouvert à tous] Xjnq
Citation : Tout grand progrès scientifique est né d'une nouvelle audace de l'imagination.
Les pieds à la mauvaise place [Ouvert à tous] TCO
Genre : F
Messages : 15
Posts RP : 9
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Victoria Vankov

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Les pieds à la mauvaise place [Ouvert à tous] Xjnq
Citation : Tout grand progrès scientifique est né d'une nouvelle audace de l'imagination.
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Les pieds à la mauvaise place.
OUVERT à tous
enjoy


J’ai fait un rêve cette nuit, si réaliste que j’ai encore le cœur tout retourné. Je pouvais sentir mes pieds frapper le sol encore humide du matin, rebondissant l’un après l’autre soutenant mon corps. Quand j’ai ouvert les yeux, le cœur encore battant dans mes oreilles. Le soleil n’était pas encore levé, laissant la nuit se prolongé un peu dans cette ville qui ne dort jamais.

J’ignore pourquoi mon rêve avait créé dans mon esprit et dans mon corps un tel émoi, je sentais s’estompé le dernier souffle froid dans ma gorge, le dernier ressentie de cette sensation de liberté laissa place à un désir de sortir.

C’était plus fort que moi, sortant alors de mon lit, enfilant un pantalon sweatshirt et un chandail de la même couleur, une simple casquette pour tenir me cheveux attaché et sur mes oreilles mes écouteurs, je pris doucement la direction de l’extérieur.

Dans mon rêve, je parcourais une route de campagne, ce décore si calme et vert me manquait parfois lorsque je regardais par la fenêtre de la demeure que mon père avait acheté pour moi. Bref, je pris donc le chemin, ce chemin qui m’était encore inconnu, je n’avais pas pris beaucoup de temps pour observer les artères de la ville, ou pour avoir des points de repères.  

Avant, je courais presque chaque matin pour me vider l’esprit, une liste de musique au hasard dans mes écouteurs, oubliant les problèmes de famille, les problèmes de travail et c’est souvent dans ses moments de calme que je pouvais trouver les réponses à certaines questions restés en suspens.

Mes pieds frappaient le sol, l’un après l’autre se propulsent vers l’avant, chemin hasardeux entre les maisons encore endormit pour certaine. Je quittai donc le quartier résidentiel, continuant de courir sans savoir vraiment ou j’allais, c’est après un long moment, que je sentis que j’avais besoin d’une pause. Le paysage avait changé autour de moi et je n’avais pas fait attention à la direction que je prenais, à bout de souffle, je pris quelque seconde immobiliser près d’un bâtiment, observant autour de moi, les deux mains sur les hanches. Il était évident, par le mouvement répétitif de ma cage thoracique que je manquais cruellement d’air dans mes poumons et que ces derniers étaient brulant.

Malgré cela, j’étais étrangement calme, cette sensation signifiait que l’entrainement était justifiable, toutefois les quartiers ne me disait rien, je repris doucement la marche, afin de reprendre une respiration régulière, retirant un écouteur afin d’entendre autour de moi.  Les regards des passent n’avaient rien de rassurant. Passant devant une ruelle, le nez sur mon téléphone afin de regarder Google Mapp, un cri me fit sursauté, mon téléphone glissa entre mes doigts et s’écrasa dans un son de détresse et l’écran devint noir.  J’observais le cadavre de mon cellulaire sur le sol, qui avait poussé son dernier soupire avant de le prendre délicatement, le retournant dans tous les sens, appuyant encore et encore sur le bouton. Rien, il était fichu.

Retirant alors le dernier écouteur qui me restait pour ranger le tout dans ma poche, j’observais les alentours. J’allais devoir faire demi-tour, même si je n’avais plus aucun idée des rues que j’avais emprunté pour me rendre dans ce quartier qui, avec du recul n’avait rien de bien lumineux. Cette réflexion avait sur le moment créé un doute dans mon esprit et un soupir vue le jour sur mes lèvres.  J’étais dans la merde mais ça pouvait être pire, haussant alors les épaules je fis marche arrière, cherchant à ne pas sembler apeuré d’être perdue en ses lieux, mais rien à faire, chaque rues et chaque ruelles se ressemblaient les uns des autres et je m’engouffrais plus profondément.

Du coup, assise sur un banc, qui semblait être un arrêt de bus, mais que les bus ne semblaient plus vouloir passer, je souhaitais que le soleil se pointe rapidement… Je n’avais même plus accès à l’heure et mon seul moyen de payement se trouvait avec le non contacte de mon téléphone. J’étais vraiment dans la galère.





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