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Alphonse Murphy
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Alphonse Murphy

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Difficile de viser correctement lorsqu’on est soi-même blessé, n’est-ce pas, Kenji ? Tes tirs font mouche, mais laisse-moi temporiser ta joie : seules deux balles touchent leurs cibles, les autres s’échouant quelque part en sifflant. Pire encore : les criminels répondent une nouvelle fois par le feu, et tu es touché une seconde fois à l’abdomen. Ils rient avec hargne, ravis de voir un Yakuza s’écrouler devant eux, et alors qu’ils s’approchent de toi, l’un d’eux s’empare de ton arme. Kenji, je me demande quelles sont tes dernières volontés. Je ne pensais pas que l’amour te mènerait si près de la mort. Pourtant, les criminels t’enjambent sans t’achever. Nombreux, ils descendent la rue en direction du barrage. Se pourrait-il que vous ne soyez pas réellement visés ?

Akinari, Logan et Ashton. Je dois avouer que vous êtes ceux qui s’en sortent le mieux. Et vous auriez pu en effet vous en sortir sans encombre, et sans doute nourrissez-vous sincèrement cet espoir, tandis que vous quittez le bâtiment sans vous faire repérer. Vous avancez bien, très bien, même, discrets, en silence, et j’adorerais vous accorder la satisfaction de terminer cette aventure sains et saufs. Malheureusement, l’un de vous trois a fait un mauvais choix, un peu plus tôt.
Si vous aviez su que ces criminels prévoyaient d’envahir Inazami, vous n’aurez sans doute pas emprunté cette rue. La voie ferrée, vous la discernez au loin, mais on vous encercle soudain. Ils sont plus nombreux que vous ; cinq, peut-être six. « Où vous allez, les gars ? », lance l’un d’eux avant de cueillir Akinari d’un coup de pied de biche rouillé, frappant dans les jambes pour le mettre à terre. Ashton est quant à lui violemment heurté au crâne par une arme contondante, l’assommant sur le coup. J’ignore si Logan a eu le temps de se défendre, ou de vous défendre, car je ne vois pas si loin dans l’avenir ; toujours est-il que face à trois hommes armés, il ne peut rien faire. Tandis que vous gisez tous les trois au sol, on vous rit au nez : « Les yakuzas ont besoin des gaijin pour faire la sécurité maintenant ? ». On s’approche du seul gaijin encore conscient : « T’es la petite merde qui intimide nos gars d’Aono, toi ! », et avec rage, celui qui détenait le pied-de-biche l’abandonne sur le sol pour se pencher sur le tueur à gages, agrippant fermement ses mains autour de son cou.

Akinari, tu n’aurais pas dû tirer sur le fou, tout à l’heure. Par ta faute, deux personnes vont mourir. Peux-tu encore réparer les choses ?

Mia et Aaron, la situation est plus stable de votre côté, bien que sérieusement tendue. Mais les coups de feu qui retentissent dehors n’aident personne à garder son calme. Les insultes fusent, on exhorte au policier de sortir ces étrangers d’ici. Un civil s’avance, exaspéré, et saisit l’arme de Mia avec colère : « Tout ça, c’est à cause de vous ! » hurle-t-il, rageur. Au milieu des cris, de l’hystérie ambiante, les manifestants, galvanisés par un désir de justice, perdent la raison. Le civil qui s’est emparé de l’arme tire sur Mia, quasiment à bout portant.
Kenji Yumeda
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Kenji Yumeda

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Forcément blessé comme je l’étais, je ne pouvais pas vraiment espérer que le dieu des Yakuzas me fasse une fleur en éliminant tous les types… Mais au moins, j’ai réussi à en atteindre deux. Ça en fera deux de moins mais… Je ne suis pas encore tiré d’affaire. Ironie du sort, une autre balle vient traverser mon corps tandis que je tirais pour me défendre. Ce n’est pas la première fois que je vois la mort arriver devant mes yeux comme ça. Seulement, c’est différent cette fois-ci. Ce qui devait être une simple manifestation à la con… s’est transformé en un théâtre de sang. Mia ! Non, crétin… Tu ne peux plus rien faire pour la rejoindre. La vision commençant à se troubler, je finis par m’écrouler devant ces sales types, à terre. Ils ont pris mon arme mais il n’y a plus de balles, elle ne va pas leur servir à grand-chose. Merde… un Yakuza à terre. Les gars de Sanda sont encore en train de gagner la bataille contre les mafieux de Kobe.

Je sens une chaleur se répandre sous mon corps, au niveau de mon côté, de mon abdomen. Merde ! Mon foie ?! Le sang se répand sur le bitume, mes mains tremblent, je commence à avoir froid. Je voudrais envoyer un message à la jeune femme mais mon téléphone est dans la poche de mon jean et je n’ai pas la possibilité de le récupérer. Je ne peux pas l’avertir que ces gars partent dans la direction opposée au bar. Je vois des aiguilles défiler devant moi, des sourires puis des pleurs et du sang de partout. Une autre image me vient dans mon esprit ; celle de moi quand j’étais plus jeune. J’étais heureux avec ma grande sœur, ma mère et mon père. Les souvenirs d’enfance remontent à la surface et je me surpris à verser quelques larmes. Je vais mourir ici lamentablement dans une rue d’Inazami avant d’avoir pu voir grandir Ayako, avant d’avoir pu refiler le clan à mon oncle ou encore avant d’avoir pu demander Mia en mariage. Quelqu’un s’il vous plait ? Je ne veux pas mourir ici tout seul comme un con. J’ai encore trop de choses à faire. Je finis par sombrer dans l’inconscience alors que mon sang continuait de se répandre sur le sol.



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Merci à Bastian pour la signa <3
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Je savais que ce n’était pas une bonne idée de laisser entrer des flics. Mais je n’arrive pas à croire qu’un seul imbécile est capable de monter tout le monde contre moi, contre nous deux. Génial, ce putain de raciste est certain que seulement une personne à Inazami puisse foutre la merde, quand j’ai rien fait et ça, c’est au moins la vérité. Peu importe ce que je vais dire, ma défense ne vaut rien et l’envie qu’il ferme sa gueule est si forte autant de le mettre dehors. Le revirement de situation s’est passé trop vite. J'allais donner mon arme à ce supposément agent de la paix, tel il l’avait demandé pour calmer tout le monde sauf que, évidemment, un civil n'en avait rien à faire. On me l’a arrachée de la main plutôt, lorsqu’il avait presque touché sa paume. Aussitôt retournée, je lève par réflexe les bras dans les airs. Pointé sur moi, je me dis qu’il va manquer son coup, il ne sait pas tirer, le flic va lui retirer même si je connais la technique. Mes yeux sont rivés sur le bout du canon, il bouge trop, mais son doigt est sur la gâchette. Probablement que les larmes coulent déjà, je ne veux pas de sa pitié, rien que je ne puisse prouver avec mes paroles. L'Humain est con. Si seulement ce flingue était encore sous ma ceinture de pantalon. Il réfléchira en prison, encore plus longtemps si je crève.  

Puis le coup part. J'avais arrêté de respirer, fermé les yeux. Deux pas derrière, c’est moi qu’il a touchée. Je n’entends plus rien autour, me prouvant que non, ce n’est pas arrivé une seconde fois. Si. Où est la balle? Non je veux l’arme avant, qu’on me donne mon flingue afin de ne pas en recevoir d’autres par pure hystérie. Encore dans le vague au sol, l’innocence, je lève la tête et cligne des yeux plusieurs fois avant de toucher mon corps. L’accumulation d’hémoglobine commence au côté gauche. À bout portant, j’ai plus de chance que la balle soit ressortie mais plus de dégâts; j’ai besoin d’un hôpital. Entre le cœur et l’épaule, je serais inconsciente si l’artère était touchée.  

-Ça va je sors! Personne va...crever ici. Mais je passe...au bar pour...des linges...

C’est déjà bien de ramper puis marcher. Cherchant des serviettes pour peser sur la plaie, j’ouvre le dernier tiroir pour prendre le revolver caché. Je dois délaisser un chargeur par terre, je n’ai pas assez de place dans l’étui ni au corps. Si le flic le prend et me suit, tant mieux pour lui. En tenant la poignée de la porte derrière l’immeuble, je me retourne pour une dernière fois.

-Le flic osera vous tuer. Si vous me suivez vous avez plus de chance de survie.
Aaron Payne
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À Inazami

Event  - juillet 2022

Pauvre idiot, elle allait le faire ! Elle allait me donner son foutu flingue, ça aurait dû suffire à rassurer tout le monde, mais il faut qu’un connard s’en mêle. Il se prend pour un justicier, sûrement, quand il se saisit de l’arme et tire. Le bruit fige la plus grande partie de la foule mais chez moi, il réveille plutôt de vieux réflexes. En quelques secondes, le type finit couché à plat ventre par terre, j’ai mes deux genoux sur son bras droit tendu et je réussis à lui arracher l’arme.

Ne souhaitant pas voir la foule se retourner contre moi, je m’empresse de sortir le chargeur du revolver et de brandir les deux morceaux de l’arme – sans me séparer d’aucun d’entre eux, faut pas déconner non plus.

- Quelqu’un d’autre pour jouer les super-héros ?!

L’assistance a heureusement la présence d’esprit de se faire toute petite.

Dans mon mouvement pour mettre à terre le tireur, j’ai pivoté, tournant le dos à la femme victime du tir.

- Comment elle va ?

Pas de réponse claire, mais des balbutiements et des mots qui ressortent : « sang », « torse », « bouge ».

- Putain, et t’as pas encore appelé les secours ? ! lancé-je à ce foutu collègue. Utilise ta radio, ou appelle le 119, démerde-toi ! Mais si elle crève ici, je te jure que ta carrière sera pire que finie !

Qu’elle me réponde qu’elle sorte et que personne ne va crever ici ne me rassure pas vraiment. Mais son idée de se tirer de là me paraît soudain bien tentante. Un espace confiné avec une foule dont les esprits s’échauffent, est-ce mieux ou pire que des rues au bord de la guerre civile ? Au moins, maintenant, j’ai une arme. Et en tant qu’étrangers, on ne risquera pas de nous prendre pour des yak ou des racailles locales, et on ne devrait pas nous tirer comme des lapins. Certes, j’ai un devoir de protection des civils, mais ces civils préfèrent me rejeter dans les rues plutôt que me laisser les protéger.

La jeune femme est repassée dans mon champ de vision pour aller se pencher derrière le comptoir. Tandis qu’elle y fourrage, je prends ma décision. Si je reste là, ma peau sera plus en danger que la leur en mon absence, alors autant braver le danger. Je me relève du tireur et m’écarte vivement avant qu’il tente un nouveau coup d’éclat.

- Compte sur moi pour témoigner à ton procès, le menacé-je en m’éloignant à reculons.

En chemin, mon regard tombe derrière le comptoir. Un tiroir est ouvert, révélant un chargeur à vue de nez compatible avec l’arme que je tiens toujours en main. Je n’ai pas l’intention de défourailler à tout va mais quelques parties de FPS m’ont appris qu’il faut prendre tout ce qui est à ta disposition. Ce que je fais, juste avant de sortir dans la rue, laissant le dernier mot à ma nouvelle compagne d’aventure.

Yyc
Logan Rothschild
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Logan Rothschild

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Ils nous encerclent. Akinari est le premier touché, et tandis qu’il s’écroule lourdement au sol, j’ouvre le feu sur son agresseur. Abandonnant le civil derrière nous, je me précipite aussitôt vers le patron, résolu à accomplir ce pour quoi on m’a engagé. Comme un automate dépourvu de conscience, j’agis instinctivement, au mépris de ma propre sécurité, ma carrure comme un bouclier contre les pieds-de-biche distordus et les armes rouillées, mais on m’agrippe violemment pour m’arracher à mon employeur. Le type qui m’a touché sans mon autorisation se prend mon poing dans la figure dans la seconde qui suit, mais ils s’y mettent à plusieurs, ces lâches, pour m’immobiliser, pour me plaquer au sol, et dans tout ce bordel, mon Glock glisse de ma main droite. « Tire-toi de là, Akinari ! Bouge ton gros cul et cours ! », lui ordonné-je alors que je cherche à tâtons une prise pour me libérer de ces fils de putes. C’est qu’ils sont trois, ces tarés, mais tant qu’ils sont occupés à me péter la gueule, c’est Akinari qu’ils oublient : la diversion rêvée pour qu’il touche au but.

J’ai l’habitude des passages à tabac. Un peu moins des esprits revanchards qui veulent m’étrangler jusqu’à ce que mort s’ensuive. Si j’ai coutume de me moquer de ceux qui se défoulent sur moi, simplement par esprit de contradiction, cette fois, les mains autour de mon cou tuent mon souffle et mes rires. Mes poumons, carencés d’oxygène, cherchent à se remplir, mais tout est bloqué et la panique m’écrase soudainement les tripes. Mourir, d’accord. D’une balle dans la tête, d’une hémorragie, pourquoi pas ? Mais pas comme ça. Mon corps se débat tout seul, obstiné, mes mains saisissent ses poignets, sans succès, cherchent son visage, dissimulé par les points noirs obstruant mon champ de vision, agrippent son t-shirt, sans force, et je suis là, gorgé de douleur, la respiration broyée, les sens anéantis, et bientôt, je ne vois plus rien, ni le visage de celui qui me donne la mort, ni le ciel gris qui surplombe cette scène pathétique, et je n’entends plus rien, ni la foule, ni les cris. Sans penser à rien, je m’enfonce dans le sol, mon corps pesant soudain une tonne, et je m’en vais, sans rien dire, la conscience à l’arrêt.


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Akinari Nakano
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Akinari Nakano

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Akinari s’enfuit, comme il sait si bien faire à force de passer sa vie à fuir ses responsabilités. Pourtant cette fois, on le rattrape. Un coup de pied de biche dans les genoux suffit à le ramener à la réalité. Il s’écroule à terre en essayant d’encaisser au mieux le choc avec son épaule. Le souffle coupé par la surprise pendant quelques secondes, il n’écoute pas les provocations de ceux qui vous prennent d'assaut, mais il t’entends lui ordonner de partir, sans que ça ne le fasse réagir. Plus encore que la douleur qui lancine dans sa jambe, c’est la peur qui le paralyse. Il aurait aimé pouvoir courir, et il lui aurait sans doute suffit de quelques jours pour oublier la culpabilité de vous avoir abandonné là tous les deux, mais il compte tellement sur toi pour finir cette journée en vie qu’il n’y arrive pas.

Même au moment où tu te fais plaquer au sol, il veut encore croire que tu vas te relever. Il t'entend suffoquer, et les secondes sont si longues avant qu’il comprenne enfin qu’il est le seul à pouvoir agir désormais. Le civil qui vous accompagne semble lui aussi s’être effondré.

Mais lorsqu’il faut regarder le danger dans les yeux, il en est incapable. Il distingue ces trois silhouettes sur lesquelles il refuse de mettre un visage, penchée au-dessus de ton corps de moins en moins vivace, et cette quatrième personne, plus à l’écart, qui semble se diriger vers lui. Maladroitement il se redresse en empoignant le pistolet toujours chargé qui l’attendait dans sa veste. Et dans l’espoir d’attiser la crainte de ceux qui t’assaillent, il tire plusieurs balles. Trois, puis quatre détonations se succèdent rapidement sans qu’il ne prenne vraiment le temps de viser. Les balles ne sont pas dirigées vers toi, mais plutôt vers l’homme esseulé qui se rapproche de lui.

Puis il ne lui reste plus beaucoup de munitions, alors il avance lentement de ceux qui t’ont pris pour cible. Le pistolet pointé dans leur direction comme une menace qui n’a pas besoin de mots pour être proférée, il n’est plus qu’à quelques mètres d’eux, prêt à utiliser ses toutes dernières balles. Il n’ose pas te regarder, et son expression trahit ses doutes et son dégoût pour la scène qui se déroule devant ses yeux.
Ashton Miller
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Citation : When you're ten, they call you a prodigy. When you're fifteen, they call you a genius. Once you hit twenty, you're just an ordinary person.
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Ashton Miller

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Ton instinct, aussi bancal soit-il, te dit de courir. Alors tu cours, mais ils sont déjà là, tu n’as pas fait deux pas que tu vois le yakuza se faire faucher et atterrir lourdement sur le sol. Et puis tu ne vois plus rien.

Tu as eu à peine le temps de sentir la douleur qui explose dans ton crâne, l’inconscience a frappé immédiatement. Mon pauvre, si tu avais tenu un peu plus longtemps, tu aurais pu admirer le tueur se faire plaquer au sol. Retournement de situation que tu aurais pu prévoir mais que tu n’aurais pas espéré, même pour ta satisfaction personnelle. Ces deux-là sont trop importants pour ta survie – qui ne tient plus qu’à un fil.

Tu n’entends pas non plus les coups de feu, chaotiques. Le yakuza n’est pas sûr de lui, mais tu n’aurais rien pu dire – tu n’es pas mieux. Tu n’es même pas armé. Le mieux que tu puisses faire, c’est reprendre conscience, un brouillard à l’odeur de poudre flottant autour de ton crâne lourd. A peine une minute s’est écoulée, mais tout a déjà changé.

Tu clignes des yeux, le regard flou sur le yakuza tenant un pistolet. Tourner la tête semble déclencher une autre douleur mais tu le fais quand même, pour voir l’autre, toujours au sol. Tu enregistres vaguement trois assaillants encore debout, avant de sentir un liquide poisseux te couler sur le visage, draper ton oreille gauche et s’aventurer dans ton cou. Une main encore coincée sous ton corps impossible à bouger, tu lèves l’autre, la ramenant maculée de sang. Habitué aux mises à tabac, tu as quand même un sursaut de panique et tu tâtes ton visage puis ton crâne, retrouvant une plaie temporale et une autre sur ton scalp, qui pisse le sang.

Tu clignes des yeux de nouveau. Tu insultes le monde, t’as mal à la tête. Tu tâtonnes autour de toi, tu ne sais pas ce que tu cherches. Ton esprit embrumé relie les points entre eux : tu ne peux pas partir en courant dans cet état. Alors tu dois rester avec ces deux fous, et pour rester avec eux, il faudrait qu’ils soient en vie. Aussi simple que ça.

Tu ne trouves qu’une bouteille en verre, tristement abandonnée. Tu grognes et tu t'assois. Tu t’essuies le visage du dos de la main, avant de te pencher sur le côté et de vomir le petit déjeuner que tu n’as pas mangé – c’est de la bile et ça brûle. Les larmes qui se forment se mêlent au sang dont le flux semble se tarir. Allez, Ashton.

Tu as l’impression d’être trop loin d’eux tous, alors tu essaies de te mettre debout. Les pieds d’abord, une main encore sur le sol pour la stabilité, puis tu te redresses. Ça tourne un peu. T’as encore envie de vomir, mais tu arrives à attraper la bouteille en verre, et tu avances vers le groupe, incertain de la démarche à suivre, à présent. La lancer ? S’approcher encore pour les frapper directement ?


ashton distille son venin en #6699ff.

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Alphonse Murphy
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Il en aura fallu du temps. Kenji à l’agonie, Mia au bord de l’hémorragie, Logan étranglé, Ashton et Akinari blessés. Il aura fallu tout cela avant que le Yamaguchi-Gumi ne daigne agir. Ils regagnent Inazami, près du barrage, aux côtés de la police laissée pantoise. Ce n’est pas souvent que la police et la mafia s’unissent pour protéger l’intérêt commun, car leurs intérêts divergent précisément, mais ils le font aujourd’hui, par la force des choses. Les radios des forces de l’ordre grésillent : les renforts arrivent, ils sont là, les civils dispersés dans les rues Akai sont à l’abri, et ils ont désormais le champ libre pour endiguer le flot de criminels se dirigeant vers le barrage.

Parmi la mafia traditionnelle, on hèle Mia et Aaron, qui se trouve avec elle. « Kenji est… On a besoin de vous pour le transporter ! ». Dans ce capharnaüm, les criminels de Sanda ralentissent, mais ne s’arrêtent pas pour autant. C’est la pagaille : difficile de discerner les alliés des ennemis. Kenji est évacué avec beaucoup de difficulté ; les ambulances, grâce au Yamaguchi-Gumi qui a rendu le quartier d’Uzume plus sûr, ont pu se rapprocher et prendre les blessés en charge. Policiers, mafieux, ambulanciers, on somme à Mia et Aaron de quitter les lieux. Tous ceux qui ne sont pas habilités à intervenir doivent s’en aller.
@Kenji Yumeda quitte l’Évent lors de ce tour : c’est son dernier post ici.

Près de Sanda, les criminels sont au bord du fou rire : les balles tirées par Akinari n’ont pas touché leur seule cible, et pour cause : il ne visait pas ! Pourtant, l’agresseur de Logan desserre sa prise. « T’entends, Dan ? Dis, t’entends ? Exactement ! T’entends rien. Tu peux crever ici et même ce tocard armé ne bougera pas. C’pour “ ça ” que tu bosses ? », l’homme ricane et relève le visage vers Ashton : « Pose cette bouteille, connard ! », hurle-t-il, menaçant. Ses acolytes, pourtant, semblent avoir perdu leur courage. Ce qui se passe près du barrage a fait fuir les moins téméraires, et la donne change sous leur nez. Ne faites pas de mauvais choix, et essayez de survivre quelques minutes supplémentaires, voulez-vous ? Pour cela, faut-il gagner du temps ou contre-attaquer ?
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La confusion règne dehors, un mouvement de gauche à droite avec tous ces gens qui courent sans savoir où se rendre. J'aurais préféré demeurer à l’intérieur de mon bar, mais sortir pour protéger les filles en haut est une meilleure solution. Ici, ce n’est pas Koyane et j’espère ne pas croiser un mec d’Aono, je ne donnerai pas cher pour sa peau même si j’ai un flic aux baskets. Si je dois entrer dans un hôpital, mes armes ne sont pas les bienvenues donc soit je m’en débarrasse, soit je les planque en quelque part. Putain je vais éclater, crier jusqu’à n’en plus terminer mais j’entends le prénom de Kenji au loin, la tête qui vire tout de suite vers le yakuza; il est blessé. Même s’il avait couru jusqu’ici, l’écart est trop grand pour que je puisse le rejoindre. Sans attendre, je tourne le coin de l’immeuble pour enlever ma veste devenue rouge. Décollant doucement la serviette de ma peau, la perforation saigne moins, enfin c’est ce que je crois. Je me dépêche de retirer mon holster avec les chargeurs, ça ne servira plus à grand-chose. Enroulant le tout dans le tissu, je dépose mes orteils sur le bas du conteneur et le balance. J’espère qu’ils ne penseront pas à vider les poubelles bientôt, le temps de venir le récupérer. Tout ce que je garde avec appuis, c’est ma main sur mon flingue ainsi qu’une serviette sous ma camisole. Puis j’essuie mes pleurs, mon bras marqué il y a deux ans. En voyant le trou de la balle, les mauvais souvenirs reprennent vie et je les chasse, c’est pas le moment de chialer. Bravo Mia, tes yeux brûlent maintenant.

-On va vers Uzume, c’est pas le temps de jouer les héros cette fois. Vous avez le mot flic écrit sur le front et personne sait pour qui je bo...bref, c’est pas le temps d’attendre.

On dirait que la police et la mafia s’accordent pour sauver les civils, ce n’est pas pour autant que je suis sortie. Mon adrénaline me pousse à avancer, seule ou non. En m’arrêtant brusquement, la mare de sang pourrait très bien être la sienne, celui qui a tiré comme un con. C'est du Kenji tout craché, pour me sauver. Mes mains commencent à trembler, mon rythme cardiaque s’accélère et non, je dois penser à autre chose. Comme si ce n’était pas Sanda qui s’était invitée de la partie. La foule devient plus dense, on me plaque au mur, la raison de survie me revient et le champ de vision s’ouvre légèrement. Une grimace, de la morphine ne serait pas de trop.

-Encore vous.
Aaron Payne
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Aaron Payne

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À Inazami

Event - juillet 2022

La meilleure chose à faire serait sans doute de repartir vers le centre-ville, vers les grandes artères où on est plus susceptible de trouver de l’aide. Même si c’était autant la panique là-bas qu’ici, si ce n’est plus, c’est bien là-bas que les autorités dirigeront les services de secours. Le maire, déjà sur la sellette, ne peut pas prendre le risque de s’exposer aux moindres critiques, et il en subirait certainement si le moindre manifestant pacifique venait à mourir alors que ne serait-ce qu’une ambulance a été dirigée vers Inazami. Si quelqu’un décède dans ces rues mal famées, on pourra blâmer la victime, lui reprocher d’avoir quelque peu cherché la merde en s’aventurant du mauvais côté de la frontière. Donc nous devrions ne pas chercher cette merde et repartir du côté d’Uzume.

C’est bien ce que j’ai l’intention d’expliquer à ma compagne d’évasion mais pour l’instant, le spectacle qu’elle m’offre est bien plus intéressant. Si le gars qui l’interpelle à la sortie du bar n’est pas un yakuza, alors je ne suis pas flic, et pourtant, il lui témoigne un certain, pour une femme et une gaijin… La seconde d’après, elle tourne les talons et s’engage dans une ruelle. Qu’elle y abandonne tout accessoire trop compromettant traduit une présence d’esprit qui m’interpelle, pour ne pas dire une habitude de ce genre de situation. Elle a conscience que la présence d’une arme sur elle attirerait l’attention et elle ne le souhaite pas. Je fronce les sourcils. Ce n’est vraiment qu’une tenancière de bar, cette fille ?

Je commence à craindre que se mettre à l’abri ne soit pas sa priorité mais au final, elle se montre étonnamment raisonnable en le proposant d’elle-même. Et elle lâche au passage un presque-lapsus qui retient mon attention.

- Pour qui vous quoi ?

Je cause dans le vide, bien sûr. Vive la surdité sélective.

Je ne répète pas ma question mais lui colle au train jusqu’à Uzume. Par chance, les ambulances ont pu y accéder. Sans doute hypnotisée par leur ballet, la jeune femme a l’air d’avoir oublié ma présence un instant, parce qu’elle s’en étonne tout à coup.

- Je ne vous quitte pas tant que vous n’êtes pas entre de bonnes mains, lui rétorqué-je.

Un collègue un peu trop zélé (encore un), qui n’a pas dû voir ni mon brassard ni la blessure de ma partenaire, nous exhorte de quitter les lieux.

- Je suis de la maison, lui indiqué-je en montrant mon bras, et j’ai une blessure par balle. Enfin, elle a la blessure, et moi je l’ai elle. On va nulle part.

Je n’ai pas l’intention de la lâcher d’une seconde tant qu’elle ne sera pas allongée à l’arrière d’une ambulance avec un masque à oxygène sur le nez et une perfusion dans le bras. Et si, au passage, je peux choper son nom quand elle le donnera à l’ambulancier, je dis pas non. J’aurai quelques questions à lui poser. Je connais l’adresse de son bar, après tout, mais je serais elle, pas sûr que j’y remette les pieds.

Yyc

Logan Rothschild
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J’imaginais une mort plus spectaculaire. Mais pire encore que la souffrance d’une fin ridicule, le retour à la vie apporte avec lui une douleur foudroyante. L’air qui traverse mes poumons me fait un mal de chien. Ma conscience ne s’est pas encore réveillée ; c’est mon corps qui agit en pilote automatique, et je tousse, paralysé par des milliers de fourmillements qui grouillent dans ma chair, dans mes muscles, avec une brutalité telle que je ne peux penser à rien d’autre qu’à cette mortelle affliction. Et puis lentement, ça s’estompe. Dans un drôle de fondu enchaîné, je perçois de nouveau les sons. On me parle, je crois. Mais je suis occupé à cracher mes poumons, alors rien à foutre de faire la causette. Tiens, d’ailleurs : qu’ils aillent tous se faire foutre. J’ouvre les yeux, épuisé, et pendant qu’ils se disputent — je les entends, mais ne suis pas assez conscient pour déchiffrer ce qu’ils racontent — je cherche à tâtons mon couteau à cran d’arrêt.

Le type qui m’étranglait reçoit un projectile en pleine tronche. Les morceaux de verre éclatent sur son crâne et dégringolent sur mon torse. Une poignée de secondes salvatrices, rien que ça, c’est tout ce qu’il me fallait : j’enserre le manche de mon couteau, avec une poigne un peu faiblarde, et enfonce la lame dans la cuisse de mon agresseur. Celle-ci se plante d’un coup sec dans la chair pour perforer son artère fémorale. Le type beugle comme un animal qu’on égorge, et pendant qu’il se tord de douleur, je m’écroule sur le côté pour ramper vers mon flingue en crachant une toux douloureuse à chaque inspiration. J’appuie sur la détente sans me soucier de mes munitions, juste histoire de les faire fuir. J’ai mal. Dans mon esprit, cette litanie insupportable. J’ai mal j’ai mal j’ai mal. Bordel de merde, j’ai mal.

Quand je lève la tête, je vois le civil, qui a vraisemblablement sauvé mon cul en balançant cette bouteille. J’allais complimenter son tir quand je réalise qu’il pisse le sang, et j’explose soudain de rire, une hilarité empreinte de raillerie, pétrie de fatigue et de nervosité. On a failli crever, putain ! Je suis mort, mort de rire, et m’étouffe tout seul, la gorge broyée de douleur. On a failli mourir et j’ai été sauvé par un blondinet qui a balancé une bouteille comme une boule de bowling sur des quilles. C’est hilarant, putain.

« Mec », dis-je au civil, en me rendant compte que ma voix est faible, éteinte, « t’as géré. De ouf. »
Je vous laisse vingt secondes et je vous retrouve en train de pisser le sang, sans dec’ ! Je le pense fort, mais suis incapable de le dire, parler me fait trop souffrir. Alors je ferme ma gueule et me redresse avec précaution. Ma vision se brouille de nouveau, je me sens vaciller un instant, mais tout se stabilise, et je porte une main à mon front le temps de reprendre mes esprits.


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Akinari Nakano
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S’il s’était retrouvé dans une situation aussi critique que la tienne, il aurait sans doute été beaucoup moins réticent à l’idée de tirer sur ces criminels pour lesquels il n’a aucune estime. Mais comme si ta vie valait moins à ses yeux que le fait d’avoir la certitude de n’avoir tué personne aujourd’hui, c’est tout son corps qui l’empêche de viser correctement. Il ne parvient à atteindre que le vide, sursautant même en constatant que le civil finit par faire preuve de plus d’initiative que lui lorsqu’il lance violemment la bouteille de verre qu’il tenait sur ton agresseur.

La vision de cette scène teintée de sang, d’éclats de verre et de l’odeur de la poudre brûlée lui donne la nausée. Mais la diversion semble efficace puisque tu as le temps de contre-attaquer et que les adversaires semblent progressivement se décourager. Le cœur encore battant et les nerfs à vif, Akinari tire à nouveau pour atteindre l’un de ceux qui vous font toujours face. À cette distance il n’aurait pas été difficile d’atteindre un organe vital mais il préfère dévier sa balle pour qu’elle se loge dans l’épaule de son opposant. L’espoir de les faire renoncer sans avoir à laisser de cadavre derrière lui, une chance qu’il ne devrait pas leur offrir.

Un frisson le parcourt lorsqu’il t’entends rire, incapable de se joindre à cette hilarité. Il ne ressent qu’une répulsion profonde envers tout ce qu’il voit, ennemis comme alliés. D’ailleurs il ne vous regarde pas, et il ne se regarde pas non plus. Ses yeux sont perdus dans la direction qui pourra vous permettre de vous échapper car il ne désire plus qu’avoir gagné assez de temps pour fuir, et retrouver la fausse sécurité des murs de son QG.
Ashton Miller
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L’interjection te fait sursauter et tu croises des yeux brûlants. Tu aurais dû avoir peur, mais tu as épuisé ton quota, et ta tête flotte trop haut pour que tu enregistres un quelconque sentiment d’effroi, alors tu continues d’avancer, rien qu’un peu, rien qu’assez pour lancer cette fichue bouteille.

Ton bras, bien que faible, bien que tremblotant, réussit à faire décrire à la bouteille une demi-ellipse qui, contrairement à la peur de tous, se fracasse sur le crâne de l’assaillant, et non pas sur celui de celui que tu essaies de sauver. Je n’aurais pas parié sur toi, mais c’est une excellente surprise que tu nous fais là, Ashton.

Les hommes sont mis hors d’état de nuire tandis que tu clignes des yeux et que tu essuies le sang épais qui imbibe ton sourcil droit. Le rire de l’autre te fait dévier les yeux vers sur cette bouche ouverte qui laisse échapper ce son incongru, au milieu du tableau catastrophique, et tu ne sais pas quoi penser. Tu as mal à la tête. T’aimerais bien te coucher là et taper un somme. Rapide. Efficace.

Tu ne sais pas si l’humidité à l’arrière de ta tête correspond à un saignement actif, ou s’il s’agit juste du sang qui est venu s’accumuler dans tes cheveux, et tu ne sais pas si c’est une sage décision d’y retoucher, alors tu te contentes de regarder le yakuza qui ne se joint pas à l’hilarité désarmante de son garde du corps.

« On… y va ? »

Tu ne te sens pas forcément en état de courir, ni même de bouger avec assurance, mais vous ne pouvez pas rester au milieu de la route. Ça serait bête, après avoir failli de mourir. Tes compagnons de mésaventure sont sans doute d'accord avec toi.


ashton distille son venin en #6699ff.

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Alphonse Murphy
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Citation : Je n'ai pas encore de citation, c'est triste !
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Alphonse Murphy

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Mia est prise en charge, et aussitôt escortée à l’hôpital de Koyane. On interdit à Aaron de l’accompagner, un ordre qui n’est là que pour la forme, et un policier se lance dans une énumération décousue des derniers événements. « Les yakuzas sont aux portes d’Aono pour endiguer le problème. Ils viennent de débarquer, il paraît. C’est un carnage. On peut pas avancer. »

Les yakuzas interviennent enfin, en effet ; une entrée en scène qui arrange Akinari, Logan et Ashton, car ils trouvent le secours de leurs alliés ayant quitté le QG. Logan et Ashton, en très mauvais état, accaparent l’inquiétude des yakuzas. Au milieu de ce spectacle digne d’une guerre civile, on les exfiltre avec peine. Akinari reste celui qui s’en sort le mieux, car tandis qu’on emmène ses acolytes dans un centre de soin exclusivement connu de la pègre, Kenji, lui, semble avoir frôlé la mort.

Les criminels de Sanda étaient nombreux à avoir dévalé la rue principale d’Inazami pour en découdre ; pourtant, devant l’alliance des policiers et de la mafia traditionnelle, ils se montrent soudainement timorés et battent en retraite. Une aubaine qui permet de sauver Kenji, transporté dans un état grave.
Parmi les corps inertes, on retrouve celui de Noba, piétiné par la foule, et nul ne sait pour le moment s’il s’en sortira.

Le brouhaha des sirènes de police est insupportable. Le travail de la police est ardu : difficile de compter les blessés lorsqu’ils sont pour la plupart issus de la mafia et fuient les autorités. Pourtant, le carnage mentionné par cet homme est bien loin de concerner les seuls civils.


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