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Charles Moretti
barman
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Why do you only call me when you're high?|Ashton&Charles Xjnq
Citation : Tu portami dove sto a galla
Che qui mi manca l'aria
Tu portami dove sto a galla che qui mi manca l'aria
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Charles Moretti

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Somewhere darker, talkin' the same shite
I need a partner, well, are you out tonight?

Leur patron n'était pas parfait, mais ce n'était pas non plus un tyran ou un dragon. Il laissait clairement le bar en sous-effectif, un troisième employer ne tenant parfois pas du luxe, mais c'était au final pour pour ne pas avoir à trop divisé le chiffre d'affaire. Et au final, quand Charles voyait sa fiche de paye, il se disait qu'il pouvait bien avoir quelques moments de panique et de rush quand la salle du bar se remplissait soudainement. Et pour se faire pardonner, il avait instauré tous les six mois, un rendez-vous, une soirée où il les emmenés dans un bar d'Uzume, prenant à ses frais toutes les consommations. Charles n'était pas un grand buveur, et il préférait généralement un verre de Barolo à une bouteille de saké, mais il avait finit par comprendre de lui-même qu'il y avait un seuil minimum de consommation sous lequel il ne fallait pas descendre, et que malheureusement pour lui, ce seuil était trop élevé pour le garder sobre.

Il arrivait encore à penser, juste plus lentement qu'habituellement, ses idées partaient dans tous les sens, de moins en moins clairs, même de plus en plus floues, et il sentait aussi qu'il n'allait pas pouvoir rentrer chez lui, pas dans cette état, et il ne voulait pas qu'un taxi le ramasse et le traîne jusque chez lui, il n'avait pas confiance, il n'aimait pas être soûl, il n'aimait pas ça même si c'était accepté ici, une tradition même, non lui il voulait quelqu'un en qui il avait confiance pour venir le repêcher, quelqu'un avec qui il n'était plus à ça près et il y avait quelqu'un qui lui avait manqué et qui était exactement comme ça, il ne voulait pas le déranger, pas aussi tard, si c'était lui qu'on appelait pour ramasser un ami alcoolisé il refuserait sûrement, mais peut-être pas pour cet ami là, alors peut-être qu'il n’essuierait pas un refus et que cet ami ne serait pas dérangé, après tout Charles savait qu'en ce moment le blond dormait peu. Et puis de toutes façon il ne perdait rien à essayer, si Ashton décidait de le laisser, il appellerait quelqu'un d'autres, mais il espérait que ce serait le blond qui viendrait, il lui manquait même s'ils s'étaient vu hier et avaient échangés quelques messages ce matin, maintenant il était un peu triste, il sentait qu'il se noyait un peu, doucement, qu'il glissait et qu'il allait finir au fond et il n'avait pas envie d'aller dire bonjour au Titanic ou au bateau de la petite sirène, alors il espérait que Ashton pourrait le sortir de là, qu'il aurait un remède, lui qui était parfois si triste, lui qui s'y connaissait plutôt bien en larmes au bord de la plage, peut-être qu'il s'accrocherait au métis comme il s'y était accroché il y avait un an, et peut-être qu'il l'empêcherait d'être emporté trop loin.

Une main sur le comptoir, Charles cherchait hasardeusement son téléphone dans sa poche de l'autre, le regard ancré à un point fixe alors qu'il tentait de discipliner un minimum ses pensées, et d'éviter de trop réveiller la nausée qui grandissait doucement dans sa gorge. Il finit par retrouver son téléphone dans la poche de son sweat, et commença fébrilement à tapoter sur son écran, ses cheveux hasardeux et imprécis. Ashton ne serait peut-être même pas capable de lire ce qu'il avait tenté d'écrire de son mieux.

Désolé de te déranger aussi tard, mais je crois que je vais pas pouvoir rentrer seul ce soir, tu pourrais venir me chercher s'il te plaît?

Il laissa à peine son bras retomber le long de son corps que dans sa main, son téléphone vibra.

t'es où ? j'arrive


Un sourire maladroit mais irradiant releva les lèvres, alors que son cerveau un peu plus embué réalisait par pallier que l'anglophone allait venir. Le métis tenta de se concentrer autant qu'il pu pour être sûr qu'il n'allait rien oublier, pas faire de faux pas. Ne rien oublier, saluer son patron, s'assurer que sa collègue rentrerait en sécurité – oui, son compagnon arriverait la chercher d'une minute à l'autre. Et puis essayant de se glisser du bar sans écraser le pied de personne, ni laisser les siens finir sous une semelle.

Charles inspira en sortant enfin, venant immédiatement s'épauler contre un mur avec un frisson. Les nuits de Juillet n'étaient pas particulièrement froides, et surtout pas avec un blouson en jeans sur les épaules, mais il tremblait, fiévreux et malade, le cœur au bord des lèvres alors qu'il gardait les mâchoires bien serraient. Quand il sentait sa nausée redescendre, il tournait doucement la tête, cherchant du regard Ashton, ne reconnaissant nulle part sa silhouette. Alors il reposait sa tête contre le mur, et attendait que le haut-le-cœur refoule pour pouvoir à nouveau regarder autour de lui. Charles remit ce manège peut-être une dizaine de fois – il n'était pas  sûr – avant qu'il ne voit une grande silhouette en T-shirt blanc s'approchait de l'autre bout de la rue. L'extrémité rouge d'une cigarette brillait quelques part dans le bas de son visage, sous des mèches blondes ressortaient au milieu des têtes brunes, et le métis commença doucement à sourire, jusqu'à ce qu'il voit un bras bandé se lever pour attraper la cigarette du bout des doigts.

Ses sourcils se froncèrent et il essaya de trouver où Ashton avait pu se blesser, Ashton se blessait toujours, des bleus discrets, des phalanges abîmés et parfois une arcade recousue, il expliquait qu'il était tombé ou qu'il c'était cogné mais Charles savait quelle genre de plaie on récoltait dans une bagarre, et avec son cynisme et son répondant, le blond devait un peu trop souvent chercher les mauvaises personnes, mais un bras bandé était plus grave qu'un bleu sur la pommette, peut-être qu'il c'était blessé en venant le cherchait, et peut-être alors que c'était la faute du métis qui l'avait attiré juste ici.

Sa démarche plus droite maintenant qu'il avait le regard verrouillé sur le blond, Charles traversa la route sans un regard de côté, et s'écrasa dans les bras de Ashton. Une de ses mains glissa en douceur sur la nuque du blond, et l'autre vint à l'aveugle enlacer les doigts de son bras bandé, ne croisant que leurs premières phalanges.

« Pourquoi t'es blessé Ash ? T'as fait quoi en venant... »

Il chuchota du bout des lèvres, la tête renversée sur l'épaule du blond, et légèrement tourné de côté pour voir le bras blessé de l'anglophone.

« T'es blessé parce que t'es venu me chercher ? »

Tournant légèrement la tête, il appuya un instant ses lèves contre la mâchoire d'Ashton, sa main sur sa nuque l'attirant légèrement vers lui.

Les contacts avec Ashton étaient toujours étranges, certains plus que d'autres, mais il les aimait, et il lui semblait que le blond les aimait aussi, et qu'ils en sortaient tous les deux généralement plus calmes, c'était étrange parce que Charles commençait toujours avec de la nervosité, surtout quand une main se perdait près de son cou, il avait ce petit rire crispé et gêné – et un peu anticipatif – qui lui échappait toujours, alors qu'il ne faisait rien, posait juste ses mains quelques part sur la nuque ou les épaules d'Ashton et attendait, et s'il y avait le moindre problème ce ne serait pas de sa faute, parce que lui ne faisait rien, ses mains étaient juste là, sur la nuque d'Ashton, et il n'avait rien fait et il n'avait rien dit, juste rit et rougit, mais cette fois c'était ses lèvres qui étaient sur le visage du blond, même si sa main n'avait pas bougé de sa nuque, et c'était peut-être grave, il ne pouvait plus dire qu'il n'avait rien fait, mais ça n'avait pas d'importance, les conséquences étaient trop lointaine, et ça ne serait de toutes façons rien de grave, ou jamais plus que le bras bandé de Ashton qui c'était blessé, et qui était quand même venu, ou qui c'était blessé en venant.

Il détacha ses lèvres du visage du blond sans un bruit, redressant comme il pu la tête pour l'observer avec un regard froncé d'inquiétude, et ses lèvres pincés vers le bas. Il y avait une lueur de sérieux et de retenue qui avait été chassé par la fièvre dans ses yeux, et sûrement qu'il n'aurait pas autant montré son inquiétude s'il n'était pas aussi alcoolisé.

« Pardon j'voulais pas que tu sois blessé... Pardon Ash »


Charles fait du café en #66cc66
Ashton Miller
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Les terrasses grouillent de monde mais tu n’as pas faim de la foule ce soir, juste de la tranquillité d’une fin de soirée en tête à tête avec une presque-conquête, un presque-coup d’un soir. Pas encore séduit, pas encore explicitement prévenu de ce qui l’attend, mais quelque chose passe entre vous deux et tu le regardes en souriant.

Il a un charme discret qui t’a interpellé et tu l’as choisi, lui au lieu d’un autre, parce que tu te dis qu’il ne posera pas de problème, que tu pourras le jeter une fois la chose faite et que rien, rien ne pourra te retenir chez lui. Tu es déjà attaché quelque part, que tu le veuilles ou non.

Il te parle et tu l’écoutes, il te dit qu’il travaille à la banque c’est bien, il te dit qu’il est enfant unique comme toi, il te parle d’un café auquel il va souvent et tu penses à Charles, tout d’un coup. Tu t’humectes les lèvres et tu te redresses sur ta chaise, souriant amicalement à l’homme qui continue de parler, qui te propose d’y aller la prochaine fois avec lui, mais tu as envie de lui dire on ira jamais à ce café, je vais juste te laisser payer une chambre dans un love hotel ce soir et, on va coucher ensemble et on se reverra plus jamais, mais lui dire tout ça, ça serait déplacé, ça serait gâcher les efforts que tu as faits jusqu’à maintenant, alors tu te tais et tu hoches la tête. Il est un peu gêné de ton regard sur lui, ça se voit, et ça te fait plaisir parce que tu aimes faire de l’effet alors tu t’accoudes au dossier de ta chaise et tu continues ton petit manège – les regards appuyés, les demi-sourires, la langue qui humidifie les lèvres, la mèche blonde replacée derrière l’oreille, et le pied qui vient toucher la cheville de l’autre en face, qui ne s’y attend pas et qui se met à rougir pour ton plus grand plaisir. Tout ce qui t’intéresse, en fait, c’est la réaction de l’autre, c’est les lèvres pincées et les regards détournés. Tu ne ressens rien pour eux, ils ne sont là que pour te divertir, marionnettes dans ton théâtre malsain, alors tu te penches en avant jusqu’à pouvoir poser tes coudes sur la table qui vous sépare et tu lui susurres des mensonges éhontés qui le captivent et l’empoisonnent, ses cheveux bruns tombant sur son front bas, et tu aurais pu continuer encore quelques minutes si une vibration dans ta poche ne t’avait pas interrompu.

« Excuse-moi… »

Malgré tout ce que tu peux te dire, tu guettes chaque message que ton barman pourrait t’envoyer alors c’est à lui que tu penses lorsque tu sors le téléphone de ta poche, et un léger sourire se dessine sur ton visage quand tu vois son nom sur la notification, sourire qui s’efface lorsque les mots te sautent aux yeux et qu’une certaine inquiétude te traverse un instant avant de s’installer au fond de ton estomac. Tu fronces les sourcils et l’homme en face de toi pose une main sur la tienne en te demandant ce qui ne va pas mais tu te dégages presque trop froidement, murmurant un « attends » peu patient qui le fait se renfoncer dans son siège pendant que tu tapes sur le clavier, n’hésitant pas une seconde quant à la réponse que tu offres à Charles.

Tu passes une main sur ta nuque, la frottant et la griffant légèrement alors que tu attends un autre message de Charles. Ta presque-conquête-qui-ne-le-deviendra-jamais te redemande ce qui ne va pas, et alors que tu relèves le visage pour lui répondre, la vibration dans ta main te fait tressaillir et tu déchiffres le message qui s’affiche sur ton écran. Uzume ? Tu y es. Tu y es et rien ne te retient à la terrasse de ce bar.

Tu te lèves brusquement, lances un « j’ai un imprévu, on se rappelle » au brun sidéré qui te regarde partir dans la nuit noire, dévorant la distance entre Charles et toi à coups d’enjambées nerveuses. Il est passé minuit et il fait sombre, mais ce n’est pas ça qui t’inquiète, ce qui t’inquiète c’est la pensée de Charles complètement éméché, à la merci de tous, Charles qui n’écrit plus bien, tu ne l’as jamais vu enivré et ça te fait peur, tu ne sais pas ce qu’il peut faire, tu ne sais pas s’il t’a attendu, tu n’en sais rien et tu fais tout pour ne pas te mettre à courir alors tu allumes une cigarette, la flamme brûlant brièvement dans la rue illuminée par les lampadaires et puis c’est le bout du cylindre qui rougeoie et tu tires dessus et tu rejettes la fumée sans trop réfléchir, te contentant de marcher, marcher, marcher jusqu’au bar, marcher jusqu’à Charles.

(Et c’est si bête, parce que ton ex-coup d’un soir, c’était justement pour ne pas trop penser au métis, c’était pour oublier un peu le temps d’une nuit qu’il existe quelqu’un que tu aimes tellement mais qui n’accepte pas l’entièreté de tes sentiments – et même toi, tu les acceptes plus que lui, et cette nuit était faite pour la noyade dans des bras inconnus mais maintenant la nuit s’est transformée sans que tu ne l’en empêches et tout se recentre autour de Charles et ça te fait chier.)

Puis l’enseigne du bar se reflète dans tes yeux et puis c’est Charles qui apparaît dans ton champ de vision et tu tires une taffe et quand la fumée se dissipe autour de toi, il va traverser sans t’attendre de l’autre côté et ton cœur rate un battement et tu as envie de crier mais la clope au bec, tu ne peux que t’élancer en avant et recevoir le corps du brun qui se colle au tien. Le lourd parfum de l’alcool s’en dégage. Ses doigts glissent sur ta nuque et tu frémis tandis que tu le serres contre toi, tu as peur qu’il tombe mais il ne semble pas assez ivre pour chuter et tandis que son bras accroché à ton cou descend au niveau de ta taille, l’autre main entre en contact avec la tienne, la droite, celle qui fait suite à ton avant-bras bandé, et vos doigts se croisent et tu as l’habitude de ce toucher étrange mais ce soir, la peau fiévreuse de Charles réveille en toi les sentiments que tu as essayé de ranger, des sentiments qui attendaient patiemment ce moment et qui enflent et t’étouffent de l’intérieur.

Ses questions te déroutent, tes sourcils se froncent et tu cherches une excuse à la blessure que tu t’étais faite suite à l’altercation avec ‘le gros lard’, blessure que Serafim a recousue avec trop peu de délicatesse, mais tu sens soudainement les lèvres du barman contre ta mâchoire et tu perds l’usage de ton cerveau une seconde, manquant de laisser ta cigarette t’échapper.  
Charles n’a jamais fait ça. Charles ne t’a jamais embrassé en premier, ni même embrassé tout court. Tout ce qu’il semblait s’autoriser, c’était les caresses légères qu’il laissait sur ton visage, dans ton cou et parfois le long de tes tatouages jusqu’au bout de tes doigts. Mais jamais, jamais il n’a laissé ses lèvres toucher ta peau.

Tu reprends rapidement tes esprits et tu lui lances un regard, un peu déstabilisé. Etant celui qui ne boit pas, tu as souvent eu à gérer des gens bourrés – si on oublie les fois où tu finissais pété à cause d’un joint de trop, mais là, c’est Charles, et ça complique la chose. Tu le serres contre toi, tu ne veux pas le lâcher alors qu’il te regarde avec des yeux un peu troubles, avec des yeux un peu inquiets, et tu te dis que c’est une des premières fois que tu peux lire du réel souci dans son regard.

« Tout va bien, love. Je me suis pas blessé en venant. »

Sentant que tu peux le lâcher sans qu’il ne bascule dans une direction qui n’est pas la tienne, tu le libères de ton bras qui lui enserrait l’épaule pour dégager une mèche de cheveux qui venait de lui tomber devant les yeux.

« Je me suis fait mal avant, mais ça va mieux, maintenant. »

La cigarette pend à tes lèvres mais tu ne la touches pas, préférant le contact chaud des doigts de Charles contre les tiens, bien plus froids.

« Je te ramène chez toi, d’accord ? »

Tu entrelaces tes doigts aux siens car, même inquiet pour lui, tu ne peux t’empêcher de profiter de cette accalmie dans l’hétéronormalité stricte de Charles pour lui tenir la main, chose qu’il t’aurait interdite si le Soleil était levé et que le barman était sobre. Tu le tires légèrement pour qu’il se mette en mouvement, et tu as l’impression qu’il se débrouille assez bien mais tu imposes un rythme lent pour éviter tout accident.

« T’étais avec ta collègue, c’est ça ? Et ton patron ? Putain, ça m’énerve ça, c’est quoi cette manie qu’ont les Japonais à obliger les salariés à trop boire ? »

C’est vraiment quelque chose que tu n’as jamais aimée et que tu n’aimeras jamais dans la culture nippone.


ashton distille son venin en #6699ff.

Why do you only call me when you're high?|Ashton&Charles 9itc Why do you only call me when you're high?|Ashton&Charles 4p2k
Charles Moretti
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Why do you only call me when you're high?|Ashton&Charles Xjnq
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And you can't hold me down
Because I belong to the hurricane
It's going to blow us all away

« Love », il l'avait appelé « love », et Charles n'avait aucune idée de ce qu'était ce mot, mais ça sonnait gentil, protecteur, avec l'accent d'Ashton et son bras fermement autour de ses épaules pour le maintenir. Et si on lui disait que tout allait bien, c'est que les choses n'allaient pas autrement, alors un petit rire lui échappa, un peu nerveux encore, parce que même si tout allait bien, il ne savait pas encore d'où venait le bandage autour du bras du blond, et quand Ashton lui dit s'être blessé avant, il ne comprit pas, n'arriva pas à remettre les événements à la suite, n'était pas sûr de la chronologique.

« Avant de venir ici ? J'suis désolé Ash... »

Au fond il devait y avoir un peu de sa faute, et si ce n'était pas le cas il restait désolé qu'Ashton se soit blessé. Son bras autour de la taille du blond le ramena vers lui, et il le fixa avec un air contrarié et triste comme si quelque chose n'allait pas ,et quelque chose n'allait pas, qu'Ashton soit blessé, au fond le quand ou le comment n'avait pas d'importance, et la main qui effleura son front, effleura ses cheveux pour remettre une mèche à sa place, il fut tenté un instant de l'attraper pour la serrer contre lui, mais le blond parlait déjà de nouveau, posait des questions, grondait, et sa mauvaise humeur était contagieuse, elle passa rapidement à Charles, qui fronça les sourcils, se crispa légèrement, perdu et toujours contrarié, il ne savait pas exactement de quoi, mais il n'aimait pas comme les choses allaient, il lui semblait ne pas s'aimer lui-même à l'instant, ou en tout cas l'état dans lequel il lévitait, la façon dont sa pensée se traînait avec difficulté et lenteur d'une idée à l'autre, se perdant en chemin sur un détail, et extrapolant jusqu'à dérailler sur quelque chose de complètement différent, et être incapable de revenir au sujet originel.

« J'sais plus... J'veux rentrer... »

Marmonna-t-il, laissant sa tête retomber sur l'épaule d'Ashton.

xxx

Il détestait marcher, il ne remarcherait plus jamais, de toutes façons il devait avoir fait le tour de la terre entière, Ahston aurait bien était capable d'une telle blague, les entraîner dans la mauvaise rue et marcher le globe entier avant de les faire arriver au bas de l'immeuble ou le petit appartement de Charles se logeait, comme une boîte à chaussures entre d'autres boîtes à chaussures. Encore que le tour du monde aurait pu être amusant, si le blond n'avait éternisé la plaisanterie en l'empêchant de penser à autres choses que les kilomètres défilants sous leurs pieds et alourdissant ses jambes : il avait retenu son bras lorsque le métis avait tenté d'attraper la cigarette à ses lèvres pour l'essayer, avait retenu son visage quelques fois quand il avait tenté d'embrasser à nouveau sa mâchoire, l'avait retenu tout entier quand il avait chercher à traverser la route ou à aller vers un chien entraînant des humains au bout d'une laisse. Il n'avait fait que ça, le retenir, d'exploser et de partir à droite ou à gauche, alors Charles avait finit par poser sa tête sur l'épaule du blond, et à se laisser guider mollement, les sourcils froncés et la lèvre ourlée de contrariété. Et maintenant Ashton prévoyait de lui faire grimper l'Everest – ou plutôt trois étages – et lui voulait juste rester ici, se caler entre une marche et un bout de mur pour dormir, jusqu'à quand il ne savait pas exactement, mais assez longtemps pour qu'il arrête d'avoir cette sensation toujours, que tout était lent, tout était floue, et les mots n'avaient pas de sens. Il s'accrocha au blond, pour l'arrêter à chaque marche qu'il grimpait, plaidant pour une pose ou une étreinte au hasard, tant que ça pouvait stopper quelques secondes leur ascension, et dés qu'Ashton acceptait de le prendre dans ses bras, il venait marmonner des plaintes entre eux, l'accusant de leur avoir fait monter un étage en trop, ou marché une rue plus loin, d'avoir mentis ou de s’être blessé en venant.
Et puis il y avait un étage où le blond était devenu son ennemi, plus que l'escalier encore, et il n'avait plus voulu d'une pause ou une étreinte, parce qu'Ashton continuait de le guider un étage plus haut à chaque fois malgré tout, et que l'agacement et la colère avait finit par devenir de meilleurs moteurs que la coopération. Alors il avait commençait à réellement marmonner contre lui, réellement se faire accusateur, et le bout de ses doigts avaient retrouvés cette sensation de brûlures rare mais violente, qu'il ressentait toujours quand il voulait s'opposer, et que le sentiment en devenait physique.

Son bras pesait sur les épaules d'Ashton, et il en raffermit la prise brusquement, se laissant allait contre le mur prêt de sa porte et entraînant le blond dans le même mouvement. Ses omoplates frappèrent le béton et le torse du blond frappant le sien, et il encaissa tout avec une expiration sourde et un léger froncement de sourcils, ramenant mollement son autre autour du cou d'Ashton, cachant ses yeux contre son épaule pour se protéger de la lumière qui pulsait et brûlait derrière ses yeux. Le T-shirt du blond sentait un mélange de tabac et de Cologne, tout au fond, derrière un peu de lessive, et plus loin encore, une légère pointe piquante de sueur, qui le fit légèrement frissonner.

« Y'a une poche intérieur à mon blouson... Avec mes clés... »

Sa voix glissait sur sa langue, et les syllabes lui échappaient, pâteuses et informes, d'agacement et de fatigue, et un peu de confort au fond, alors qu'il réajustait la prise de ses bras autour du coup d' Ashton, et cherchait un endroit plus confortable sur son épaule, les sourcils froncés.

« J'pas envie d'ouvrir.... Fais-le »


Charles fait du café en #66cc66
Ashton Miller
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C’est drôle que ces sentiments menacent de déborder pendant que la tête de Charles repose sur ton épaule, c’est drôle que tu ne puisses empêcher ce filet trouble de se répandre hors de ton âme, et ça laisse une traînée invisible derrière toi, mais tu le sens dans ta poitrine, ça te serre et sa main contre la tienne te tord le cœur alors que tu combats la tentation de t’abandonner à l’envie de profiter de sa faiblesse, parce que c’est mal, parce que c’est de plus en plus difficile pour toi de faire des mauvaises choses quand il s’agit de Charles. Parce qu’il est ivre et que tu ne peux pas vivre un rêve éveillé à ses dépens, malgré tous les signaux positifs qu’il te lance au visage depuis que tu l’as récupéré au bar.

Alors tu le laisses s’appuyer contre toi pendant que vous marchez, mais tu l’empêches de prendre ta cigarette – t’intoxiquer ne te fait ni chaud ni froid, mais hors de question que Charles s’y mette aussi. Tu l’empêches de déposer ses lèvres traîtresses contre ta peau, tu te dis qu’il ne sait pas ce qu’il fait, que c’est mal, malgré le besoin de sentir de nouveau sur ton épiderme les feux d’artifices que sa bouche laisse derrière elle. Tu l’empêches de traverser pour caresser un chien, tu l’empêches de s’asseoir au milieu du trottoir, tu l’empêches de mourir en allant sur la route au moment où une voiture passe.
Et malgré tout, malgré cette facette enfantine, malgré l’impression d’avoir un gamin bourré à ta charge, tu n’as jamais été aussi profondément épris de l’homme s'accrochant à toi en râlant parce que tu l’obliges à monter les trois étages qui vous séparent de son appartement.

Chaque marche semble être une épreuve insurmontable pour Charles, qui quémande une pause, qui t’attire contre lui pour que, son torse contre le tien, vous vous arrêtiez dans une étreinte. Et tu te mords la lèvre inférieure, et tu te détestes et tu le détestes parce que ce sont des sentiments que tu n’as jamais demandés mais que tu as quand même nourri, et qu’il n’a jamais essayé d’éteindre, alors c’est de votre faute à tous les deux et tu t’en veux mais tu ne peux plus rien faire. Parce que tu ne veux pas t’arracher le cœur. Et tu ne veux pas l’arracher de ta vie, surtout pas lorsqu’il t’agrippe avec cette moue qui te donne envie de l’embrasser, là tout de suite maintenant. Bordel.

Et depuis tout ce temps, les marmonnements de Charles ne cessent jamais vraiment, et il semble contrarié par tout ce qu’il croise depuis qu’ils sont arrivés devant l’immeuble : les escaliers, la lumière, et surtout toi, Ashton. Tu lui as déjà dit que tu t’étais blessé avant, que ce n’était pas de sa faute, mais il semble avoir fait une fixette sur ce bras bandé, et il pense que tu lui as menti, alors tu te contentes d’adhérer à son discours tout en le poussant à monter une marche en plus, rien qu’une, et puis l’autre. Et Charles est comme un enfant, avec son expression boudeuse, et ses sourcils qui se rejoignent presque dans l’agacement qui semble le remplir autant que l’alcool, mais tu ne lâches rien, tu ne veux pas qu’il campe sur les marches, tu n'as pas envie de veiller sur lui dans les escaliers de son immeuble, alors tu finis par lui refuser arrêt et étreinte, et le dernier étage est finalement franchi après une montagne d’efforts.

Tu lui souris, essayant de faire revenir sa bonne humeur – celle qui t’a étonné, celle qui n’est pas si bonne que ça mais qui est une humeur sans filtre, une humeur que tu ne peux qu’apprécier parce que Charles est si vivant, si naturel, qu’il dit ce qui lui passe par la tête et que c’est si rare que tu ne veux qu’en profiter, parce qu’il semble s’inquiéter pour toi, qu’il semble tenir à toi, et bien sûr que c’est le cas en temps normal mais tu es con et tu ne crois qu’à son regard sérieux et à ses lèvres pincées, et tu ne te rends pas compte de son attachement et tu penses que tout est perdu alors qu’il détourne les yeux et hausse le ton. Ash, tu es si doué quand il s’agit de te voiler la face.
Tu souris et tu ne t’attends pas à l’impulsion qu’il se donne et tu te sens partir. Tu n’as rien pour te rattraper, il n’y a que le bras de Charles autour de toi qui t’entraîne vers lui alors tu avances pour ne pas tomber et tu sens ton torse heurter le sien. Tu ne comprends pas vraiment, vous êtes de nouveau si près et quelque chose en toi se consume et tu serres les dents et essaie de te dégager mais sa prise est de fer – comment fait-il pour avoir autant de force en étant ivre ? Tu le sens poser son visage contre ton épaule, et quelques mots lui échappent avec un débit de parole ralenti qui te donne envie de rire et de le serrer un peu plus contre toi, mais tu ne ris pas et tu ne bouges pas, à part pour glisser ta main à l’intérieur du blouson de Charles, ta peau frottant contre le tissu et, tes doigts fouillant brièvement la poche, tu récupères les clés dont il t’a parlé et de nouveau, tu essaies de te dégager.

Raté. Charles est pire qu’une sangsue, et son corps contre le tien ne te déplaît vraiment pas mais tu ne peux pas t’autoriser trop de bonnes choses, tu n’en as pas le droit, alors tu fermes ton esprit et tu te débrouilles pour ouvrir la porte le plus vite possible – à l’aveugle, parce que le barman s’est accroché bien trop fermement à toi, et tu penches la tête vers la sienne.

« Charles, c’est ouvert. Allez, on rentre. »

Tu attends. Il ne bouge pas. Tu te redresses et lèves doucement l’épaule pour le faire réagir mais il ne fait que grogner tandis qu’il raffermit sa prise sur ton corps, ses doigts creusant ta peau, et ce n’est pas possible de vous rapprocher encore plus. Tu fermes les yeux un instant, la lèvre inférieure malmenée par tes dents rageuses et tu aimerais rester comme ça un peu plus longtemps, c’est sûr, mais tu rejettes ces pensées absurdes et tu lèves la main pour qu’elle aille se perdre dans les cheveux de Charles.

« Charles. Love. On rentre. Tu seras mieux à l’intérieur. »

Il marmonne quelque chose que tu ne comprends pas et tu soupires, comprenant que tu vas devoir effectuer le travail seul. Tu le décolles délicatement du mur et tu l’enveloppes de tes bras, avec une douceur que l’on ne te soupçonnerait pas, avant de l’entraîner dans ton sillage.

Et vous passez la porte. Et elle se referme derrière vous tandis que la lumière s’allume et que tu la verrouilles. Et tous les animaux de Charles viennent vous accueillir, intrigués par ce drôle de tableau, comme une danse improvisée, comme le spectacle d’un amour noyé qui remonterait à la surface le temps d’un soir, le temps d'une comédie alcoolisée.

Et tu le traînes jusqu’au canapé, et tu arrives sans trop savoir comment à le détacher de toi pour l’aider à s’affaler sur le sofa sans glisser par terre. Iba tourne un peu autour de la table basse tandis que Bianca a encore disparu dans un coin de l’appart. Pia, elle, te regarde de ses grands yeux ronds, te questionnant silencieusement.

« Je sais pas, ma belle, il a juste trop bu. »

Et debout devant lui, tu l’observes, ne sachant pas trop quoi faire, démuni devant ce barman, devant cet être humain qui te fait faire beaucoup trop de choses qui ne te ressemblent pas. Puis, lâchant un petit soupir, tu vas dans la cuisine et tu reviens assez vite avec un verre d’eau. Tu t’accroupis devant Charles et tu lui montres le verre, un léger sourire sur le visage.

« Tu bois ? Ca va te faire du bien. »

T’es doux comme un agneau. Tu as bien vu tout à l’heure que hausser le ton et exprimer ton irritation n’aidait en rien à calmer Charles. Alors tu gardes la voix basse, le ton doux, et tu reproduis les gestes que tu as mille fois faits durant les soirées auxquelles tu es allé, t’occupant des plus bourrés – seulement lorsque tu n’étais pas déjà en train de planer haut, trop haut pour que quiconque puisse te rejoindre.


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Lourd contre Ashton, les pieds fermement ancrés au sol pour éviter une chute, il ne bougea pas, gratifiant juste le blond d'un petit grognement en entendant pour la deuxième fois de la soirée le surnom anglais, son surnom anglais, qu'il n'entendait pas souvent et qu'il n'aimait pas toujours, mais qui devait bien être le sien, au moins ce soir. De grandes mains glissèrent dans son dos, les mains d'Ashton, et il  fronça les sourcils, attendant de voir, se doutant que le blond allait tenter de le faire bouger, de le traîner à travers la porte qu'il venait d'ouvrir, jusque dans son appartement, mais Charles n'avait pas envie, coincé entre le mur et le torse d'Ashton c'était bien, surprenamment bien, et quand il enserra un peu plus le blond, ferma les yeux et essaya de passer au-dessus de la pression bourdonnant dans son crâne, il lui semblant sentir la houle d'un torse respirant, et un peu plus en dessous encore, un battement. Et ça le retourna pendant quelques secondes, ses fondations tremblèrent sans aucun barrage – déjà tombés sous une vague d'alcool – pour arrêter la secousse, avant que tout ne redevienne normal et immobile.

Ne resta qu'une sensation trouble dans son abdomen, chassait par Ashton commençant finalement à l'entraîner dans l'appartement, à lui cramer la rétine en allumant la lumière, le faire naviguer entre des chats et des chiens tournant autour de leurs jambes, jusqu'à le laisser tomber sur le canapé. A l'aveugle, il attrapa un coussin et l'écrasa sur sa tête, pour cacher la lumière, cacher le bruit, cacher Ash aussi, et il grogna approximativement :

« La lumière... Aaaassh... La lumière...»

Un bruit de placard lui répondit, et il enfonça un peu plus le coussin sur sa tête, ne bougea plus d'un millimètre, attendant de se figer en pierre à travers les secondes dont il ne pouvait même plus estimer la durée – mais il était relativement sûr que le blond l'avait abandonné plusieurs heures sur ce canapé.

A travers les coups de marteau tapant son cerveau, le métis entendit Ashton revenir dans un froissement de vêtements, et il rouvrit un œil à la paupière plombée pour voir son visage blond au niveau du sien, ses yeux dorés, et l'espèce de douce hypocrisie sur ses lèvres. A défaut de réellement écouter ou même comprendre ce qu'Ashton lui disait, son regard finit par attraper le verre que le blond lui tendait, et à revenir à son visage souriant, à retomber sur le verre, à repartir sur son visage souriant. Non il ne voulait pas d'eau, il voulait moins de lumière, moins de bruit, il voulait sûrement de ce mélange de coup et de coton dans son crâne, et puis aussi il voulait retourner dehors, devant la porte, affalé contre le mur, avec Ashton dans ses bras, et il voulait pouvoir creuser dans cette sensation qu'il avait eu, qu'il n'avait pas comprit mais qui pourtant lui avait semblait familier.

Son coude trouva hasardeusement appuie sur un coussin, et il fit mine de se redresser plus qu'autre chose, forçant simplement sur les muscles de son cou pour lever la tête, et hésiter quelques secondes, devant l'air calme et doux du blond,  à renoncer à la porte, au mur et au froid. Il manqua tomber dans le mouvement, mais il réussit à enrouler ses bras autour du cou d'Ashton, une pointe semblant s'enfoncer dans sa tempe, et la douleur couplé au souvenir du sourire niais du d'Ashton lui fit refermer ses mâchoires sur l'oreille du blond.

Ses dents accrochèrent, effleurèrent, caressèrent à peine à la coquille de l'oreille d'Ashton, juste assez pour créer une légère tension quand le métis se recula, jouant quelque instant sur la pression, sur l'idée un peu étrange de se venger du blond, et d'être pour une fois celui qui se jouer de l'autre et venait l'agacer, avant de relâcher l'hélix d'Ashton, et de lover sa tête contre son épaule, de cacher ses yeux contre son cou, parce qu'il y avait toujours treize watts en train de briller au-dessus d'eux et de lui incendier la rétine.

« La lumière Ash... »


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Le regard de Charles fait des allers et retours, entre le verre que tu lui tends et ton visage qui essaie d’être sans aspérité pour éviter de le lancer dans une nouvelle série de grommellements irrités. Aucun mot ne sort de sa bouche et tu commences à te demander s’il a réellement compris ce que tu viens de lui dire ou si ce sont des propos cabalistiques qui ont atteint ses oreilles, quand doucement, le brun se redresse.

Y’a cet instant de flottement, celui où plus rien ne bouge, celui où on a l’impression que plus personne ne respire, un instant suspendu dans le temps, entre deux actions vives qui ne se ressemblent pas.

Et puis Charles bascule en avant et ton corps est déjà à la bonne place pour le réceptionner alors tu ne bouges pas vraiment, tu ne bouges pas vraiment et tu le sens s’accrocher à toi alors que tu essaies de rester stable pour éviter de renverser le contenu du verre sur le canapé en y en calant tes genoux et ta main libre.

Et puis Charles ne s’arrête pas à la chute, Charles s’autorise des libertés qui te font partir ton cœur dans une course à l’allure folle, et tu sens ses dents contre ton oreille et tu lui murmures d’arrêter mais tu as, quelque part, peur qu’il parte avec si tu te dégages, alors tu restes immobile et tu ne sais pas vraiment ce qui t’arrives, si c’est vraiment Charles que tu as ramassé devant le bar et pas une doublure dispendieuse en émotions qui te fait espérer des choses qui n’arriveront jamais.

« Charles, C-Charles, arrête, stop… »

Ton oreille est rapidement libérée mais ton rythme cardiaque peine à se normaliser, tu sens une chaleur flotter sur tes joues et tu vacilles entre la satisfaction et l’appréhension des jours suivants, où tu te souviendras et qu’il aura tout oublié – cette fois involontairement, entre le plaisir et l’effroi parce qu’en faisant tout ça, il te fait tomber un peu plus dans ses bras, en faisant tout ça, tu as envie de plus que cette amitié bizarre qui vous lie, mais tu sais que c’est impossible pour toi.

Sa chaleur contre toi contraste avec la fraîcheur des quelques gouttes clandestines qui s’écoulent sur ta main, alors tu les essuies en ramenant le verre à ton t-shirt, et la main sur ton canapé se soulève pour aller se nicher dans les cheveux de Charles, les caressant doucement.

« Faut que tu me lâches pour que je puisse éteindre la lumière. »

La vérité est que tu hésites à éteindre la lumière, parce que l’étreinte te fait fondre et que tu aimerais rester comme ça encore quelques instants, mais Charles a besoin de décuver, Charles n’est pas dans le meilleur état pour que tu puisses prendre tes aises, alors tu fais l’adulte et tu réussis à le détacher de toi, à le remettre contre le dossier du canapé.

Tu poses le verre d’eau sur la table basse, évite d’écraser Iba qui traîne dans tes pattes et tu vas appuyer sur l’interrupteur, plongeant le salon dans la semi-pénombre. Tu as laissé la lumière de la cuisine allumée et tu te concentres sur Charles, revenant vers lui, les pensées remplies de ses dents contre ton oreille, de ses lèvres contre ta mâchoire.

« S’il te plaît, Charles, j’aimerais que tu boives. »

Au pire, tu auras essayé et il se réveillera avec la pire gueule de bois du monde, mais tu préfèrerais qu’il s’hydrate, rien qu’un peu. C’est presque mignon de te voir si attentionné, Ashton, quand on sait tout ce que tu fais avec les autres gens.

Tu t’assois sur le canapé, un peu tourné vers lui, et tu l’aides à se redresser pour lui amener le verre jusqu’à ses lèvres, l’œil attentif à un quelconque mouvement brusque.

« Allez, au moins une gorgée. Au moins la moitié du verre. Et tout le verre si t’es capable. Je sais que tu peux le faire. »

Ta main est sur le haut de son dos, bougeant légèrement dans une caresse lente, et tu es fatigué mais pour rien au monde tu ne voudrais être autre part qu’ici, avec lui, entouré de ses animaux et de ses plantes aux feuilles obcordées, dans une atmosphère impossible à décrire mais qui te donne envie de rire et de pleurer en même temps.


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Charles se sentit refoulé contre le canapé comme une vague, s'éclatant en membres désossés au milieu de quelques coussins, tout son corps fait de plombs qui commença à imprimer immédiatement sa trace dans le rembourrage, s'enfonçant et disparaissant, coulant au fond de l'obscurité se formant entre l'accoudoir et le dossier du canapé avec un petit grognement, jusqu'à ce que la lumière ne disparaisse, et le grognement s'arrêta, le métis n'éloigna sa tête d'un coussin qu'avec une lenteur méfiante, se redressant légèrement en voyant que la lumière ne revenait pas que qu'Ashton avançait vers lui, suivant son approche au travers des meurtrières horizontales que formaient ses yeux presque fermés.

« Ash... »

Il rouvrit un peu plus les yeux quand le blond s'assit sur le canapé, prêt de lui, en contre-jour devant le filet de lumière dorée qui s'échappait de la cuisine et assombrissait sa silhouette, ne laissant qu'un liseré ambre autour de ses cheveux, et Charles aurait pu fermer les yeux pour éviter la lumière mais il ne fit que les plisser pour voir Ashton ou ce qu'il pouvait en deviner en ombre-chinoise, des mèches translucides et à peine l'arrête d'un nez que la lumière passant par les fenêtres du balcon découpait. Ashton était beau, mais c'était inconfortable, c'était trop ou pas assez, mais il n'arrivait en tout cas pas à le saisir, l’événement, ce qui se passait ou ce qu'il ressentait, peu importe, mais ça lui filait entre les doigts comme de l'eau ou du sable, et le bout de ses doigts l'irradiaient, plus que ça, il voulait les bouger, il sentait d'infime courant électrique les traverser, mais n'osait pas le moindre mouvement parce qu'il ne savait pas, ne comprenait pas, ne voyait pas ce qu'il y avait à faire, il ne voyait qu'Asthon, la silhouette d'Ashton faîte d'ombre.

Il accepta le bras qui l'aida à se redresser, posant une main sur l'épaule du blond et louchant sur le verre au bord de ses lèvres, quelques secondes immobile et renfrogné avant de le prendre doucement d'entre les doigts d'Ashton, relevant les yeux vers l'anglophone avec un petit froncement de sourcils méfiant, sifflant son verre assez vite pour laisser une légère douleur dans sa trachée. Sa tête échoua contre l'épaule du blond et il laissa le verre glisser hors de sa main, entendant un bruit mate au sol, signe qu'il ne s'était pas cassé dans sa chute.  Un petit sourire satisfait lui échappa et il cala mieux sa tête contre l'épaule du blond, releva les yeux pour croiser son regarder et resta pétrifié, louchant comme un idiot sur Ashton, l'infime reflet flottant dans ses yeux, presque la seule trace de lumière sur son visage, l'ombre presque noir qui se glissait dans certains creux autour de ses yeux ou de sa bouche, et surtout cette couronne, toujours, juste le reflet d'une lampe quelques parts dans la cuisine, loin, mais qui passait entre les cheveux entourant son visage et les faisait vibrer du blanc au presque rouge. Et c'était la même sensation, ce même trop/pas assez, mais pire, et ce courant dans les doigts, c'était agréable et frustrant à la fois, parce qu'il manquait quelque chose, mais il ne savait pas quoi.

Sa main approcha tout doucement le visage du blond, comme un animal sauvage au fond d'une forêt ou au fond d'une poubelle en ville, Charles se rappelant avoir fait quelque chose avant, quelques chose de pas très bien, mordre, il avait sûrement mordu, et sûrement qu'Ashton avait eu mal et qu'Ashton ne lui faisait plus confiance.

« Ssshh, shhh... Là... »

Murmura-t-il du bout des lèvres, sans lâcher le blond de son regard écarquillé et brillant, sa main continuant de monter vers son visage.
La pulpe de ses doigts effleurat la tempe d'Ashton, glissa le long de son crâne, avant de s'en éloigner avec attention, serpentant dans les mèches d'Ashton en douceur, s'arrêtant quand quelque part la résistance d'un nœud se fit sentir, se retirant doucement pour revenir contre sa tempe, son crâne, refaire le même chemin, encore une fois arrêté par un nœud ou continuant jusqu'aux pointes légèrement abîmées, et recommencer encore.
Et le calme était là, il revenait, pas complètement, nourris plus que parti, mais Charles savait maintenant quoi faire de ses doigts enfermés entre les cheveux d'Ashton, comme les fragiles racines blanches d'une toute petite plante, et la prochainement fois qu'il passa ses mains entre les mèches du blond, il fit encore plus attention, pensant à ces petits racines fragiles, à moitié catastrophé quand un nœud arrêta sa main et qu'il cru avoir blessé Ashton, un stupide « sshhh shhh » entre les lèvres alors qu'il défaisait l'entre-mêla de cheveux, éloignant ses mains pour voir l'auréole que formaient maintenant les cheveux désorganisés du blond.
Un souffle amusé s'échappa rapidement de son torse alors qu'il continuait de regardait Ashton avec un sourire idiot et un peu retenu.

« T'es beau.... »


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Il accepte de boire, vide le verre d’un geste brusque qui te fait froncer les sourcils, mais trop tard, il te distrait avec sa tête sur ton épaule et lâche le récipient. Tu lâches un juron dans un souffle mais le bruit caractéristique du verre qui se brise ne vient pas, non, il n’y a qu’un bruit mat, signe que rien n’est cassé, alors tu veux te pencher pour le ramasser et le poser sur la table basse, mais Charles est lourd sur ton épaule, et aller vers l’avant signifierait l’emporter avec toi dans une chute certaine que tu n’es pas sûr de vouloir, alors tu restes droit, priant pour que le brun ne shoote pas dans le verre avec son pied.

Mais tu as rapidement autre chose à penser lorsque tu tournes la tête et tu le vois en train de t’observer. Tu laisses échapper un léger rire.

« Qu’est-ce que tu veux ? »

Ta voix n’est qu’un filet alors que tu vois approcher sa main, plus près encore. Tu ne sais pas à quoi t’attendre avec ce Charles désinhibé, alors tu pinces les lèvres et tu le laisses faire. L’expression sur son visage te donne envie de rire et réveille aussi des sentiments étranges, parce que tu ne l’as jamais vu comme ça, que c’est la première fois qu’il te laisse voir des expressions du genre, et tu n’es pas sûr de comprendre mais tu évites de te questionner sur toutes les choses qui font partie de lui et que tu ne sais pas. L’ignorance est parfois la meilleure des options.

Le contact de ses doigts effleurant ta tempe te fait frémir d’appréhension mais tu ne l’arrêtes pas, le laissant les glisser dans tes cheveux, puis revenir au point de départ, et refaire le même geste au milieu de tes mèches blondes.

Tu le regardes et tu ne sais pas quoi faire, pas quoi en faire, il a cessé d’être ingérable mais son état n’est pas celui auquel tu t’es habitué, et ah,
quelle idée de prendre des habitudes de toute façon.

Alors tu le laisses faire, te souffler dans la tête avec ses « sshhh » aussi attendrissants que complètement agaçants, et puis, le compliment imprévu t’arrive en pleine face sans que tu n’aies pu t’y préparer.

« … Hein ? »

T’es réellement surpris. Etonné. Et un peu gêné.

Avec Charles dans cet état, tu baisses ta garde, sans compter la fatigue qui émousse tes sens et rend plus difficile le contrôle auquel tu tiens si précieusement. Alors, plus que d’habitude avec le brun, tu t’autorises un degré en moins de contrôle, lâcher un peu prise, et permettre à des réactions plus authentiques de se montrer.

Tu rigoles un peu, t’humectes les lèvres. T’es mal à l’aise. Jamais il ne t’aurait dit ça s’il était sobre. Le pense-t-il vraiment ? Est-ce que ça change quelque chose, au final ? Est-ce que le fait qu’il te trouve beau signifie qu’il éprouve quelque chose pour toi ? Ou est-ce une variable complètement indépendante qui ne sert qu’à t’embrouiller le cerveau ?

« Ok, je pense qu’il est temps que… que t’ailles dormir, Charles. »

Tu n’as aucune envie de continuer de le voir divaguer comme ça plus longtemps. C’était amusant de le voir aussi différent, mais maintenant, tu te dis que le gouffre est trop large, tu ne sais plus sur quel pied danser. Et puis, c’est difficile. Difficile de le laisser te toucher, être si tactile et doux, alors que le lendemain, tout cela aura disparu, et tout redeviendra comme avant. Alors il faut en profiter non ? te glisse la pire voix du monde. Tu fermes un instant les yeux.

En profiter ? Oui. Tu pourrais prendre son visage en coupe, déposer tes lèvres sur les siennes, en profiter pour forcer l’accès à sa bouche et y glisser ta langue. Tu pourrais laisser tes mains caresser son dos, ses flancs, déboutonner son pantalon. Tu pourrais, concrètement, la lui mettre et passer du bon temps avec ton crush complètement bourré qui semble tout à fait partant pour faire toutes sortes de galipettes.

Tu pourrais faire tout ça. Mais est-ce que tu en as vraiment envie ? Est-ce que l’amertume dans ta bouche ne serait pas plus tenace que le goût sucré de ta victoire, est-ce que la culpabilité que tu ne sembles pas tant connaître que ça ne t’assaillirait pas dès que le plaisir aura le dos tourné ? Les conséquences d’un tel acte, indépendamment de sa nature complètement tordue et immorale, te suivraient bien trop longtemps.

Alors tu soupires, le repousses doucement pour qu’il retombe contre le dossier du canapé, avant de te pencher pour ramasser le verre et le poser au milieu de la table basse. Tu te retournes ensuite vers Charles, sentant une fatigue profonde gagner inexorablement du terrain sur ton âme harassée.

« Allez. Au dodo. »


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And I am the idiot with the painted face
In the corner, taking up space
But when he walks in, I am loved, I am loved

Les mains sur ses épaules le firent retomber une deuxième fois au fond du canapé, un coussin tombant au sol et lui se sentant écrasé et clouté par la gravité, son regard perdu quelque part au plafond apparaissant gris dans l'ombre, juste fendu d'une ligne doré provenant de la cuisine. Sa tête était un grand vide qu'il essayait d'occuper avec ce qu'il venait de se passer, ce qu'ils s'étaient dit, mais les idées partaient trop vite, il n'avait pas le temps de les comprendre, il les oublier avant, ou alors elles se figeaient et se verrouillaient, elles étaient là mais lui patinait, n'arrivait pas à avancer avec. Un fil décousu et abîmé, filandreux, finit par réussir à se tisser entre chaque pensée et venu de rien, il finit par comprendre qu'Ashton n'avait pas aimé le compliment,  son compliment, qu'il avait été maladroit .

« Ash ? »

Il appela doucement, le regard toujours sur le plafond, trop doucement pour que l'anglais l'entende et même pour comprendre ça il lui fallut quelques secondes de froncement de sourcils intenses.

« Ash !...  J'ai dit quelque chose de mal ? »

Le métis se hissa sur un coude, serra les dents sur une nausée passagère et attendit qu'Ashton se tourne à nouveau vers lui.

« … Pardon ? »

Chuchota-t-il, incertain, cherchant le regard d'Ashton au hasard. Il ne savait pas trop s'il devait s'excuser ou non, pas encore sûr de ce dont il s'excusait aussi, en recherche de raison et avec l'alcool, un peu tout et n'importe quoi devenait suffisant : peut-être qu'être venu le ramasser dans un bar avait embêté Ashton, peut-être que Charles l'avait déçu. Un peu comme il avait déçu ses parents. Cette possibilité là c'était un amas de ronce, qui venait piquer l'intérieur de ses doigts jusqu'à la paume de ses mains et dans ses paupières aussi. Avec l'étrange « lucidité » de l'alcool, c'était évident, il n'avait pas envie de décevoir Ashton, ni de le voir partir.

En perdant quelques secondes l'équilibre, Charles tendit la main vers le blond, saisissant doucement son poignet, enveloppent sa main dans la sienne. Pour qu'Ashton lui parle et ne parte pas.


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Ashton Miller
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Une voix veloutée, un ton prudent, des mots qui te font le regarder, expression insondable.

Tu laisses tes yeux balayer son visage, ses yeux flous, sa bouche entrouverte, ses joues rougies. Même dans la pénombre, tu sembles connaître ses traits par cœur, et tu les redessines dans ton esprit avec le simple trajet de tes yeux. Tu laisses les mots se fondre dans le silence, tu laisses leur sens s’enfoncer dans le vide, puis tu secoues la tête, tu secoues la tête parce que tu ne veux pas qu’il s’en veuille,
et en même temps, oh, tu le veux à un tel point, tu veux qu’il se sente coupable de tout ce qu’il t’a fait, de ce qu’il t’a fait ressentir, et tu veux le secouer, lui crier tes quatre vérités et,

sa main autour de ton poignet, plus légère que tu ne l’aurais pensé, tu regardes ses doigts entourant l’articulation, cachant les os qui pointent à travers la peau, tu regardes et tu ravales ta tristesse, tu ravales ton irritation, tu gardes tout à l’intérieur, tu les laisses te pourrir les entrailles, et tu lâches un petit rire.

« T’as rien fait de mal, Charles. »

tu ne m’aimes pas

« Faut juste que t’ailles dormir, d’accord ? »

t’as retourné mon monde et tu m’as fait perdre l’équilibre

« En plus, tu travailles demain, non ? »

je devrais juste m’en aller.

Tu lui souris. Tu meurs un peu à l’intérieur, et tu renais, aussi. Tu te penches, et tes lèvres rencontrent son front, et c’est un peu comme un au revoir, mais tu ne t’en vas pas, pas vraiment, tu l’aides à se lever du canapé, tu l’aides à rejoindre sa chambre. Tu ne te sens pas à ta place, ici, dans cette pièce intime, avec Charles qui s’accroche à toi, Charles qui ne veut pas te laisser partir.

« Bon, sale petit Italien. »

Tu invoques la joie de vivre qui te délaisse depuis quelques temps. Tu invoques le beau temps dans ta tête. Tu te mettrais presque une claque, histoire de te réveiller. snap out of it. Tu le regardes, l’amusement s’étirant sur tes lèvres. Il est assis sur le lit, tout près du bord, et il ne veut pas te lâcher. Ce n’est pas le bras blessé qu’il tient, c’est l’autre.

« Je reste dormir sur le canapé, si tu veux, si ça peut te rassurer. Mais si tu continues, je risque de perdre mon bras. »

Sourcil arqué, tu le regardes. Ton cœur espère silencieusement qu’il te demandera de rester dormir avec lui. Ton esprit le traite d’enfoiré et de stupide optimiste, continue la litanie d’insultes, alors,

ton cœur se tait.


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Peut-être qu'il délirait ou peut-être qu'il était trop lucide, mais il n'avalait pas les mots d'Ashton, ne les croyait pas. Le rire était acide et le sourire poreux et Charles voulait le prendre dans ses bras, s'excuser et lui demander comment être pardonné. Mais son cerveau patinait trop. Sa mémoire était à moitié cramer, il ne pouvait pas aller chercher plus loin que la soirée et repassait seulement en boucle les bandages autour du bras d'Ashton, les escaliers de l'immeuble qu'ils avaient gravis, le verre tombait au sol, l'oreille d'Ashton mordue. Et la culpabilité était déjà venu pour plusieurs éléments, alors tout en devenait flou, il ne voulait pas s'excuser de nouveau et embêter l'anglais. Il ne savait même plus quels chapitres avaient déjà été clos, s'embrouillant sur des décors en papiers qui cachaient une montagne que même l'alcool ne pouvait pas encore lui faire affronter.

Il suivit Ashton en silence, avec un calme réel pour la première fois de la soirée, un bras autour des épaules du blond plus pour la forme que par une vraie utilité, l'alcool maintenant assez redescendu pour qu'il ai pu marcher de lui-même jusqu'à sa chambre – en zigzag. Mais il n'avait pas envie d'éloigner l'anglais, de lui enlever un contact qui pourrait lui faire plaisir, et n'avait surtout pas envie d'encore faire du remue.
Le métis s'assit au bord du lit et reprit le poignet d'Ashton, la tête levée vers lui et les sourcils froncés de suspicion, parce que le sourire joyeux et espiègle d'Ashton avait l'air vrai à l'instant, quand son rire avait sonné si faux plus tôt.
Et au milieu de la culpabilité, les mots du blond frappaient trop juste.

Les lèvres du métis se pincèrent. Ses poings se serrèrent et en une seconde il se leva pour attraper Ashton. Un bras au milieu du dos, la main refermée autour de son T-shirt blanc et trop large, l'autre autour de son cou. Le contact entre leurs têtes avait été moins réfléchis et l'arcade de son sourcil accrocha le front d'Ashton avant qu'il ne puisse se réfugier contre son oreille. Un peu de temps avant qu'il n'ait à regarder Ashton dans les yeux et à parler, un peu de temps aussi pour se reprendre, maintenant qu'il paniquait en réalisant tenir le blond contre lui.  Sa main ancrée au T-shirt de l'anglais remonta sur sa joue quand il se décida à le regarder, ou au moins à lui faire face. Ses yeux restaient bas et planaient sur les relief discrets du cou d'Ashton, alors que son front venait se poser contre celui du blond. Il devait tourner la tête à peine sur le côté pour que leurs ne se cognent pas, et en temps normalement Charles aurait fut pour un fragment de tout ça.
Il l'aurait encore moins provoqué.
Il le faisait parce qu'Ashton était triste, parce qu'il n'avait pas envie de le voir, et parce qu'il en avait envie aussi. Il avait passé des mois à échanger une poignée de mains plus longues qu'elle ne devrait être, à laisser la tête d'Ashton reposer sur son épaule sans un mot, à faire comme si de rien n'était après s'être endormis quelques minutes contre Ashton en train de lire dans le salon. Alors ça n'avait rien de vraiment nouveau, il aimait le contact d'Ashton, même si le formuler avec autant de clarté était vertigineux, comme si ses pieds ne touchaient plus le sol et lui ne touchait plus la réalité. Des souvenirs extérieurs à la soirée commençaient à passer la brume de l'alcool, et ils étaient accablants. Plus acceptables de d'habitudes, mais une pointe de malaise persistait.  

« Ash... J'suis désolé... »

Peut-être que c'était la proximité, mais il ne réussissait qu'à murmurer, un frisson courant dans son dos. L'intimité dans laquelle il s'était enfermé avec Ashton lui donnait envie de fuir comme de rire, parce qu'il retrouvait la frénésie qu'il avait eu enfant, quand il avait finit sa première cabane d'intérieure avec deux chaises et une couverture, et l'anxiété qu'il ressentait à chaque fois qu'un choque se produisait entre ses deux cultures, avec cette sensation de ne pas être un vrai membre de l'une parce qu'il avait un peu de l'autre. Et plus il restait proche d'Ashton, plus ce mélange d'anxiété et d'étincelle amplifiait et plus il avait envie de se pencher contre l'anglais.

« Y'a quelque chose qui va pas... Ash j'ai besoin de que tu me dise ce que c'est, j'arrive pas à savoir ce que c'est... Mais je sens que ça va pas... »

Et son pouce glissa le long de sa pommette, bête, avant de revenir à sa place et de glisser à nouveau, plus un tic de nervosité qu'une caresse conscience alors que Charles réussissait enfin à relever les yeux pour affronter ceux dorés d'Ashton.


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Tu te tiens là, près du lit, le regardant avec amour et peine, tentant de se soustraire à sa prise.

L’instant d’après, il est debout, contre toi, tout contre toi, empêchant toute fuite. C’est pourtant ta spécialité, mais là, c’est raté, et de toute façon, je ne sais pas si tu aimerais bouger. En tout honnêteté, je pense que tu voudrais te dégager, t’extraire de ce piège, te glisser hors de ses bras, reprendre ton souffle, laisser ton cœur retrouver un rythme normal.

Mais tu ne peux pas. Tu es là, figé. Tu es là, alors qu’il pose une main sur ta joue. Tu es là, alors qu’il se redresse et que vos fronts se collent. Tu es là, alors que tu le regardes, et ses yeux, oh ses yeux, la couleur noisette impossible à distinguer dans la semi-pénombre, et tu ne sais pas si tu es nerveux à cause de Charles ou à cause de la faible luminosité. Peut-être les deux. Tu aimerais allumer la lampe de chevet, mais vous êtes trop loin, et tu es coincé.

La chaleur de son corps est étrange, tu ne sais pas comment réagir, il est brûlant d’alcool et il semble brûler d’autre chose, alors tu lèves enfin les mains, tu en glisses une dans l’espace qu’il a laissé entre vos deux corps pour qu’elle se pose sur une épaule, la paume contre la clavicule, l’autre passe par l’extérieur pour envelopper le triceps. Tu ne veux pas qu’il s’approche plus. Tu veux qu’il avale la distance entre vous. Tu ne veux pas de sa chaleur. Tu veux de son affection déformée par l’ivresse. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus.

Tu en oublierais de respirer. Tu en oublierais de répondre. Tu prends une courte inspiration étouffée. Sa main sur ta joue te déstabilise. Les caresses te font frémir.

« Moi ? Non, moi je vais bien. Tout va bien. Tout va bien. »

Tu pourrais faire un effort pour avoir l’air convaincant. Là, la panique pointe au fond de ta voix. Tu meurs, tu meurs à l’intérieur. Il est là, si proche et si loin. Tu ne sais pas si tu as déjà ressenti ça par le passé. Tu ne sais pas si tu as déjà eu cette horrible impression de ne plus rien contrôler, d’être asservi, d’être aux pieds d’une personne. Tu détestes ça. Tu le détestes. Tu veux lui faire plaisir. Tu veux qu’il soit heureux. Depuis quand veux-tu que les autres soient heureux ?

« Tu... Si-si tu veux parler, on peut, tu sais, mais on peut s’asseoir, et, tu sais, juste parler normalement, faut juste que, faut juste que tu me lâches, Charles, ça va aller… »

Ça ne te ressembler pas d’hésiter. Ça ne te ressemble pas de balbutier.

Tes yeux dans les siens, tu sens son souffle contre ton visage, contre tes lèvres, et tu retiens ta propre respiration, encore une fois, parce que c’est trop, et que c’est une torture, et que tu ne peux pas compter sur le consentement d’un mec bourré parce que ça n’a vraiment pas de valeur, alors tu ne bouges pas, tu n’as pas envie de le brusquer, de voir réapparaître le Charles grognon, le Charles bougon, alors tu essaies de sourire, tes mains toujours sur lui, l’empêchant de se rapprocher plus encore.

Peut-être aurais-tu dû rester avec ta presque-conquête.

Ton cœur se serre alors que tu continues de l’observer, attiré par ces yeux flous, attiré par ces lèvres entrouvertes, attiré par lui tout entier. C'est un tourbillon dans lequel tu es tombé, tu t'es accroché aux berges, tu t'es agrippé à ce que tu trouvais, mais ce n'était pas assez, ce n'est jamais assez.

Non. Tu n’aurais jamais pu ignorer le message de Charles. Tu n’aurais jamais pu le laisser tomber. Malgré ta nature vicieuse, ton égoïsme, tous tes défauts, abandonner Charles à son sort est impossible. Parce que tu ne veux que son bonheur, au détriment du tien - et de toute façon, ton bonheur, tu l'as balancé sur le bord de la route sans même t'arrêter pour l'observer, sans même te stopper pour lui faire tes adieux. Mais il serait temps de grandir, Ashton.


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Ses sourcils se froncèrent et il regarda Ashton nier avec un regard de désapprobation, qui demandait pourquoi mentir quand le blond avait l'air si perdu, quand sa voix était crispée et ses mains devant lui pour le protéger. Surtout, Charles savait qu'il avait donné une raison d'aller mal à l'anglais, même s'il ne savait pas exactement laquelle. C'était toujours flou au milieu de l'alcool – ou c'était trop enfouit. Il savait qu'Ashton n'aimait pas s'appuyer sur les autres, n'aimait pas dépendre des autres, qu'il voulait se croire fort ou au moins en donner l'illusion. Et que si Charles était celui qui l'avait blessé, il serait la dernière personne à qui lui en parlerait. Mais il voulait malgré tout voir un peu de son arrogance partir, qu'il ose parler, ne reste pas à paniquer en silence comme Charles l'avait déjà vu faire. Ce n'était pas le métis qui oserait pointer le problème et le régler – pas sans quelques grammes dans le sang et est-ce que ça avait la moindre valeur ainsi ? - alors il avait besoin d'assez tendre la main à Ashton pour que le blond fasse le premier pas.

Et les choses semblaient avoir suffit, ou peut-être que Charles avait repousser le blond trop loin dans ses retranchements. Mais il hocha la tête à sa proposition, son front toujours contre celui du blond et leurs nez se frôlant. Il voulait rassurer Ashton, lui offrir quelques choses, quelque chose qu'il voulait. Là aussi c'était un flou avec une singulière netteté, parce qu'il savait ce que voulait le blond, du moins il savait l'infime fragment qu'il pouvait lui en offrir, rien de concret mais un infime baume.

Et puis il l'idée qui germa. De sa bouche contre le visage d'Ashton, sa pommette ou son menton, son front, ses paupières marbrées de  veines bleus et mauves. Mais il l'avait déjà fait, même si ça n'avait été qu'une fois. Et parce qu'il l'avait déjà fait, ça lui semblait banal et trop peu. « Ok... Ça va aller... » Murmura-t-il, à moitié pour répéter les mots du blond et à moitié pour le rassurer. Il se pencha vers Ashton pour embrasser sa joue, une mèche blonde contre son nez et une légère odeur de tabac autour de l'anglais. Il se pencha assez pour sentir les mains du blond qui le maintenaient à une distance qu'il n'osa pas dépasser. Son front revient contre celui d'Ashton et il lâcha sa joue pour prendre sa main. En silence, avec les pommettes et un regard bas, il glissa ses doigts entre ceux de l'anglais sans une pression, « On... On a qu'à s'asseoir alors... » et il finit par s'éloigner, un pas maladroit en arrière alors qu'il glissait son autre main contre le coude du blond.

L'alcool avait continué de redescendre, il se sentait plus lucide mais ses gestes restaient désorganisés et son pied cogna contre le futon alors qu'il reculait, perdit l'équilibre et s'assit maladroitement. La mains toujours emmêlée à celle du blond, il leva les yeux vers lui, une déglutition légère et nerveuse, et un signe de tête l'invitant à s'asseoir à côté de lui.

« Alors... Qu'est-ce qui ne va pas ? C'est... C'est à cause de ce soir ? » Il eu un éclat de lucidité et murmura, tirant un peu plus le blond vers lui, déposant les mains du blond sur ses épaules « C'est... Autre-chose ? » Ses bras vinrent faire le tour de la taille du blond, assez lâches pour qu'il puisse malgré tout le regarder sans trop lever la tête.


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Ses lèvres sur ta joue, comme la chaleur d’un rayon de Soleil sur la peau, comme la caresse du vent, quelque chose que l’on ne peut attraper, à laquelle on ne peut se raccrocher.

Ses doigts contre les tiens, entre les tiens, contact auquel tu ne veux pas accorder d’importance, parce que ce soir, tu ne peux pas voir des signes où il n’y en a pas, parce que tu sais comme l’alcool grise les sens, tu sais comme les gens perdent la raison dès que ce poison touche leurs lèvres.

Charles finit par se rasseoir, et tu laisses échapper un discret soupir soulagé. Il était trop près, ton cœur battait trop vite, trop fort, alors tu as besoin de cette petite distance en plus, tu as besoin d’arrêter d’avoir l’impression qu’il s’apprête à t’embrasser à chaque moment. Parce que tu le laisserais faire, si c’était lui qui initiait. Tu le laisserais t’emprisonner un peu plus dans ses filets, tu te laisserais mourir dans les eaux profondes où il t’entraîne, tu te noierais pour ses beaux yeux.

Tu t’assois à côté de lui, le répit n’est que de courte durée puisque le barman est définitivement très tactile ce soir. Ses bras t’entourent, les tiens placés de force sur ses épaules, et tu sens un certain malaise s’installer au fond de toi, parce que t’as une impression de fausseté qui te donne envie de t’en aller. Mais tu le laisses faire, tu acceptes l’étreinte, parce que tu sens qu’il en a besoin, et tu ne veux vraiment pas qu’il se remette à bouder comme tout à l’heure.

« Charles… »

Que veut-il savoir ? De quoi se rappellera-t-il demain ? Tu es fatigué, mais en même temps, un peu coupable, tu te dis que c’est peut-être le bon moment pour mettre certaines choses au clair. Pourtant, es-tu vraiment prêt à regarder la vérité en face ?

« Mon bras, tu voulais savoir ce qui m’étais arrivé, non ? Je me suis juste fait frapper et y’avait un bout de verre là quand je suis tombé et donc j’me suis coupé, mais Sera a tout recousu, donc t’en fais pas. »

Un sourire. Tu enlèves l’un de tes bras de ses épaules, le laissant reposer à tes côtés. L’autre se permet de remonter, un peu, pour que ta paume se plaque doucement contre sa tête, contre ses cheveux bruns. Tu ne sais pas si tu dois encore respirer ou pas.

« Qu’est-ce que tu penses qu’il y a d’autre, love ? Je vais bien. Tout va bien. »

Tu essaies de le guider sur un autre chemin, dans une autre discussion. Tu ne veux pas, tu ne peux pas lui dire que c’est à cause de lui, qu’il te torture, que ce soir c’est encore pire, que tu te demandes si tu ne devrais pas abandonner, mais qu’à chaque fois que tu penses t’éloigner, il fait quelque chose d'imprévisible et tu ne peux te résoudre à couper ce lien si étrange qui vous lie, et puis, à qui enverras-tu les recettes que tu trouves sur internet à trois heures du matin ? A qui parleras-tu d’un café incroyable que tu as bu dans la ville à côté ? A qui enverras-tu des photos d’animaux que tu croises dans la rue en disant ‘fais des bisous aux tiens de ma part’ ?

Tu lui caresses lentement les cheveux d’une main tendre.

« Et toi, pourquoi tu t’excuses autant ? Pourquoi tu penses que c’est de ta faute ? »

Si t’étais un pleurnicheur, t’aurais eu les yeux brillants, peut-être un peu rouges. Là, tu as juste l’air normal. Te connaissant, je ne sais pas comment tu fais pour ne pas le détester. Je ne sais pas comment tu fais pour être encore là. Je ne sais pas comment tu fais pour ne pas le blesser, par pure malice, par vengeance. Et pourtant, tu es là, à le laisser te toucher, à l’écouter, à le rassurer. Si je ne te connaissais pas si bien, Ashton, je penserais que tu es tombé complètement amoureux de ce barman.


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