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Charles Moretti
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Charles Moretti

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Pull the colors from the rays of light
Close my eyes, I can't erase you


Une phrase courte et faible en assentiment, ils se relevèrent tous les deux avec des soupirs fatigués et des genoux douloureux. Ses yeux scrutaient les traits d'Ashton avec un froncement inquiet. L'apathie était toujours une émotion dont il se méfait chez Ashton. Il préférait quand il était en colère ou triste. Ça voulait dire que la tempête n'était pas encore passée, qu'il pouvait encore agir, limiter les dégâts, peut-être même essayer, oser orienter Ashton dans ce chaos. Quand la tempête était partie, que les dégâts étaient faits, il était inutile, il pouvait ramasser ce qui restait mais rien de plus. L'anglais était déjà au fond du gouffre et Charles avait la sensation de devoirs des excuses au blond, en plus d'une colère froide contre lui-même. Il ne supportait pas d'être inutile, impuissant, il détestait échouer et décevoir.

Avec un bras toujours drapé autour de ses épaules, il regarda l'anglais enchaîner les pas mécaniquement jusqu'à la chambre, Iba traînant autour, compliquant leur avancée, marchant un instant sur le pied de Charles et le griffant maladroitement avant que Charles ne referme la porte coulissant derrière eux.

En voyant Ashton hagard dans sa chambre, Charles réalisa que ça allait être trop. Trop pour lui, pour l’ambiguïté de leur relation. Il n'y aurait rien, pas de pique de la part du blond toujours trop dans sa peur et ses souvenirs, ni un de ces moments étranges ou il se laissait  couler dans le touché du blond. Mais c'était une fresque étrange, un homme dans sa chambre, avec une intimité pas forcément charnelle. Ce n'était pas Ashton dans son lit, c'était Ashton dans sa vie, dans son quotidien, leur relation ayant assez duré pour qu'ils en arrivent à ce stade d'intimité où ils pouvaient dormir ensembles. C'était peut-être ce qu'Ashton avait espéré pour eux. S'endormir l'un à côté de l'autre comme Charles avait toujours vu ses parent s'endormir en Italie.  Se dire bonne nuit tous les soirs et passer les années comme ça. Il ne savait pas ce qu'Ashton avait espéré créer entre eux, mais il y pensait dans un moment pareils. Et c'était trop.

Il aimerait pouvoir jeter cette partie de son cerveau. Parce qu'elle est gangrenée, et souvent il la détestait pour toujours ramener le sujet des attirances d'Ashton aux moments les moins concernés, il la détestait pour tout ce qu'elle le poussait à ressentir envers Ashton : de la méfiance, parfois du dégoût, souvent du malaise. Il la détestait parce qu'elle l'empêchait d'aimer Ashton comme il aurait aimé n'importe quel ami.

Le métis se racla la gorge, soulignant sa tension plus qu'il ne l'éloigna, un peu rassuré en voyant Bianca les regarder avec méfiance depuis la couverture du futon – contrairement à la moyenne, il avait perdu l'habitude de le ranger, aidé par un reste d'éducation européen et  aussi parce les exigences de Bianca qui lui pourrissait la vie si on lui retirait son trône.

« Tu... Tu peux rester seul un instant ? Je dois aller ramasser le verre sur le balcon...»

Demanda Charles avec une main nerveuse sur sa nuque, n'arrivant pas à garder ses doigts et sa main en place, son autre poigne et contractant et décontractant en poing.  Il hocha la tête à la réponse d'Ahston, se rapprochant pour poser sur l'épaule d'Ashton une main maladroite.

« Je me dépêche... J'ai un ou deux bas de jogging si tu veux te changer, tu peux regarder dans les placards. »

Dans un élan il embrassa rapidement la joue du blond avant de quitter la pièce, refermant assez la porte pour qu'Iba ne puisse pas rentrer. Il lui fallut trois minutes avec la conscience ailleurs pour nettoyer la terrasse, revenir à un calme relatif et recommencer à paniquer de revenir dans la chambre. Charles retourna vers la chambre avec le regard planant vers le sol et frappa trois coups légers contre la porte coulissante. Son regard était accroché au bois mate de la porte, la dernière chose dont il avait besoin maintenant été d’apercevoir un bout de la peau pâle d'Ashton.

« Ash ? Je peux entrer ? »


Charles fait du café en #66cc66
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Rester seul. Rester seul.
Rester.
Seul.

Tu laisses tes paupières gonflées se reposer une fraction de seconde, une fraction d’obscurité, avant de les relever, d’embrasser du regard la lumière douce de la chambre de Charles. Ce n’est pas que tu ne peux pas rester seul au moment présent. Ce n’est pas qu’il faut te tenir la main, ne pas la lâcher, te rassurer sans cesse. C’est juste que tu as peur de ce qui pourrait arriver si ça recommençait. Si la lumière s’éteignait de nouveau, si l’obscurité s’emparait de la pièce. Si les souvenirs revenaient, fondant sur ton esprit comme un oiseau sur sa proie.

Mais tu hoches la tête. Tu ne veux pas trop regarder Charles. « Vas-y. Je me gère. » Tu ne t’es jamais géré, mais mettons ce doux mensonge de côté. Tu regardes la main qu’il pose sur ton épaule, étonné que le contact se poursuive, que Charles ne se rétracte pas à l’autre bout de la pièce maintenant que la crise était passée.

La crise. Tu écoutes à demi ce qu’il te dit, hoche la tête. La crise. Tu as envie de t’asseoir au bord du lit, de prendre ta tête entre tes mains. Tu t’insultes de tous les noms, tu te flagelles, tu te hais pour avoir craqué devant Charles, Charles qui,

te laisse un baiser sur la joue, avant de quitter la pièce. Ah.

Tu restes interdit quelques instants, avant de sourire sous la surprise qui subsiste, et une expiration alourdie vide tes poumons fatigués. Tu te souviens d’un coup que tu as pris de quoi te changer, et tu te souviens que ton sac est dans le salon, et à cette simple pensée, ton corps se bloque, ton esprit te menace d’une autre attaque si tu sors de cette chambre parfaitement illuminée et libre de tout mauvais souvenirs, ceux-là même qui tapissent les murs du salon, pour tu ne sais pas encore combien de temps.

Alors tu te décides à emprunter des habits à Charles, parce que c’est la solution la plus simple, parce que tu n’as pas à quitter la pièce, parce que tu n’as pas à attendre qu’il revienne pour lui demander de t’apporter ton sac, parce que tu ne veux pas le congédier le temps que tu te changes, parce que c’est absolument hors de question que tu te déshabilles devant lui.

Les gestes lents, presque maladroits, tu ouvres un placard. T-shirts. Tu refermes, tu en ouvres un autre. Bingo. Tu en prends celui tout au fond, qui semble seulement un peu trop court pour toi, mais sans doute mieux ajusté que les autres, et, essayant de ne pas tomber, tu retires ton jean pour le remplacer par le jogging, terrifié à l’idée que la porte s’ouvre alors que tu es encore en train de te changer.

Tu avises ton t-shirt. Ravalant toute honte, tu retournes au placard renfermant des t-shirts, et tu en prends un, également relégué au fond. Il y a le logo d’un obscur groupe italien imprimé dessus, mais tu t’en fiches, il est assez grand pour toi. Et il sent la lessive, une des odeurs les plus rassurantes que tu connaisses.

Au moment où tu ramasses tes habits pour les plier et les poser dans un coin, Charles toque, tu sursautes et tu en lâches presque tes vêtements. Tu lâches un soupir en les posant là où tu penses qu’ils ne gêneront pas.

« Ouais, c’est bon. » Tu le regardes entrer, refermant rapidement la porte derrière lui.  « Désolé pour le verre. »

Tu te frottes la nuque, le regard fuyant. Tu ne te sens pas à ta place. Tu surprends ses yeux sur toi, et tu baisses les tiens sur le t-shirt que tu portes.

« Euh, ouais, j’t’ai pris un t-shirt aussi. » Tu as encore assez de force pour laisser apparaître un sourire sur tes lèvres. « J’connaissais pas ce groupe. C’est le fameux truc de disco que je t’ai surpris à écouter la dernière fois ? » Ta voix est doucement moqueuse, râpeuse et craquelée, conserve l’ambiance feutrée qui semble suivre toutes les situations de crise. Tu n’as pas la force de le taquiner sur ses goûts musicaux, alors tu ne l’embêtes pas plus que ça. Tout ce que tu veux…

Tout ce que tu veux, c’est le sommeil et l’oubli.
Charles Moretti
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You're hot, then you're cold
You're a light in the dark

Ashton au milieu de sa chambre fut moins déstabilisant cette fois. Il y avait toujours cette tension lourde comme du plomb dans l'air, mais comme avec à peu près tout au sujet du blond, il apprenait à s'y habiter. « C'est pas ta faute Ash... » Dit-il en même temps qu'il baissa les yeux sur le haut de l'anglais, au fond un peu curieux de voir ce qu'il avait prit, et comme la coupe était un peu trop courte parce qu'il  y vait cette dizaine de centimètres qu'Ashton avait en plus qui lui permettait parfois d’exagérer un regard vers le bras pour voir le métis.

Charles grimaça en ouvrant un placard pour prendre un oreiller supplémentaire. Ses goûts musicaux étaient un grand-écart, avec un pied dans le mauvais goût : il aimait trop les synthés et leurs effets bizarres pour sa propre crédibilité musicale. Mais à sa décharge, c'était la nostalgie musicale de son père qui c'était manifesté quand l'italo-disco avait eu un infime sursaute dans les années 2000 – le genre de sursaut que fait un poisson hors de l'eau en mourant. Charles avait entendu des synthés aux son électroniques et des  voix aux vocodeurs jusqu'à ce qu'ils partent au Japon, et si son frère et sa sœur ne supportaient plus ne serait-ce qu'entendre le nom « italo-disco », lui avait hérité des goûts de son père, comme dans beaucoup d'autres domaines.

Il se tourna pour jeter deux oreillers sur le furon et souris à Ashton. « Le « fameux truc de disco » a inspiré New Order donc je pense qu'on peut les remercier... » Plaisanta-t-il en retournant vers les placards.

« Et non c'est pas ça. C'est un groupe de rock Italien que ma sœur est allé écouter en festival il y a 3 ans. Elle m'a rapporté un t-shirt quand elle est revenu au Japon. »  Charles n'aimait pas trop parler de sa famille, et encore moins avec Ashton. Il sentait qu'il devait laisser une barrière entre les deux, parce que ses parents n'approuveraient pas qu'il soit ami avec un homme qui aimait les hommes, et parce qu'il n'avait pas envie qu'Ashton se rapproche ne serait-ce qu'un peu d'un environnement qui avait assisté aux différents échecs de Charles – ne pas être aussi bon élève que sa première copine, ne pas être aussi bien placé que son frère, ne pas être aussi libre que sa sœur. Le cercle familiale n'était pas l'endroit où il c'était le plus épanouie, et même s'il n'y avait jamais eu de comportement sortant de la norme, il n'avait pas envie que le blond voit ce Charles là. Celui qui avait peur de décevoir à nouveau ses parents, qui baissait les yeux devant un frère très absent et important, et qui trouvait un réconfort solaire auprès de sa sœur.

Mais vu l'état d'Ashton ce soir, il valait mieux en parler que laisser le blond avec ses pensées. C'était une bonne façon de détourner son attention de l'angoisse, la peur, des mauvais souvenir et du noir qui était déjà là, simplement repoussait par un système électrique qui venait de prouver sa faillibilité. Et pour Charles, c'était une bonne façon de détourner son attention pendant qu'il réalisait qu'il allait devoir se changer devant Ashton. Il n'allait pas à nouveau repartir pour se changer, laisser à nouveau l'anglais seul ne semblait pas une bonne idée.

Il jeta ses vêtements habituel pour dormir sur le lit et enleva rapidement son T-shirt, tiré au-dessus de sa tête et ramené contre son torse pour cacher ce qu'il pouvait. C'était prendre Ashton par surprise, mais dire « attention je vais me changer » ou n'importe quoi d'autre était pire, c'était pointer qu'il y avait une raison pour laquelle ils ne voulaient pas se voir l'un l'autre, et jamais Charles n'adresserait quoi que ce soit explicitement. Se retrouvait torse-nue devant Ahston lui rappelait étrangement l'incident avec le blond dans les toilettes du bar. Les clavicules marquées et les hanches anguleuses, la peau pâle et les tatouages ressortant dessus. Il comprenait mieux le sentiment de vulnérabilité qu'avait eu Ashton une fois redescendu. Le métis attrapa  son haut et finit de se changer en vitesse et sans un mot, son regard toujours loin de celui de l'anglais.

Il lissait bêtement le devant de son haut quand il osa relever vers Ashton, « Ça va mieux ? » murmuré du bout des lèvres.


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Ashton Miller
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Tu baisses les yeux vers le t-shirt, lâchant un « hmm » qui se veut intéressé, mais la vérité est que tu n’as plus beaucoup d’énergie, et malgré ton amour pour le rock, tu préfères garder tes dernières réserves pour une urgence quelconque. Il y a toujours une urgence. Tu dois rester sur tes gardes, prêt à décamper si besoin. Et pourtant, le lit t'appelle, te dit de t'y allonger, de fermer les yeux et de t'enfoncer dans un sommeil providentiel.

Tu te raccroches cependant aux mots de Charles, tu ne te souviens plus s’il t’a déjà parlé de sa sœur, mais tu as toujours trouvé compliqué de lui arracher des informations par rapport à sa famille, alors tu as fini par abandonner. Tu restes intrigué par cette partie-là de sa vie, mais tu as appris à respecter la vie privée des autres, et tout particulièrement celle de Charles.

Ton regard se promène dans la chambre, attiré par un mouvement soudain, revient sur Charles qui est

torse nu

et tu le fixes stupidement, ne comprenant pas ce que tu vois. Tu clignes des yeux avant de détourner le regard, lui laissant un peu d’intimité dans cette chambre étroite.  Ton corps s’est doucement emballé, mais tu le calmes, tu gardes tes yeux rivés sur le sol, les bras ballants à tes côtés.

Tu relèves les yeux lorsqu’il reprend la parole, tu le regardes, et quelque chose fleurit dans ta poitrine meurtrie, et tu as un peu envie de pleurer, encore, mais tu hoches la tête.

« Ouais. Merci. »

Paupières et cœur lourds. Tu lèves le bras, ta main frotte ta nuque légèrement collante à cause de la sueur. Tu ne sais pas où mettre ton corps. Tu ne sais pas où te mettre. Les draps t’appellent, mais tu ne sais pas si tu y as droit, en réalité. Charles t’a dit que vous dormiriez ensemble, mais peux-tu le croire ? Tu aimerais lui faire confiance. Tu aimerais te dire qu’il ne se dégonflera pas.

« C’est… bon ? »

Tu fais un geste vague en direction du lit qui vous sépare. Ton corps est si lourd, et bouger te demande un effort supplémentaire qui te draine petit à petit de ton énergie.

« Je peux ? »

Peut-être que tu n’aurais pas du venir ce soir. Peut-être que tu n’aurais pas du faire ce stupide pari avec Serafim. Parce que, oui, tu l’as gagné haut la main, mais à quel prix ?


ashton distille son venin en #6699ff.

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Charles Moretti
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J'sais pas toujours à quoi je joue
Nuit noire
Ni pourquoi j'suis encore debout

« Ok... » Sa voix était feutrée, sourde, bouffée par le silence de la pièce. La réponse d'Ashton ne l'avait pas convaincue, surtout avec cet éclat qu'il vit courir dans ses yeux, qui lui fit croire que le blond allait pleurer. Il ne l'avait jamais entendu dire « non ça ne va », « non j'ai besoin d'aide », alors « ça va » n'avait pas de réelle valeur. C'était la réponse par défaut, celle qui permettait à Asthon d'éviter les explications, d'éviter le réconfort – celui qu'il méritait, d'éviter une position de faiblesse. Et il n'y avait rien à y répondre, pas dans le cas présent en tout cas, parce qu'Ashton n'était pas en état pour une confrontation, mais Charles n'aimait pas glisser sur ce genre d'indice du mal-être du blond. Alors il s’emmurait dans un silence mal à l'aise, qu'Ashton brisa avec un geste vague vers le lit, réclamant son sommeil.

« Ouais, ouais évidemment, pardon » Bredouilla-t-il, nerveux. S'allonger à côté d'Ashton triste et épuisé était viscéral. Pas la pire expérience dans sa vie, la plus stressant, la plus désagréable, mais c'était irréaliste, Charles avait l'impression de planer dans une autre dimension, et d'en même temps être bien présent dans le moindre membre de son corps. Il était maladroit, il était ridicule, et il était rouge, ça il en était sûr. Toutes ses joues et son cou brûlaient.

« Bonne nuit » Dit-il, avec un sourire dans la voix  qui n'était là que pour la forme. L'air était lourd de tristesse et de fatigue, et Charles connaissait maintenant assez Ashton pour savoir qu'il y avait plus que l'épuisement normale après une crise d'angoisse. Peut-être que le noir avait fait revenir les spectres des attentats, peut-être que ça avait été le bruit du verre cassé. Charles pinça les lèvres et serra un poing. Il avait déjà une fois illustré son manque de tac devant le blond paniquant – deux fois en réalité. Il n'avait pas envie de faire une trilogie.
Avec un bruissement de drap il se retourna vers Ash, un pique entre les côtés quand il le vit dos à lui. C'était étrange à faire, maintenant que la panique était redescendus et que les gestes n'étaient plus des réflexes, mais il glissa un bras sur Ashton, une tentative maladroite et inachevée pour le prendre dans ses bras. Il essayait de ne pas trop envahir l'espace du blond, mais il était assez prêt pour qu'une mèche effleure son nez et il fit un demi-sourire à la vague odeur de shampooing. Il la préférait à celle de la peur. « Est-ce que... Est-ce que je peux te demander pourquoi tu as eu aussi peur ? »  Il murmura, incertain, les lèvres pincés. C'était formulé avec maladresse et il craignait que ses mots ne viennent ripper contre l'égo d'Ashton, ne rouvrent des plaies alors qu'il était vulnérable. « T'as pas à avoir honte hein mais c'est juste que... C'était juste à cause du noir ou il y avait autre chose ? » C'était ramener l’événement au centre de leurs pensées, le contraire de ce qu'il avait tenté plus tôt avec ses anecdotes hasardeuses, mais elles n'avaient pas fonctionner. Alors peut-être qu'Ahston avait besoin de purger les mauvais souvenir. Ils avaient une lumière avec eux, elle brillait derrière Charles, et l'électricité n'avait presque aucune chance de sauter de nouveau. Il espérait que ça serait assez pour que l'anglais ce sente assez protégé et ose parler.
La prise de Charles se rafermit, et il se rapprocha assez pour serrer le blond contre lui, déséquilibré et maladroit avec un seul bras. « Désolé... » Il murmurait maintenant contre les mèches blondes d'Ashton, une inspiration discrète pour capter à nouveau l'odeur de peau, de proximité. « T'es pas obligé d'en parler... C'est peut-être pas le bon moment. Mais si t'as besoin.... Je t'écoutes »


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Tu t’allonges sans un autre mot. L’atmosphère est déjà bien assez lourde, inutile d’en rajouter. Ton cœur bat, fort, comme le tambour des temps anciens qui, d’une régularité atroce, guide les démons jusqu’au monde des humains, les guide jusqu’aux maisons des villageois.

Ton cœur guide l’obscurité, les souvenirs et les mauvais esprits.
Ton cœur est un puit sans fond où viennent s’abreuver les pires choses.

Tu fermes les yeux, mais la certitude te frappe comme une massue : tu n’arriveras pas à t’endormir tout de suite. Parce que dès que tes paupières s’abaissent, t’emprisonnent dans le noir, un noir qui devrait être rassurant, ton esprit te punit, et tes pensées tournent comme des vautours autour de tes souvenirs viciés.

Tout ton corps sursaute au contact du bras de Charles et ta tête se tourne sans réfléchir et tu as à peine le temps de lui lancer un regard avant de revenir dos à lui. Lui faire face ne serait pas une bonne idée, n’est-ce pas ? Tu essaies de profiter de cette proximité, de ce bras contre le tien, de sa main qui frôle tes côtes. C’est encore une sensation différente de ces nombreuses fois où ta mère venait te réconforter après un cauchemar. Et c’est encore différent des contacts lascifs que tu dois supporter lorsque tu cherches à te vider la cervelle dans le lit d’un autre. Une expiration un peu plus lourde te fait fermer les yeux de nouveau, et les mots de Charles viennent te frapper en plein visage et tu as envie de t’éloigner de lui, mais sa voix, sa présence, tout ça t’empêche de repartir dans la spirale infernale des souvenirs malgré le fait qu’il te demande de les déterrer, de les lui montrer.

Tu n’entends presque pas ce qu’il te dit ensuite, le sentant juste plus proche, son bras calé contre le haut de ton abdomen. Il doit sentir les lourds battements de ton cœur, le rythme de tes respirations, tout. Tu restes silencieux, tu te demandes même si tu ne devrais pas faire semblant d’être déjà endormi, mais rien n’est assez régulier pour lui faire croire que tu dors, et, il y a quelque chose dans sa voix, dans ses excuses, dans sa proposition, qui appuie sur la fêlure d’un des murs qui t’entourent, et c’est peut-être les bons mots, le bon moment, la bonne tonalité, mais ça appuie, ça appuie et la fissure s’agrandit, les berges se séparent, juste assez pour que quelqu’un, quelque chose, s’y faufile.

« C’était le noir. »

Tu prends une inspiration douloureuse.

« Le noir, d’un coup. Avec aucune lumière. Et c’était… c’était pire quand j’ai pas réussi à ouvrir la porte. »

Il y a quelque chose qui enfle dans ta poitrine, et ça te fait mal, mais tu es si près de la délivrance, il te suffit de quelques pas, te décharger de ton fardeau, pas en totalité, mais seulement d’une partie, Ashton, ça te ferait tellement de bien. Tu déglutis.

« J’devais avoir dix ans, je sais plus. Les gamins sont vicieux quand ils le veulent. »

Ta voix traîne, plane. Puis atterrit, violemment.

« Ils m’ont enfermé dans les vestiaires, dans les toilettes des vestiaires. Dans le noir. J’suis resté une nuit. C’était pas… c’était pas la meilleure expérience de ma vie. »

Tu te recroquevilles sur toi-même, le fantôme d’un rire sur ta voix. Tu n’entres pas dans les détails, tu n’en as pas besoin, il n’en a pas l’utilité. Mais le simple fait d’en parler t’a retiré quelque chose de la poitrine, et si tu ne trouveras sans doute pas la paix intérieure immédiatement, ça t’aide, juste un peu.

« … Merci, Charles. Bonne nuit. »

Ta main trouve son poignet, le dos de sa main, une caresse qui ne veut pas en être une, juste un contact, un toucher, pour s’assurer que l’autre est vivant, est présent. Et ta main qui reste simplement posée sur la sienne. Peut-être que le sommeil viendra plus vite, comme ça.


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Charles attendit la réponse de Ashton en silence, une nervosité en train de tambouriner entre ses côtes. Il était sur le point de s'excuser quand le blond commença à parler, déterrer des mots d'un endroit où ils avaient longtemps reposés. Les intonations nerveuses, les pauses raides, les inspirations douloureuses et les rires dérisoires, le métis ne savait pas comment y réagir. Il ne devait pas traiter le blond comme une pauvre chose toute cassée, c'est ce qui sous-tendait toujours entre deux hommes : un certain degrés de fermeté à avoir avec l'autre, sinon on insultait son égo, sa virilité ou quoique ce soit d'autre. Mais avec un bras autour d'Ashton, il avait passé ce standard. La fierté trop vaste de l'anglais était imprévisible, mais avait du être laissée de côté s'il osait dire tout ça : qu'il avait eu peur, qu'il n'avait rien pu faire, qu'il n'avait pas toujours eu sur son crâne, une couronne de plastique. En le sentant se recroqueviller, Charles osa le serrer un peu plus contre lui, l'envie viscérale de reculer quelques secondes présente, quand son menton toucha l'épaule du blond. C'est une situation particulière.

« Bonne nuit Ash... » Répondit-il, une main en train de glisser sur la sienne. Il prit ça comme une autorisation à garder le blond contre lui pour la nuit.


xXx




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