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Charles Moretti
barman
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Why do you only call me when you're high?|Ashton&Charles - Page 2 Xjnq
Citation : Tu portami dove sto a galla
Che qui mi manca l'aria
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Charles Moretti

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Fear for us got me here
I'm not giving up on fear

Il sera Ashton contre lui, le berça presque en l'écoutant. Il parlait de son bras, des bandages, d'une blessure sur un morceau de verre, et le cerveau de Charles retint un peu tard qu'il avait aussi été question d'un coup. Il parla de quelqu'un qui avait recousu son bras, mais son nom ne lui disait rien, et Charles espérait qu'ils avaient fait une suture propre. Ses bras lâchèrent Ashton et il prit son bras blessé, le déplança en douceur pour venir poser sa main sur ses genoux, paume vers le ciel pour glisser ses doigts sur les lignes de sa main. « C'est qui Sera ? »

Ses lèvres se pincèrent et il arrêta ses caresses contre la paume d'Ashton. Tout n'allait pas bien, il était blessé, c'était sous leurs yeux. Et il n'y avait pas que ça, même si Charles n'arrivait pas à se rappeler de tous les détails, le mal-être de l'anglais était une partie de leur paysage avec laquelle il avait apprit à vivre. Pourtant c'était doux à entendre, une goûte de miel sur le palais, et il fantasma quelques secondes de ce Ashton là. Qui cesserait de dévorer tout autour de lui comme un trou noir,et irradierai enfin, comme un soleil d'Italie. Il en eu un sourire vague et éphémère, parce que ce n'était qu'une idée, et il avait maintenant les pieds assez sur terre pour savoir qu'il ne pouvait pas s'accrocher à des images.

« J'ai... » Ashton et lui avaient un point commun : reconnaître leurs erreurs leur arrachaient la langue. Même quand ils en avaient conscience et qu'elles leur crevaient le cœur, les avouer et reconnaître qu'ils étaient faillibles était un moment de vulnérabilité détestable. « J'ai pas état sympa avec toi ce soir. Non ? » Il le savait, tout ce qui pouvait le sauver était la gentillesse d'Ashton, ou sa peur d'un conflit, un mensonge du blond pour affirmer le contraire, le flanquer qu'une paire d'ailes blanches. Avec cette phrase, lui revint un peu plus, les fameux souvenirs qui ne venaient pas de la soirée, ceux qu'il n'arrivait pas à atteindre plus tôt. Ils étaient accablants. Quand il les regardait à la lumière de cette phrase, ce manque de sympathie, le métis voyait des choses qu'il avait réussit à ne pas regarder jusque là, et il comprenait pas pourquoi. De son duo d'amis avec Ashton, il était le raisonnable, le sérieux, le stable. L’implacable et triste normalité, le rabat-joie parfois, qui rappelait qu'il ne fallait pas faire ci ou ça, qu'il fallait se tenir droit pour manger et ne pas poser ses coudes sur la table. Maintenant, ce n'était plus ce qu'il voyait. Il se rappelait de l'affection disproportionnée de l'anglais pour lui, et une embrassade avec lui devenait cruelle, et quelques mots un peu ambiguë, une légère distance maintenue entre eux pour pousser Ashton à venir vers lui était une trahison. Ça n'avait aucun sens de faire ça quand il était celui qui avait rejeté l'affection du blond. Mais c'était partout, dans d'infimes gestes depuis qu'il y avait eu cette conversation sur le balcon, avec parfois quelques coups d'éclats. Des coups de nez dans le cou du blond, une jambe posée sur les siennes alors qu'ils lisaient l'un à côté de l'autre.
Il inspira et se crispa, le bout de ses doigts brûlait de honte. « J'suis désolé, j'ai abusé » Les mots étaient sortie en murmure à peine audible, tiré du fond de ses côtés. Il avait honte.  

« Est-ce que t'es... » Il voulait savoir, mais c'était drop direct pour lui. Même s'il avait déjà posé la question à Ashton, savoir où en était son affection pour lui était toujours effrayant. Il lui fallait toucher le sujet de façon détourner, monter sans nommer, jouer sur les mots et espérer que Ashton comprenait qu'il disait bien plus que ce qu'il exprimait. Sa confiance dégringola, et il posa son front contre l'épaule du blond, la honte et la gêne sur ses joues et son cou. Il aurait aimé que tout ça n'existe pas. Mais c'était là, et ce soir il n'arrivait pas à l'ignorer. Ce n'était pas que c'était devenu trop lourd – rien ne serait jamais plus lourd que l'affrontement. C'était juste que l'ignorer n'était plus une option. Il n'arrivait pas à fermer les yeux. Il n'arrivait plus à se taire. « Tout à l'heure, je, je voulais t'embrasser. T'embrasser vraiment... Parce que je me disais que ça te ferait plaisir. » En l'entendant il se dit que c'était étrange, que ça ne sonnait pas comme il l'avait ressenti, que ça parait trop physique face à ce que c'était.

Il déglutie, le regarde braqué sur la paume d'Ashton, plus rectangulaires que carrée, maigre est pâles, sur les petites veines bleus et mauves qui serpentaient sur ses poignets et disparaissaient sous les bandages autour de son bras, sur le contraste entre son teint froid et ses mains chaudes. Sur cet os qui ressortait légèrement au coin de son poignet. Sur n'importe quoi qui lui permettait d'oublier qu'Ashton était là, l'entendait, le voyait, attendait qu'il continue et finisse de parler. Il c'était jeté dans le ravin sans réfléchir et maintenant dégringolait, et c'était vertigineux. Il ne pensait pas dire ça un jour, ni avoir cette conversation avec Ashton, éclairer d'un coup ce qu'il avait prit tant de soin à cacher et oublier. Maintenant que c'était fait, certains mots étaient encore difficile à utiliser, mais il se sentait prêt à en parler. Capable, même si la panique était là. Il arrivait à regarder cet aspect d'Ashton.
« Ça te ferait toujours plaisir ? » La voilà la question. L'anglais pourrait lui mentir,  lui dire qu'il était passé à autre chose depuis le temps, lui rire au nez


Charles fait du café en #66cc66
Ashton Miller
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Le cœur qui, peut-être rate un battement, et le besoin de mentir, de préserver Charles, parce qu’il ne peut pas savoir, pas pour l’instant, mais peut-être qu’il s’en doute, et les mensonge sont toujours si doux aux oreilles des innocents,

alors tu ne dis rien,    mensonge      par         omission.

(et Serafim reste caché dans ta mémoire, dans ton corps, au fond de tes entrailles pourries.)

Tes sourcils se froncent, et tu te rends compte qu’il se porte le blâme, qu’il pense qu’il t’a causé du tort, et tu te demandes s’il s’en rend compte en temps normal ou si l’alcool a réveillé quelque chose dans sa jolie tête. Tu ne te dis pas qu’il te plante un couteau dans l’abdomen à chaque fois, tu ne te dis pas qu’il joue avec toi, parce que dans ta tête, tu vois Charles comme le mec droit, propre sur lui, et tu te dis qu’il ne pourrait pas faire ça volontairement,

mais en même temps, tu ne peux effacer cette pointe de reproche, toujours présente, douleur sourde qui te fait reconsidérer cette relation bancale, tes sentiments effrayants, tout. Un moment, tu pensais qu’il flirtait, le suivant, il te regardait avec ce sous-ton de dégoût au fond des yeux. Et oui, ça te tue, à petit feu, et tu reconsidères mais tu restes, tu le remets en question mais tu ne parviens pas à te détacher.

Ses bras autour de toi, son front contre ton épaule, c’est comme une tentation perverse, c’est comme te dire « regarde, sens tout ce que tu pourrais avoir mais que tu ne pourras jamais garder », c’est comme le sable qu’on essaie de garder dans sa main mais qui s’échappe par les doigts entrouverts, et on se retrouve avec trois pauvres grains qui ne sont rien à côté du trésor qui nous a été promis.

Tu ne sais pas si tu es heureux qu’il s’excuse. Qu’il prenne conscience de ce qu’il fait. Tu te dis que, peut-être, tu pourrais te contenter de ce qu’il te donne, grapiller les miettes d’amour, survivre des restes sporadiques, parsemés sur un sol boueux. Tu te dis que, peut-être, tu ne mérites pas ce qu’il a à offrir au monde. Ce qu’il pourrait t’offrir, à toi.

Et, en écho à tes pensées décousues, ses mots, ses simples mots, comme une bombe posée sur tes genoux, le tic tic du compte à rebours déjà enclenché te martelant l’esprit, et tu te figes, tu te demandes si tu as bien entendu, mais oui, Ashton, tu as parfaitement bien entendu, et tu serais un lâche de mentir, encore une fois, d’esquiver la question, de fuir. Parce que Ashton, après tout ce temps, après toutes ces années à te dérober, à te soustraire à tes propres pensées, à faire semblant d’être quelqu’un que tu n’es pas vraiment mais que tu as l’impression de devenir, à force, parce que les mensonges s’incrustent dans ta peau, te couvrent de ces écailles difformes, t’enveloppent de ces murs immenses, te coupent du monde tel que tu l’as connu, et tu ne te reconnais plus mais ça te va très bien comme ça, mais c’est    si       lâche.

Il répète sa question, et quelque chose tombe au fond de ton cœur et l’entraîne à travers ton corps, alourdi par un poids invisible. Tu gardes le silence, quelques instants, parce que tu sais que si tu parles, il entendrait les frémissements dans ta voix, le déchirement qui se fait, le picotement douloureux dans ta gorge.

Tu prends sa main dans la tienne, doucement, tendrement, et c’est à ton tour d’y laisser des caresses, ton pouce traçant les lignes de sa main sans vraiment y prêter attention. Et après quelques secondes, tu sens ton corps se réchauffer, lentement, et de ton autre main, tu prends son visage en coupe en l’éloignant légèrement de toi, décollant son front de ton épaule, dans l’optique de pouvoir le regarder, mais aussi de garder cette distance que tu veux respecter et de lui laisser la place, le temps, la liberté de décider. Parce que tu ne te penses pas en position de dire quoi que ce soit, Ashton.

Des étincelles crépitent à chaque endroit où votre peau est en contact, et tu souris, doucement, gentiment, légère caresse sur sa joue, sa main toujours dans la tienne. Et c’est une réponse silencieuse qui passe au bout de tes doigts jusqu’à son épiderme encore réchauffé par l’alcool.

« Est-ce que toi, ça te ferait plaisir ? »

Parce que tu t’en fiches de toi. Parce qu’il ne devrait pas à se soucier de ce que tu veux, mais de ce qu’il veut. Parce que oui, bien sûr que toi, ça te ferait plaisir. Bien sûr que tu meurs d’envie de l’embrasser, et que la convoitise de ses lèvres te brûle la poitrine plus de fois que de raison, mais tu restes immobile, au bord du gouffre, et tu te dis que tu vas tomber, si vite, si profondément qu’il te sera impossible de remonter à la surface. Et tu n’arrives pas à savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose, si le gouffre s’ouvre sur un nouveau départ, une nouvelle aventure, ou s’il te conduira là où tu as souvent pataugé dans tes moments d’errance.


ashton distille son venin en #6699ff.

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Charles Moretti
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I know that you need to hear that I need you
Need to hear that I need you

La main d'Ashton glissa hors de ses doigts, pour tracer à son tour des arabesques contre sa paume, des lignes que Charles sentait plus qu'il ne les voyait. La tête toujours contre l'épaule de l'anglais, il ferma les yeux, une expiration tendue parce que peut-être qu'Ashton avait décidé de ne pas le répondre, et il y aurait ces mots entre eux mais pas de réponse. Mais l'autre main du blond vint sur sa joue, releva son visage et Charles ouvrit les yeux sur un regard doré apparaissant presque brun dans l'obscurité. Il y avait un sourire sur les lèvres d'Ashton, pas triste, pas arrogant, pas amer. Juste un sourire qui dessinait ses fossettes sur son menton très carré, qui marquait un léger plie sous ses yeux. L'anglais avait trouvé tant de façon de montrer ou de cacher ce qu'il ressentait pour Charles, des petits gestes comme venir ce soir, des regards fuyards, des recettes envoyés vers une heure du matin, que le voir au coin de ses lèvres, aussi frontalement était une première. C'était la première fois qu'il voyait qu'Ashton l'aimait. Pas comme une blague, pas comme une amourette de quelques mois, comme un désir passager. Ashton voulait un petit bout de vie avec lui et il restait, même si ce petit bout de vie n'était pas comme il en rêvait.

Une caresse esquissée du bout des doigts sur sa joue, et la réponse quasi-murmurée du blond.

Il dévisagea Ashton avec un regard perdu, passa d'un de ses yeux à l'autre, fixa quelques secondes sa bouche sans trouver quoi faire, parce qu'il ne c'était pas attendu à cette question. S'il proposait c'est qu'au moins ça ne le dérangeait pas, alors pourquoi on lui demandait ce qu'il voulait ? Il n'avait envie de chercher, de trouver et de savoir, de s'attarder sur ses états d'âmes. Ashton était du genre à prendre sans poser de question, Charles le savait, avait parfois confronté l'anglais à ce sujet, l'avait senti dans des anecdotes – anecdotes qui avec le temps étaient de plus en plus triées, parce qu'Ashton voulait plaire à Charles et paraître bon. Alors pourquoi cette fois, il ne pouvait pas prendre sans poser de question ? Inverser, retourner la situation pour ne pas avoir à répondre et pour être celui qui encore une fois, contrôlait.

« Je... Je sais pas... » Il voulait répondre, tentait de le faire, mais même lui ne savait pas. Il avait envie d'embrasser Ashton comme il avait envie de lui offrir quelque chose. Parce qu'il savait que le blond en serait content. Parce qu'il l'aimait, même si ce n'était pas de la même façon. Mais s'il répondait ça, il aurait le droit à un rire nerveux, un regard blessé. Ashton lui expliquerait que ses motivations n'étaient pas bonne, refuserait en douceur, et partirait avec un « bonne nuit » au bout des lèvres. Et Charle en avait déjà un frisson de colère. Il n'aimait pas quand le blond était égoïste, insouciant, inconscient, prenait et imposait sans poser de question, mais cette fois le métis donnait et il savait ce qu'il faisait, ce n'était pas quelques grammes dans le sens qui altérait son jugement. Ce n'était pas le goût d'Ashton pour l'auto-apitoiement et le besoin de contrôle qui lui ferait perdre ses moyens et faire marcher arrière.

Ses mains partirent d’abord, glissèrent de chaque côté de son cou, se posèrent sur sa nuque. Il suivit le mouvement et sa bouche frappa contre celle d'Ashton. Un bout de sa lèvre se fendit, prise entre ses dents et celles de l'anglais, et il recula à peine, le temps d'un gémissement douloureux, les yeux verrouillés. Si l'objectif était d'offrir quelque chose à Ashton, il avait laissé un cadeau empoisonné, juste un peu de douleur sur le bout des lèvres. Il revient contre la bouche du blond, plus en douceur, un baiser glissé sur sa lèvre supérieure, un bout de langue sortit quelques secondes avant de disparaître par timidité. Il n'avait embrassé que quelques petites-amies, et cette fille inconnue rencontrée dans un bar quand ils étaient tous les deux bourrés, devenue une amie depuis. Ashton ne rentrait dans aucune catégorie, il faisait parti de la vie de Charles mais il n'y aurait jamais plus, l'embrasser n’appelait pas à une plus grande proximité physique alors il y avait une distance à garder. Il ne pouvait pas rouler une pelle à Ashton comme il en roulait parfois avec Loreleï.
Pour autant il ne pouvait pas l'embrasser d'instinct comme il avait embrasser Kate, sans réfléchir. Il y avait quelque part un petit besoin de prouver quelque chose, un certain talent.

Un de ses mains sur la nuque d'Ashton revint sur la mâchoire du blond, le pouce sur sa joue, et il revient l'embrasser, ses dents brossant un instant sa lippe, sa langue glissant au bord de sa lèvre sans oser aller plus loin, parce que même lui ne savait pas ce qu'il faisait, ce qu'Ashton voulait.


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Le premier baiser est brusque, irréfléchi, comme d’instinct. Tu sens ses lèvres, mais aussi ses dents, et la pulpe fragile s’irrite mais la douleur te garde lucide. La surprise initiale s’estompe, ton cœur se remet en marche, peut-être trop efficacement parce qu’à présent, tu l’entends battre dans ta poitrine, si fort.

Le deuxième baiser te prend de court. Tes paupières papillonnent avant de s’abaisser entièrement, te plongeant dans une obscurité nouvelle, effrayante mais voulue, et ta main désormais libre rejoint l’autre en miroir, sur le visage de Charles. Ta respiration s’emballe un instant et finit par se bloquer, quelque chose de chaud fleurissant dans ta poitrine, une sensation étrange sur laquelle tu n’as pas le temps ni l’envie de t’attarder, mais que tu ne peux que remarquer, son intensité croissant sans jamais s’arrêter. Quand il se recule, légèrement, tu as la vague impression qu’il te manque quelque chose, alors tu entrouvres la bouche et, après une inspiration aspirée, brève mais vitale, tu reviens vers lui naturellement.

Le troisième baiser est une évidence. Les lèvres se rejoignent, presque voraces, affamées d’avoir goûté le butin, doux et sucré, métallique et alcoolisé. Les bouches bougent l’une contre l’autre, collusion imparfaite mais collusion malgré tout, et tu te presses contre Charles, tes mains en coupe contre son visage, et son odeur t’enivre comme si c’était toi qui avais bu. Un sourire s’étire tandis que tu sens sa langue, et c’est comme une invitation, alors tu oublies d’hésiter ta langue vient taquiner ses lèvres à lui avant de repartir, jouant presque, sans réfléchir, et tes dents emprisonnent sa lèvre inférieure, vos souffles précipités se mêlant une fraction de secondes.

Tu reviens contre lui, un nouveau baiser se fondant dans le précédent, comme une vague dans l’autre, et c’est si naturel, tu n’as pas besoin de réfléchir, tu n’as pas envie de réfléchir, et alors, à un moment, tu   n’as     plus      le         contrôle

et ça te terrifie, mais c’est un sentiment grisant, nouveau et à la fois étrangement familier, alors tu t’y perds, pendant quelques instants,

(ses lèvres contre les tiennes comme un sentiment d’éternité, sa langue venant et s’éloignent comme une invitation à la poursuivre, sa peau brûlante et son corps pressé contre le tien faisant naître dans ta poitrine un feu d’artifice immense, grandiose)

mais la peur revient au galop, et tu suffoques un bref instant, alors tu t’arrêtes, le cœur battant, des étoiles dans les yeux et une frayeur étrange te paralysant l’esprit. Charles se penche vers toi, dépose un baiser à la commissure de tes lèvres entrouvertes, et tu le laisses faire, tes oreilles tintant, le souffle court, puis tu l’arrêtes, doucement, trop conscient de son corps tout contre le tien, de sa bouche si proche, la chaleur de sa respiration sur ta peau bien trop sensible.

« Charles, je… »

Tu as envie de lui dire tant de choses, et rien en même temps. Tu as envie de l’embrasser, encore et encore, jusqu’à ce que plus rien d’autre ne compte à part vous deux.

« Charles, t’es ivre, et… »

Tu surprends son regard et tu secoues la tête, un léger sourire planant sur tes lèvres gentiment malmenées.

« Je sais même pas si ces baisers signifieront quelque chose lorsque tu te réveilleras. »

Une main reste contre sa joue, et c’est quelque chose que tu aimerais sans doute avoir toute ta vie, et tu ne lui avouerais pas mais tu commences, toi, à l’accepter, lentement.

« Mais merci. Je t’aime. »

A peine un soupir, imperceptible. Tu sais qu’il ne s’en souviendra sans doute pas, ou il pensera l’avoir rêvé, ou peut-être qu'il ne l'aura même pas entendu. Mais ça te fait quand même frémir, et les mots sonnent bizarrement mais tu n’es pas sûr de détester ce que ça éveille en toi. Tu ne sais pas.

Tu te penches, laissant un baiser sur son front, et tu te lèves avant de l’observer quelques secondes. Un peu heureux. Un peu triste. Mais tu ne peux pas t’attarder, parce que tes lèvres ont déjà trempé trop longtemps dans le nectar divin, et si le moment se prolonge, tu n’es pas sûr de pouvoir continuer de faire semblant à partir de là.

« J’vais promener Iba, puis j’prendrai le canapé. Bonne nuit, repose-toi bien. »

Tu lui offres un dernier sourire et tu sors, laissant la porte entrouverte derrière toi.

Tu ne penses pas à ton cœur lourd alors que tu caresses distraitement Iba.
Tu ne penses pas à la sensation étrange dans ton ventre alors que l’air frais calme la chaleur qui s’est propagée dans ton corps.
Tu ne penses pas à ce que ça te faisait de l’embrasser sans restriction, l’espace d’un instant, alors que tu t’allonges dans le canapé après avoir vérifié que Charles était bien endormi.

Tu ne penses à rien de tout ce qui vient de se passer, n’est-ce pas ?


ashton distille son venin en #6699ff.

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Some you say you love
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C'est vague et c'est agréable. L'envie de serrer Ashton contre lui, de parler contre son oreille, de repartir boire un verre ou de dormir, ou de s'endormir pendant une petite éternité. De ne pas le laisser partir.

xXx

Sa tête pulsait de l'intérieur, sa mâchoire était raide et sa gorge douloureuse. Il resta trentes minutes la tête enfoncée dans un oreiller avant de se rappeler comment il avait finit comme ça, et il prit encore quinze autres minutes pour se lever.

Il fit glisser la porte coulissante avec juste un vague bruit de bois et fixa pendant quelques seconde la silhouette d'Ashton endormis dans le canapé. Il était trop grand et ses pieds dépassaient dans le vide. Le métis fit un pas et entendis Iba relever la tête derrière lui, commençait à se lever et battre de la queue. Il se retourna rapidement et vint le calmer, chuchotant du bout des lèvres et passant une main sous son museau pour l'apaiser avant d'aller à la cuisine.

Il prépara une tasse de café noir, les gestes minuscules et retenus, et une tasse de thé. Puis il revint dans le salon, sur la pointe des pieds encore, un signe de la main vers Iba pour l'apaiser encore et commença à arroser ses plantes. Le verre vacillait dans sa main et il dut le reposer un instant, et inspirer les yeux fermés avant de reprendre. La lumière le poignardait derrière les yeux. Il retourna à la cuisiner prendre les deux tasses, et déposa le thé sur la table basse devant le canapé, puis glissa dans le lounge pug vert de l'autre côté de sa table, sa tasse entre les mains. Pia avait réussit à se glisser sur le canapé et à voler un peu de place à Ashton, roulée en boule contre le ventre de l'anglais. Un début de sourire vint à Charles avant de disparaître. Il prit une gorgée de café, observant encore quelques minutes le blond avant de le réveiller.
Hier soir il avait embrassé Ashton.


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