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Kenji Yumeda
Yakuza - Amoureux fou
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Au plus profond de tes entrailles | Mia Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
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Au plus profond de tes entrailles | Mia Picto211

Au plus profond de tes entrailles

C’est avec des pensées mitigées que je suis parti en laissant Mia seule dans ce bar à hôtesse qu’elle gère. Je sais que l’on se reverra dans peu de temps mais, je ne sais pas, tout se bouscule un peu trop dans ma tête. Mes sentiments pour elle, ses faiblesses, ce qu’on vient de partager ce soir. Je ne suis pas trop doué en plus avec les femmes alors bon, sans doute que j’ai agi comme un con par moment. Et puis je pense aussi au fait qu’elle se surmène sans doute un peu trop. Ce n’est pas évident d’avoir deux casquettes, je le sais que trop bien puisque moi aussi j’ai cette double casquette, enfin rectification j’en ai trois. Analyste financier, père et mafieux ; c’est assez compliqué à gérer. Mais je mets un holà sur mon rôle de père auprès d’Ayako. Certes, je l’ai recueilli et élevé mais je n’ai pas non plus l’âme d’un père. Je pense bien élever la jeune femme mais je ne sais pas ; je n’ai pas franchement eu de bons modèles pour dire que j’élève bien cette enfant. Enfin, après, je la laisse aussi faire ses propres expériences. C’est comme ça que l’on apprend la vie après tout.

Bref, c’est un peu fatigué que je finis par rentrer chez moi. Il n’est absolument pas tard, à peine 19h30. ah j’ai donc passé autant de temps avec la miss ? Enfin, si on peut dire que l’on a passé beaucoup de temps ensemble. Il m’a fallut déjà un bon moment pour fracasser le type et arriver à me calmer puis… bon, c’est vrai que j’oublie beaucoup le temps quand je suis avec Mia. Quand je suis rentré, bien entendu, j’ai eu le droit aux foudres de mon paternel, puis de mon petit frère parce que j’étais encore blessé. Ce n’est pas comme si c’était la première fois hein ; okay, j’avoue, depuis que j’ai ma greffe et que je suis interdit de bagarre, c’est sans doute bien la quatrième fois en une année que je reviens avec des blessures. Ayako arrivant à ce moment-là, m’engueula aussi. Ah quelle journée de merde, je me fais engueuler par tout le monde que je n’aurais pas dû me battre, que c’est mauvais pour ma santé ! Ils ne peuvent pas se la fermer un peu ? C’est bon, je suis de mauvais poil pour le reste de la soirée.

J’engloutis mon repas sans piper un mot et je vais m’enfermer dans la serre attenante à la maison pour aller faire un peu d’ikebana. Je n’avais pas spécialement prévu d’en faire ce soir mais vu comment ils m’ont soulé, il vaudrait mieux que je me calme. Sauf que comme un con, j’arrive à me blesser à la main avec le Kenzan parce que je l’ai un peu affûté la dernière fois pour être certain que les fleurs tiennent bien sur le support. Non mais quelle idée de merde j’ai pu avoir ! Grognant de douleur, j’ai les traces des pointes et le sang qui y va avec. Purée, je n’ai vraiment pas lésiné sur l’affûtage… Soupirant à la suite, je vais me soigner et je laisse tout de côté pour me refugier dans ma chambre. Je finis devant une série et la semaine va reprendre du service. À l’heure prévue, je finis par rencontrer le client que je devais voir la veille et nous parlons comme si de rien n’était des affaires. La rencontre se fait dans le calme et le professionnalisme, jusqu’à la fin où j’ai dû user un peu de mon charme naturel pour la manigance et le chantage afin de lui faire accepter de signer un gros contrat sur une œuvre d’art contrefaite. Elle ne vaut pas grand-chose mais cet homme n’est pas très futé, ce ne fut donc pas trop trop compliqué de lui vendre mes produits plus chers que le tarif auquel que je vends habituellement.

Tout content de mon coup de poker avec ce client, je rentrais tranquillement espérant bientôt avoir des nouvelles de Mia. Malgré mon emploi du temps chargé, j’ai toujours une pensée pour la jeune femme. Ma fin de semaine passe très vite, beaucoup de travail, toujours plus de travail… Des dossiers en attente pour mon employeur officiel et des notes de services officieuses à vérifier qui commence à s’accumuler avec des petits problèmes de budget à régler. Comme c’est moi qui m’occupe de toute cette partie administrative, et que je dois gérer tous les budgets, tout ce qui concerne chacun des membres du gang, forcément, c’est très long. Et je n’ai plus beaucoup de temps pour pratiquer l’ikebana. Raaah… La frustration de la semaine, le stress malgré tout ne va pas arranger mes affaires mais bon.

Je n’ai pas vu le temps passer et j’ai enfin reçu un message de Mia me donnant son adresse pour que je puisse m’y rendre. Dans le quartier de Koyane. Comme toujours, je suis le roi pour ne pas me faire repérer. Enfin, je pensais être le roi jusqu’à ce qu’Akone me surprenne avec Kate au jardin botanique, une fois. Mais là, ça devrait aller. Tout le monde est assez habitué à mes allers retours, à des heures presque improbables, ce qui est une chance pour moi. Pour éviter d’être vu entrain de sortir, comme quand j’étais gamin, je passe par la fenêtre de ma chambre qui donne sur le jardin. Me faufilant discrètement à pas de loup, je finis par atteindre l’entrée. Heureusement pour moi, c’est pile le moment où les gardes finissent leur service. J’attends qu’ils soient partis avant de me faufiler pour sortir de l’enceinte. Je longe tranquillement les murs en me courbant un peu car je suis presque aussi grand que les murailles qui entourent les maisons du gang. En vrai, c’est assez confortable pour bouger une tenue de sport. Habituellement, je n’aime pas ce genre de vêtements et j’ai tendance même à faire du sport avec un bas de kimono. Je regarde bien sûr à plusieurs fois autour de moi si je ne suis pas suivi mais non c’est bon. Ryuji est ma couverture ; ce gosse sait garder un secret jusque dans la tombe.

Je ne prends pas ma voiture pour éviter d’être trop vite repérer et je vais prendre le métro pour me rendre jusqu’à Koyane. Je n’aime pas arriver en retard et j’ai déjà pris quelques minutes de retard sur mon itinéraire pour éviter que les gardes ne me voient sortir. Je connais assez bien les différents quartiers et districts de Koyane alors je vois assez bien où elle habite. Seulement, le GPS va quand même me servir pour la fin de mon trajet car je ne me rappelle absolument plus la rue exacte pour m’y rendre. Je ne sais pas pourquoi, plus je me rapproche de chez elle, plus je me sens nerveux. Je ne suis jamais nerveux habituellement, ou en tout cas, pas à ce point-là… Là, je ne sais pas. Je ne comprends pas. Peut-être parce que je vais aller pour la seconde fois dans son appartement ? Aucune idée. Je finis par sonner chez elle. En plus, j’ai trois minutes de retard et je déteste le retard.

« Salut Mia ! Désolé du retard… »

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Ça faisait des mois que je n’avais pas aussi bien dormi, en plus dans ma chambre au bar. Réveillée à deux heures du matin, je me suis promenée pour voir si tout s’était bien déroulé pour le reste de la soirée. La place était dans le silence total, on entendait seulement quelques craquements de bois sous mes pieds nus. Mon téléphone récupéré au comptoir, je m’étais à moitié rendormie en réfléchissant à trop de choses. La dernière fois que j’ai dormi comme un bébé, c’était la nuit où on m’a enlevée. Je n’ai aucune idée si c’est possible de faire le saut et tomber dans une nouvelle relation amoureuse. C'est dangereux, et je n’ai plus envie de faire souffrir les autres. Je dois encaisser les malheurs pour l’instant, peut-être qu’un jour je pourrai souffler, décompresser comme ce soir-là. Quelqu'un aurait pu entrer facilement et m’attaquer, je n’aurais pas dû crouler dans ses bras c’était imprudent de ma part. Je serrais son papier tellement fort qu’il se déchirait. Ce n’était pas censé se passer comme ça, on devait maintenir une relation professionnelle, pas de sentiments. Pour une fois j’avais une raison de pleurer, seule dans cette pièce rendue si froide.

Le lendemain je n’avais pas réussi à lui envoyer un simple message texte. Mon esprit voulait se faire une raison de ne pas aller plus loin. Couper les ponts, être amis, rien ne trouvait une logique. J'étais restée au bar pour faire de la paperasse le jour, travailler le soir. Des photos de potentielles nouvelles filles, vérifier les comptes, s’il fallait acheter plus d’alcool, les listes d’invités. Mes blessures physiques étaient futiles à comparer de mes pensées. Les gens me parlaient, je répondais mais je n’avais aucune concentration. Il doit sans doute être troublé lui aussi à essayer de comprendre. C'était à partir de dimanche qu’on s’est échangés quelques messages, dont mon repas préféré, les gyozas. J'avais choisi cette journée pour acheter des tatamis et le coussin de frappe que je tiendrai avec mon bras – c'est impossible monter un punching bag au deuxième étage.

C’est en finissant de placer les tatamis dans le salon que je sursaute. Merde, je crois que c’est la première fois que quelqu’un sonne ici et c’est trop strident; je la changerai éventuellement. Les trois serrures sont débarrées et j’ouvre la porte, voyant son joli sourire contagieux. J’ai troqué mon dobok contre une tenue plus confortable, soit un pantalon legging sport et une camisole grise. Replaçant ma queue de cheval en lui parlant, je me déplace pour le laisser passer.

-Bonsoir! Entre, c’est pas grave pour le retard j’ai mis plus de temps que prévu à bouger le sofa. Tu as besoin de quelque chose? Il me reste juste à envelopper mes mains des bandes et je suis prête, mets-toi à l’aise.

Je suis presque gênée que mon appartement soit sans décoration. Il est le seul à venir ici et quand j’y suis, c’est surtout le lit qui est utile pour dormir. J'ai rempli le frigo hier, habituellement il est presque vide. C'est un peu la honte, en plus de ne pas avoir d’excuse. En entourant le tissu autour de ma main gauche, je lui informe ce qui me trottait dans la tête l’autre jour. Nous deux dans la même pièce devient une habitude fâcheuse.

-Bon, j’ai peaufiné mon idée donc je t’explique. Je te pose une question personnelle et tu me réponds honnêtement, puis tu frappes. Mains ou pieds, tu fais comme tu veux. Ce n’est pas moi que tu blesses, c’est le coussin, okay? Si tu ne frappes pas, c’est moi qui te cogne.

J'attends sa réponse en terminant sur ma main droite, je n’ai pas trop envie d’être morte de fatigue après une heure. Avec le contour de mon œil verdâtre, j’espère qu’il ne fera pas un focus dessus. Je me positionne, malgré l’illusion de trembler comme une feuille.

-Prêt? Comment tu t’es senti lorsque tu l’as su pour Ryuji?
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Au plus profond de tes entrailles

Mia finit par m’ouvrir la porte pour que je puisse entrer dans son humble demeure. Bon, heureusement, elle ne m’en veut pas pour le retard, même si ça lui aurait fait une excuse pour me rembarrer. Mes sentiments sont un peu trop hauts pour la jeune femme et je ne devrais pas autant me laisser aller. Je souris simplement puis entre avant de poser mon sac dans un coin, en sortir des bandes pour me bander les mains. Nous deux dans une même pièce, faudrait peut-être qu’on arrête ça mais en même temps… J’aime bien être avec elle.

« J’ai tout ce qu’il me faut, je te remercie. »

Si je me souviens de la dernière fois où je suis venu chez elle, il n’y avait déjà pas grand-chose. Je bande mes mains tranquillement, je n’ai pas spécialement non plus envie de frapper jusqu’au sang, ce n’est pas non plus le but de l’exercice. Et je suis content car je vais pouvoir lui cuisiner des gyozas ; suivant ce qu’elle aura pris comme ingrédients, je pourrais peut-être même essayer d’innover un peu. Enfin, pour l’heure, le repas n’est pas à réfléchir. Nous allons commencer l’entrainement et je termine de me préparer. Enfin, je devrais plutôt me préparer psychologiquement parlant, que physiquement. Frapper dans un coussin qu’elle va tenir est juste là pour éviter de passer ma frustration sur les gens.

Mia me fait le topo de cet entrainement si spécial dont elle m’avait parlé au départ mercredi dernier. Un peu plus d’explications pour savoir à quoi m’en tenir exactement. Une question personnelle à laquelle je dois répondre honnêtement et je frappe… Mains, pieds, comme j’en ai envie. C’est clair dans ma tête ; je frappe le coussin et pas elle. Par contre, si je ne réponds pas, c’est elle qui va me cogner dessus. Je fais un « tss » légèrement désapprobateur, bien que je mériterais certainement ses coups. Répondre honnêtement hein… Fais chier, je déteste me soustraire à cet exercice mais j’ai accepté cet entrainement et je ne vais pas trop avoir le choix que de m’y plier.

« Okay, okay… J’ai bien saisi le concept… »

Si je suis prêt ? Pas vraiment mais bon… J’hoche simplement la tête et la première question tombe. On en revient toujours à cette fichue maladie dis donc ! Mes démons… Comment je me suis senti quand je l’ai su pour Ryuji hein… Ce pauvre gamin qui n’a jamais connu sa mère, qui a une peur sidérale de l’abandon et qui par-dessus le marché, se tape à ses 17 ans l’activation de la maladie.

« Co…mment je me suis senti hein… »

J’aurais voulu être à sa place de ce pauvre gosse ! J’aurais voulu que la maladie s’active en moi plutôt qu’en lui. Et quelque part, j’en veux à ma mère d’avoir encore fait un enfant alors qu’elle avait du mal à s’occuper de ses deux ainés. Un accident comme a dit mon père ; oui c’est tout à fait ça. Un putain d’accident qui n’aurait jamais dû voir le jour et vivre cette vie pathétique. La colère remonte d’un seul coup en repensant à ce jour.

« C’était en juin 2018… Il avait commencé à changer d’attitude, ça se voyait, il faisait des mouvements brusques et involontaires puis parfois des pertes d’équilibres. Ça ne lui ressemblait absolument pas. Mon père et moi l’avions emmené chez le médecin à la suite de ça ; il a effectué un test génétique pour savoir où en était le statut du gène et confirmer le diagnostic. »

Je prends un instant alors que mon ton est plus qu’amer en me souvenant de ce jour comme si j’étais encore dans le bureau du médecin. Je sais pourtant que cette maladie est incurable mais ce jour, j’ai voulu tuer le médecin. Le tuer pour son incompétence à soigner mon frère alors qu’il n’y était pour rien. Je m’étais beaucoup renseigné auparavant sur cette maladie, mais plus j’en apprenais, plus ça me faisait froid dans le dos.

« Ce gamin de 18 ans à l’époque qui n’aurait jamais dû voir le jour… Et plus le médecin parlait, plus j’avais envie de l’étriper, de le tuer. Impossible me disais-je ; mon petit frère, celui qu’on a dû élever avec ma sœur, il allait mourir jeune, trop jeune. Je lui ai dis que c’était une erreur de la nature puis j’ai dit à mon père qu’il n’aurait jamais dû accepter que ma mère enfante encore. Il a cautionné ça ce bâtard ! La colère m’est emparée et j’ai foncé sur le médecin dans le but de l’étrangler. C’est le trou noir après. »

Non, ce n’est pas le trou noir, je ne veux pas terminer cette histoire. Je ne veux pas en dire plus alors que mes coups pleuvent sur le coussin, à peine ais-je fini de débiter ça. Ce qu’il s’est passé, c’est que mon père a essayé de me retenir pendant que Ryuji a alerté les infirmières et j’ai fini avec un puissant calmant dans la cuisse… Plus personne ne reparla de cet incident et il a fallut que je m’en souvienne alors que je pensais l’avoir bien enfoui au fin fond de mes pensées. Je frappe encore et encore pendant au moins 10 minutes.

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La question est simple mais combien cruelle. Je vais jouer avec ses sentiments comme un psychologue le ferait, toutefois ce sera plus rapide, méchant aussi. Ce n’est pas ce que j’aurais voulu et pourtant, il m’attire tel un aimant. Je me sens déjà mal de lui imposer cette folie et ça commence. Son frère, sa famille, pourquoi ne jamais en avoir discuté, au moins une fois. Libérer ses doutes, ses peurs, ne font pas spécialement une personne meilleure à l’intérieur mais au moins, on n’a pas les fardeaux de tout le monde à porter, y compris les siens. Ça passe ou ça casse, me suis-je dit. Mes talons sont ancrés dans le tapis aussi fort que je le puisse. Ses pieds sont sur le même, m’empêchant de bouger et pourtant, je glisse. Je n’aurais pas pensé qu’il frappe à la première question, peut-être même la deuxième. Spécifiant que ce n’est pas moi qui suis blessée, ça l’aurait freiné.

C’est ça, je veux savoir ses sentiments, ses émotions. Cachés depuis des années, ce n’est pas évident de les sortir sans rages, sans cris. Sa colère s’active d’un seul coup, me m’étants rapidement en place pour amortir ses poings. J'essaye de ne pas pleurer, aussi stupide que ça puisse paraitre. Si facile de se dire que ça n’arrive qu’aux autres. Mais lorsque ça nous tombe dessus, on ne sait pas quoi faire. On frappe un mur, un temps parallèle pour se demander quand tout se terminera. Je fixe Kenji, un peu désemparée, en juin hein. Cinq mois plus tard, mon père est décédé la même année. Des frissons me parcourent partout sur le corps. En peu de temps nos chemins ne se seraient jamais croisés, même si ce n’était pas avec lui. Étrange comme pensé, le monde est petit. Sans doute on s’est déjà croisés quelque part, mais il y a tellement de monde dans ce pays.

Je le regarde, étonnée. Jamais voir le jour? Et lui alors, puis sa sœur? Pourtant ils sont là encore, aujourd’hui. Grinçant des dents, je ne sais pas quoi dire. Ce n’est pas comme si j’étais une référence non plus, à dormir sur un nuage la moitié du temps et littéralement me noyer quand j’en ai eu assez. Je n’allais pas lui demander son nom, son prénom, ça date de naissance pour ensuite continuer en cherchant plus loin dans ses souvenirs. On n’est pas dans une pièce où il doit dire la vérité, on le sait tous les deux. Il a fessé pendant longtemps, autant que je suis presque à bout de souffle. Je soupire, me laissant penchée en deux pour mettre une main sur ma cuisse gauche.

-Ce n’est que le porteur de mauvaises nouvelles, mais je comprends ta réaction. Tu en veux toujours à ton père, de vous avoir laissés ta sœur et toi, seul avec ton petit frère?

Peut-être que sa mère était dans le déni, qu’elle voulait vraiment une famille. Battre son fils est ignoble, en plus qu’il était si jeune. Sans doute sa sœur doit avoir de meilleurs souvenirs, plus joyeux. Lui tout ce qu’il retient, ce sont des punitions qui n’en sont même pas.

-Tu crois que toi aussi, tu n’aurais pas dû naitre? Ta sœur alors? Ce n’est pas la faute de ta mère si elle était malade, ni ton père de s’être amourachée d’elle. Pourtant vous êtes là, les trois. Tu arriverais à lui pardonner, un jour?
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Au plus profond de tes entrailles

Je suppose que Mia doit être étonnée de me voir dire que mon frère n’aurait pas dû naitre, finalement tout comme ma sœur et moi. Ou au pire, s’arrêter à deux enfants mais pas risquer sa vie pour en faire un troisième. Des fois, je ne comprends pas la nature humaine, vraiment. Je sais que je ne devrais pas autant en vouloir à mon père, mais le fait qu’ils nous ait laissés seuls avec Kana pour nous occuper d’un enfant en bas âge et préférer ses activités professionnelles car il avait trop de chagrin à cause de la mort de sa femme… Non, je suis désolé, ce n’est pas une excuse. Je n’ai déjà pas de bons souvenirs avec ma mère, et moi qui aimerait dire que j’ai de bons souvenirs avec mon père, bah finalement, je n’en ai plus tant que ça.

« Je crois que oui, je lui en veux encore. Okay, il a perdu sa femme, beaucoup de chagrin mais ce n’est pas une raison pour nous abandonner comme ça et ne pas prendre ses responsabilités. D’aussi loin que ma mémoire puisse remonter, il n’y a pas non plus de souvenirs heureux avec mon père. Le travail, la maladie, le clan… Tout ça régissait et finalement, nous étions mis de côté à devoir grandir sans doute un peu trop rapidement, que ce que ça devrait être en temps normal. »

Je n’ai pas frappé à la suite car je suis un peu plus calme en lui répondant. Mia continue avec ses questions en tapant bien là où ça fait mal mais c’est parfois nécessaire pour crever un abcès présent depuis bien trop longtemps. Si je crois que moi aussi je n’aurais pas dû naitre, ni ma sœur, je répondrais sans hésiter oui. Mais je ne peux pas en vouloir à mon père d’être tombé amoureux de cette femme porteuse d’une maladie rare. L’amour il vient comme ça et il est aveugle. Est-ce que j’arriverais à le pardonner un jour pour tout ça ? Toute cette souffrance ? Peut-être, je ne sais pas. Et en même temps, je devrais être plus mature et me dire que tout ça, okay c’est la faute à pas de chance, la vie continue et puis on fait avec, on prend soin des siens et puis voilà. Sauf que je n’y arrive pas. Parce que j’ai l’impression de devoir prendre ce devoir de protecteur envers Ryuji comme un devoir capital, parce que son père n’a pas trop été foutu de faire son travail correctement.

« Très sincèrement, oui. Je pense que nous n’aurions pas dû naitre. Ou alors s’arrêter à deux enfants et pas plus. Je ne sais pas si elle était dans le déni, lui aussi d’ailleurs mais faire un enfant pour ensuite l’abandonner parce que sa femme meure quelques mois après… J’ai beaucoup de mal à saisir. Je ne lui en veux pas d’être tombé amoureux d’elle, je lui en veux juste de nous avoir donné le rôle de père et mère pour Ryuji alors que nous avions nous-même besoin de lui… »

Une larme coule au coin de mon œil alors que d’habitude, je ne suis pas aussi émotif que ça. Du moins, je sais très bien cacher mes faiblesses. Mais le fait de revivre en parlant de tout ça ce qui s’est passé, les mauvais souvenirs qui refont surface, le fait que moi aussi j’avais besoin de mon père à ce moment-là, c’en était de trop. Je n’avais que 10 ans à cette époque. D’où tu laisses ton gamin de 10 ans seul comme ça ; oui heureusement que Kana était plus âgée et que nous avions l’aide des autres mamans du clan, mais d’où tu laisses tes enfants abandonnés comme ça quand ils ont besoin de toi… Enfin, on ne refera pas le passé et maintenant, il faut pouvoir aller de l’avant.

« Je ne sais pas si j’ai envie de lui pardonner pour cet abandon. De toute manière, ce n’est pas comme si on s’entendait très bien tous les deux. Certes, le fait que je m’intéresse aux affaires et que je suis entrain de les reprendre ont permis un certain rapprochement mais c’est un rapprochement plus professionnel je dirais, que vraiment une relation entre père et fils. Maintenant, il se préoccupe bien de Ryuji par culpabilité mais il aurait pu le faire avant quoi… »

Je soupire longuement passant par des émotions que je n’aime pas spécialement. De la tristesse, de la colère, de l’amertume mais oui surtout de la tristesse et une douleur imperceptible qui me poignarde le cœur.

« Je peux te poser une question ? … C’était comment toi ton enfance ? »

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Est-ce qu’il y a vraiment une vie qu’on puisse définir de normale? Aucun gosse ne pourrait vivre seul, jamais jusqu’à ses dix-huit ans. Il y a toujours un adulte, voire sous tutelle qui prend en charge un jeune, de sang ou non. Je vois bien que Kenji a subi la maladie de sa mère, les pires temps pour en garder que des conséquences à répétions. Puis Ryuji, qui ne l’a peu connue. Une énième famille explosée, qui ne connait que des malheurs. Le pire dans tout ça, c’est que je comprends parfaitement les troubles, même si on n’a pas vécu les mêmes douleurs. C'est normal d’en vouloir à ses parents, ils ne viennent pas avec un manuel d’instructions. Souvent ce sont les aînés qui prennent soins des cadets en cas de problème ou simple formalité, dans la plupart des cultures. Ce n’est pas une question de pouvoirs, c’est ainsi que vont les choses. Il y a seulement des fois où une famille est remplie d’égoïstes, telle la mienne. Les enfants suivent l’image des parents, leur reflet et ils en font subir les plus faibles. Quelle en soit la méchanceté, c’était moi le martyr. J'en ai bavé, mais on ne peut pas comparer le mal aux autres.

Peut-être que se mettre à la place de son père aujourd’hui lui ferait réaliser plus de choses, toutefois ce n’est pas moi qui peux le faire réagir avec sagesse. Ses souvenirs sont négatifs, sa compréhension est donc erronée, l’aveuglant. Abandonner est un grand mot, c’est surtout ce qu’il ressent encore maintenant, cette peur qui lui ronge l’esprit. Je ne crois pas qu’un gamin ait besoin de ses deux parents, sauf qu’un des deux doit prendre et accepter son rôle, ce que son père n’a pas su faire.

Lâchant le coussin de frappe au sol, je déplace mon pied gauche pour pointer celui de droite à deux centimètres de son visage. Mon intention n’est pas de lui faire mal physiquement, je l’achève déjà mentalement. D'ailleurs moi aussi, je m’étonne de ne pas chialer en boule par terre.

-Reste concentré, sinon tu te feras prendre. Une famille parfaite, ça n’existe pas. On souffre tous à un certain degré, reste à voir ce que chacun peut encaisser.

Mon pied au sol, je respire rapidement. Je reprends le sac et dos à Kenji, la tête derrière, je soupire. Il est honnête et à un moment de mon passé, j’aurais dit la même chose. Ne pas naître, disparaitre, ça aurait changé la vie de personne. C'est sans-cœur, j’en conçois. Je ne lui donne pas raison ni tort, juste le faire réfléchir. Cette larme, je la sens jusqu’au fond de mon corps. Elle me déchire l’esprit. Il craque bientôt, moi davantage. Je veux le protéger, arrêter ses coups par la colère. Savoir comment l’empêcher de frapper, c’est le but ultime et je n’y arrive pas encore. S'occuper de son fils, mieux vaut tard que jamais. Je n’y ai pas eu le droit, à ce privilège. Mon père est mort beaucoup trop tôt. Et pourtant, Ryuji va mourir bientôt, le pauvre. Mes pensées s’embrouillent à s’ouvrir autant à moi d’une telle manière. Il va me détester à lui cracher mon venin. Je hausse un sourcil, c’est donc ça le sourire qu’il avait l’autre jour. Me démolir en même temps que lui.

-Je n’ai rien à te cacher, sauf que c’est moi qui pose les questions. On verra si tu résistes aux miennes. Alors, tu crois que tu mérites d’avoir des enfants ou tu as déjà mis fin à ce projet? C’est toi l’héritier, qu’est-ce que tu feras? Si on oublie ta protégée, tu voudras qui pour te succéder? Qu’est-ce que tu diras si moi, j’en voulais des enfants?
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Au plus profond de tes entrailles

Argh, je ne suis pas passé loin à ce qu’elle me frappe. Par reflexe, en voyant son pied se déplacer, je me suis légèrement écarté pour ne pas me le prendre en pleine face mais heureusement pour moi, elle s’est arrêtée avant. Mon cœur a fait un bond de 10 mètres au moins. Je grogne légèrement en faisant la moue quand elle me dit de rester concentrer. Je sais très bien qu’une famille parfaite n’existe pas, je ne suis pas con à ce point-là non plus. Mais je pense avoir déjà assez souffert comme ça de cette enfance un peu pourrie. Tout enfant mérite d’avoir des parents aimants, même s’ils sont atteints d’une saloperie de maladie incurable et qu’ils peuvent mourir à tout instant. Je sais très bien qu’on ne nait pas parent, on le devient et je sais que c’est hyper compliqué. Moi-même, avec Ayako, je l’ai aidé à continuer de grandir, je suis devenu son parent de substitution et je l’aime même si ce n’est pas ma fille de sang. Surtout, elle, elle aura au moins la chance de ne pas avoir le même sang et de ne pas pouvoir être contaminée par ce gêne destructeur.

J’ai bien vite ravalé cette larme alors que je me trouve dos à Mia. D’ailleurs, ma question sur son passé à elle ne lui a pas du tout plu puisqu’elle n’a pas voulu me répondre. Je grogne à nouveau car je veux qu’elle soit aussi sincère que je suis censé l’être avec elle en ce moment même. Je ne veux pas être le seul à devoir passer par un temps difficile pour retrouver la paix. Si elle me démolit, alors autant la démolir avec moi. Je n’aime pas cette idée mais je refuse d’être le seul à plonger dans mes abysses. Rien à cacher hein ? Dans ce cas réponds, jolie amazone. Tu risques de ne pas aimer que je t’y contraigne si je n’ai pas de réponse à mes questions. Cependant, je sais aussi me contrôler donc je vais sagement laisser pour l’instant. Mais bien sûr, ça ne durera pas éternellement. Je ne suis pas le genre de type qui attend tranquillement auprès d’une créance. Ses questions fusent comme de nouveaux couteaux qui m’atterrissent dans mon intérieur. Surtout sa dernière ; si elle, voulait des enfants, qu’est-ce que moi je dirais ? Se rend-elle compte de ce qu’elle vient de me dire ? Ca sonne comme une déclaration à mes yeux et je me sens un peu déstabilisé pendant quelques secondes.

Fermant les yeux un instant, je tente de me reconcentrer sur toutes les questions qu’elle vient de me poser. Est-ce que je mérite d’avoir des enfants, ou est-ce que j’ai déjà mis fin à ce projet ? Vu que c’est moi l’héritier, oui qu’est-ce que je compte faire pour l’après ? Et qui je voudrais pour me succéder ? Hormis sa toute dernière question qui m’a un peu choqué faut dire, je prends le temps de digérer ses questions alors que j’ai déjà des bouts de réponse. Sauf que… tout est remis en cause, n’est-ce pas ? Je mets deux doigts sur mon menton, comme si j’étais dans une intense réflexion. Je ne sais pas si je mérite réellement d’avoir des enfants et à vrai dire, même si j’en voudrais, je crains justement qu’en grandissant la maladie s’active en lui. On a tous le gène porteur mais il y a 50% de chance pour que le gêne s’active avec les années. Est-ce que je suis réellement prêt à prendre ce risque ? Je ne sais pas et même si mon frère a pas mal de troubles parce qu’il a un peu grandi sans ses parents, ça ne veut pas dire que ce sera pareil pour mes futurs potentiels enfants, n’est-ce pas ? Je n’ai plus envie de frapper dans le coussin, alors je regarde simplement Mia en soupirant.

« T’es une femme perfide, tu le sais Mia ? Me faire abandonner comme ça… Non, je n’ai pas avorté le projet d’avoir des enfants. J’aurais juste peur de leur refiler cette maudite maladie. »

Je suis dans une position délicate car comme très justement fait remarquer, je suis l’héritier. Si je n’ai pas de descendance, je vais devoir choisir un membre du clan et déjà que l’on a eu des problèmes dans le passé pour la prise de pouvoir… Je ne sais pas réellement à qui je peux faire confiance.

« Ayako ne deviendra de toute manière jamais mon héritière. Même si elle fait partie du clan depuis que je l’ai pris sous mon aile, je m’efforce de l’éloigner de nos affaires le plus possible car je ne veux pas cela pour elle. Quant à qui prendra ma succession, si j’ai un fils, oui sans doute qu’il prendra la suite ou alors, il faudra que je trouve un homme de beaucoup de confiance parmi mon clan. »

C’est une possibilité comme une autre. C’est sans doute assez macho de dire ça comme ça, et Ayako pourrait très bien faire l’affaire car elle n’a pas le gène malade en elle, mais… Non. Je voudrais vraiment qu’elle ait une vie honnête, pas comme moi.

« Mais, si malheureusement, plus tard, en devenant mature et adulte, Ayako me dit qu’elle veut reprendre les affaires, je n’aurais sans doute pas le choix que de lui passer le flambeau. »

Par rapport à mon père, je suis plutôt moderne dans ma réflexion. Normalement, chez les yakuzas, ce sont les hommes qui gèrent sauf que dans l’ordre de ma succession, bah c’est la première et si la maladie s’active en moi, que je ne me fais pas vieux, le temps qu’un autre enfant, un garçon en espérant devienne grand… Ca risque de prendre du temps et dans ces cas-là, oui c’est Ayako qui est toute indiquée. Akone ou Kirito feraient sans doute de bons héritiers à la place de ma protégée mais jamais on n’a vu chez les familles de clan, des passages de pouvoirs à des membres qui n’ont pas le même sang. C’est une situation assez délicate dans laquelle je vais me trouver à un moment donné, pour sûr. Enfin, la dernière question à laquelle je vais devoir répondre. Celle qui me coupe tout envie de me battre contre ce bout de femme.

« Tu poses des questions pièges, t’es vraiment vicieuse. Et même si tu poses les questions, je compte bien à ce que tu répondes aux miennes. »

J’essaie de gagner du temps en faisant une petite blague, avec un clin d’œil pour la dernière partie de ma phrase parce que je me sens tellement scié par cette question que je ne sais pas comment je dois répondre. J’espère ne pas me faire de films mais j’ai clairement l’impression qu’elle me dit qu’elle m’aime aussi et qu’elle serait prête à s’engager sur le long terme avec moi, c’est bien ça que j’ai entendu sous cette question ? Je passe par toutes sortes d’émotions, et ce n’est pas moi ça. Ça ne me ressemble pas, j’espère que ce n’est pas un premier symptôme…

« Donc, j’entends par ta dernière question que tu m’aimes et aimerais faire un bout de chemin avec moi ? Si c’est ce que je pense, alors certainement que je ferais outre mes inquiétudes pour que tu puisses avoir des enfants. Même si au fond de moi, il vaudrait mieux que tu te trouves un homme qui n’a pas de problème de santé pour ça haha… »

C’est un peu triste que je dis ça vu mes sentiments pour elle mais c’est la vérité en même temps. Sans crier gare, je m’approche d’elle dans le but de lui faire une clé de bras mais sans lui faire de mal. Juste pour la bloquer un instant et qu’elle reporte son attention sur moi.

« A toi d’être honnête avec moi Mia. Je réponds à tes questions même si elles ne me plaisent pas, en échange, fais de même je te le demande. Comment était ton enfance ? Et est-ce que tu m’aimes vraiment ? Je veux en savoir plus sur toi et je ne serais pas patient éternellement. »

Je lui murmure à l’oreille, soufflant doucement sur sa nuque avant de la relâcher et de me reculer. Je risque bien de me faire frapper pour ça mais bon. Je l’ai prévenu et mon ton s’est fait un peu plus strict que je ne le voulais alors je reprends un sourire naturel sur le visage pour détendre l’atmosphère.

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Je sais pertinemment que c’est hypocrite ce que je lui fais en ce moment, je n’arrive même pas à savoir comment c’est possible. En vrai, je n’ai pas le mot exact pour définir une telle chose mais Kenji l’a trouvé. Oui, une sale traitre qui ouvre son cœur par des questions qui le tuent à petit feu pour qu’après, il s’effondre et se relève plus fort. Sauf que ce dernier point, il ne l’a pas encore compris et je ne peux pas lui avouer, pas maintenant. Ma dernière phrase est pleine de sous-entendus, son cerveau ne doit rien comprendre en cet instant. Il prône l’amour d’une famille, ce qu’il n’a jamais eu. Et pour en ajouter une problématique, je m’incruste dans sa vie. On ne jouera pas à qui est tombé en amour en premier, c’est inutile. Il doit s’adapter, composer sa vie avec ce qu’il a en ce moment, pas retomber toujours dans son passé qui le bloque avec des souvenirs. Ce n’est pas mon rôle de lui expliquer ce qui en est de la vie, de le coincer entre deux mondes. J'ai seulement l’impression de saigner de l’intérieur et de lui enfoncer une lame affûtée à la perfection dans le cœur, transperçant nos deux corps. J'ai envie de gerber tellement je me déteste de lui infliger cette douleur.

Kenji prend son temps, c’est normal après toutes mes demandes les plus tranchantes. Je me taire dans le silence, faisant attention aux coups. C'est sa vie que j’étale de vive voix, ses peurs et ses douleurs. Des questions, j’en n’ai plus. C'était assez vorace, pire qu’une connasse. Je fulmine, ma rage est à l’intérieur depuis le début de la soirée, même de l’autre jour. On dirait qu’il ne sait pas comment aimer, plutôt qu’il n’a jamais eu de relations sérieuses. Tous ses signes, il ne s’en rend pas compte et lorsqu’il est avec moi, son qui-vive disparait, c’est dangereux. Chez moi ce n’est pas un problème, les triples serrures sur la porte me donne le temps de réagir rapidement avec le bruit de la porte qui devrait être fracassée. Les fenêtres peuvent être ouvertes que de l’intérieur et tout est insonorisé. Même si on est suivis, on a l’avantage.

Je commence à avoir des sueurs froides, pourtant j’avais chaud il y a quelques minutes. Ses réponses sont logiques, mais ses piques envers moi m’agacent. C'est vrai que j’obtiens ce que je veux habituellement, sauf que cette fois c’est différent. Je me souviens de nos premières rencontres professionnelles, même si ses avances étaient insignifiantes à mes yeux. Je n’aurais jamais accepté un diner ou quoi que ce soit de sa part, la donne a pourtant changé en peu de temps. L'amour est salaud. Je sais déjà ce qu’il va me demander et ça me mettra au pied du mur. Par renchérir, son clin d’oeil me fâche plus qu’il me fait rire. Voilà. Ses peurs, il les fait traverser par la colère ou le rire, deux choses faciles pour cacher, enfouir ses problèmes. Je comprends maintenant.

Je lâche le coussin de frappe, les sourcils froncés. C'est pas comme si j’étais mieux en lui disant de se trouver une autre femme à aimer, mais il me fâche au point de verser des larmes. Je ne sais pas ce qu’il veut faire en s’avançant vers moi. L'envie me prend de le fesser en pleine gueule sauf que mon corps n’obtempère pas. Sa clé de bras n’est pas serrée, sauf que mes mâchoires, si. Lorsque je me retourne, mon regard est noir, fixé dans ses yeux. Mes mains sont plaquées sur son torse, et je le fais reculer jusqu’à foncer contre le mur du salon.

-Tu crois que c’est une partie de plaisir pour moi, de te détruire avec mes questions? Ce que je voulais, c’était de trouver un moyen de libérer ta rage. Ce qui s’est passé au bar, c’est minime. Tu n’es pas honnête envers toi-même Kenji, moi je l’ai toujours été avec toi. Ce que tu fais, c’est cacher tes peurs sous ta colère et tes sourires et tu exploses ensuite, au lieu d’en parler et gérer. C'est humain, normal, mais un jour, ça va t’exploser au visage.

Bordel. Je n’ose même pas croiser son regard, je chiale comme une gosse de cinq piges. Je le laisse au mur, donnant un coup de pied au coussin. Je n’arrive même pas à crier, mon ton est doux, comme à mon habitude.

-C’est évident qu’on a tous les deux des sentiments l’un envers l’autre, tu ne le remarques seulement pas. L'amour nous rend vulnérable. En arrivant ici, tu as baissé ta garde sans le savoir. C'est dangereux, tu comprends? Je sais que tu as des questionnements, je n’ai pas fait fi de les entendre ni d’y répondre. Quand j’étais jeune je passais mon temps à pleurer, parce que j’étais toujours colérique ou trop à fleur de peau. Mon père biologique s’est barré à ma naissance. J'ai une mère et une grande sœur, qui m’ont toujours reniée, c’était ingérable et lorsque cette connasse osait me frapper, je m’enfuyais de la maison. Elle s’était mariée ensuite avec mon père, japonais. C'est la raison de pourquoi je suis au Japon, car ils ont divorcé. Elle payait mes études pour que je reste ici, mais j’ai coupé tous mes liens avec Londres.

M’assoyant au sol, j’en reviens à nous deux, un sourire en coin.

-Tu vois, je reviens toujours à la case départ. Seule. J'ai jamais voulu la pitié des gens, ça m’enrageait. C'est vrai que ton charisme et ton sourire m’ont charmée, mais je crois que le côté professionnel a disparu. Tu t’es ouvert à moi comme je le fais maintenant alors oui, je t’aime vraiment et je sais que toi aussi, même si tu ne me l’as jamais dit mot pour mot.
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Au plus profond de tes entrailles

Je me cache encore derrière les sourires, la colère, les blagues pour ne pas voir que je souffre réellement et qu’il va tout de même falloir que je finisse par faire quelque chose pour retrouver la paix, surtout si je veux pouvoir être en mesure de rendre une femme heureuse. Ce poison qu’est mon passé a du mal à sortir et forcément, ça ne me plait pas d’en parler. Mia a en partie fait ressortir les choses mais bien sûr, je n’ai pas aimé et même si j’ai répondu honnêtement, j’ai encore beaucoup de colère en moi et quelque part, j’ai besoin de me protéger de tout ça. Je joue l’homme fort, désinvolte mais au fond de moi, j’ai besoin d’être protégé… Protégé de moi-même. Je suis un peu surpris alors que je la vois pleurer et sans m’y attendre, je me fais pousser jusqu’à atterrir contre le mur du salon. Hé ! Je ne comprends pas tout de suite alors que je la fixe ; je sais qu’elle n’a pas du tout apprécié la petite clé de bras de tout à l’heure. Son regard noir me l’a bien fait comprendre.

Je n’ai jamais dit que c’était une partie de plaisir pour toi que de me faire du mal psychologiquement. Tss ça y est, on entre dans les violons là. Je voulais juste qu’elle réponde aussi à mes questions, sans réellement savoir que ça allait aller aussi loin. Ah… Donc Mia espérait vraiment pouvoir m’aider en libérant ma rage avec toutes les questions qu’elle m’a posé… Je soupire intérieurement car je ne l’ai pas réellement compris. Devrais-je consulter un psy comme me l’a nettement conseillé le médecin, au moment où l’on a appris que Ryuji avait les symptômes… Si je n’ai pas été honnête envers moi hein… Tss et merci, je sais Mia que tu as toujours été honnête envers moi. Ça aussi, il semblerait que je l’ai oublié puisque je n’ai pas été capable de lui avouer mes sentiments, ni de vraiment tout déballer, de la souffrance intérieure qui me consume chaque jour. Des fois, je me dis que je devrais changer de métier, ou alors partir du clan et refaire ma vie ailleurs. Peut-être que j’aurais aussi moins de problèmes. Enfin, est-ce que ça va arranger les choses que je m’enfuie ? Je ne pense pas, malheureusement.

Je la regarde un peu tristement, et honteux de ne pas avoir compris son objectif en me poussant comme ça. La miss pleure et je ne peux qu’assister à cette scène, un peu impuissant. Ce que je pensais se révèle enfin ; elle a bien des sentiments pour moi. Quelque part ça me rassure, car je voulais être certain avant de faire un autre pas vers elle. Je sais que l’amour rend vulnérable, je l’ai compris avec elle mais… je n’ai jamais vraiment eu de modèle sur lequel m’appuyer pour reconnaitre tout ça. J’essaie des trucs mais je ne sais jamais si c’est bon ou pas. Il y a des choses qu’il va falloir que je lui dise alors… Et est-ce que l’amour, ou le fait d’être vulnérable en présence de l’être aimé est-il vraiment dangereux ? Je devrais demander avis à ma sœur, je suis sûr qu’elle a déjà dû avoir des petits amis. Enfin, quoique, avec le frère protecteur que je suis, si elle en avait un, je l’aurais su ou alors elle s’est très bien cachée. Bref, Mia finit par me parler de son enfance ; aussi merdique que la mienne. Non, c’est même pire en fait. Un père biologique qui est parti à sa naissance, une mère et une sœur qui n’ont aucune considération, des violences même… Hum… Je n’aime pas trop ce que j’entends mais au moins, elle a été gentille de me dire tout ça. Je comprends un peu mieux maintenant et j’admire son calme malgré tout. Avoir su apprivoiser ses colères pour les transformer en quelque chose de plus positif ; j’aimerais bien arriver à faire cela mais je n’ai pas encore trouvé le moyen d’y arriver. Voir un psy devrait sans doute m’aider hein…

Je m’approche d’elle alors qu’elle est assise au sol puis vient m’assoir en tailleur derrière elle alors qu’elle reprend, en parlant de nous deux à nouveau. Je comprends, je ne veux pas non plus avoir la pitié des gens parce que ça m’enrage et je sais qu’à cet instant, tu as peur pour moi. Peur que je parte bien plus en vrille que le petit incident au bar. Elle ne le voit pas mais au fond de moi, je suis rassuré, tellement rassuré qu’elle m’ait dit qu’elle m’aimait. Oui, c’est vrai je ne lui ai pas dit ces petits mots et je comprends si elle est un peu déçue. J’attendais simplement le bon moment alors que je me suis ouvert à elle. Je ne suis décidément pas très doué avec les femmes, il n’y a pas à dire. Tout doucement, me mettant sur les genoux, je viens passer mes bras autour de sa nuque avant de lui murmurer à l’oreille.

« Oui, je t’aime Mia. Tu es la première pour qui je me rends si vulnérable, et tu es la seule pour qui ces mots ont été difficiles et longs à sortir car tu es vraiment spéciale à mes yeux. »

Je finis par me reculer pour lui faire face, prendre ses mains dans les miennes avant de venir l’embrasser doucement. Je suis plus démonstratif que les mots à vrai dire.

« Je sais très bien que tu voulais m’aider et me faire comprendre qu’il fallait que je me pardonne de mon passé pour arriver à me relever plus fort, et faire sortir toute ma rage. Je ne peux pas te dire avec certitude pourquoi exactement ce blocage reste, pourquoi je n’arrive pas à pardonner facilement. Sans doute que je suis encore le même gamin de 10 ans faible qui voulait qu’on s’occupe de lui et qu’on lui assure une certaine sécurité, pour grandir et passer les âges de façon normale. »

Je hausse les épaules en souriant doucement parce que je sais très bien qu’il va falloir que j’aille mieux à un moment donné, pour ma santé aussi. Si je continue les fluctuations d’humeur et les colères incontrôlables comme ça, mon nouveau foie ne tiendra pas longtemps non plus. Et même par rapport à la chorée, si jamais elle s’active, je ne veux pas devenir un mec tellement exécrable que j’enverrais chier tout le monde, voire pire, je frapperais la femme que j’aime.

« Crois-moi que je déteste être si vulnérable ma chère. Je ne suis pas comme ça habituellement mais tu as fait ressurgir cela, quand je suis tombé amoureux de toi. Je sais que j’ai des progrès à faire, que je dois vraiment calmer mes colères tout ça, pour ma propre santé aussi… L’idée du médecin d’aller voir un psy n’était finalement pas si mauvaise que ça. »

Un nouveau sourire timide sur mon visage alors que je finis par me relever. Dos à elle, je me dirige vers la cuisine comme si j’étais chez moi, dans l’optique d’aller préparer le repas, à savoir des gyozas.

« Tu sais, parfois j’ai envie de m’enfuir. De laisser tomber le clan, les problèmes, tout ça et d’aller quelque part où personne ne me connaitra pour repartir à zéro complètement. Mais… chaque fois, je me dis que toi tu es là et que j’aime ma famille malgré tout. »

Je ne veux pas plus m’apitoyer sur mon sort, en tout cas pas plus pour ce soir. Maintenant que nous nous sommes avoué nos sentiments l’un l’autre, tout va changer. Je vais devoir essayer de prendre davantage en compte ses besoins que les miens.

« Oui, je suis sans doute un lâche à tes yeux, et je n’aime pas parler de cette profonde blessure qui me pourrit l’existence chaque jour parce que je ne sais justement pas comment la refermer. Enfin, assez déblatéré comme ça, passons à la cuisine maintenant ! »

Encore une fois, je fuis un peu le conflit de mes blessures intérieures parce que je n’aime pas ça. Je lui demande tout de même l’autorisation de regarder dans le frigo avant de l’ouvrir, assez surpris qu’il n’y ait que les ingrédients pour le repas de ce soir… Est-ce qu’elle se nourrit correctement au moins ou pas ? Hé heureusement que je suis bon cuisinier et que j’aime ça hein ! Je lui propose de m’aider à préparer la farce, c’est nettement plus sympa à deux. J’en profite pour la taquiner un peu et lui mettre de la farine sur le nez, quand il faut préparer la pâte. C’est un peu long à préparer en soit mais nous avons le temps de toute manière. Je lui explique comment on fait tout en me montrant bienveillant et prenant un ton plutôt doux. Non parce que généralement, quand je cuisine avec quelqu’un qui ne fait pas exactement comment je dis, je suis un peu bougon et je le fais sortir de la cuisine… Je fais une exception pour Mia. Ensuite l’étape délicate : réaliser les raviolis. Je lui tire doucement les joues quand ça ne me plait pas et en deux trois mouvements, je finis par tous les réaliser. On en a bien une quinzaine ; j’espère qu’elle a faim.

« Bon, c’est tout de même marrant de cuisiner à deux non ? »

Je reprends de ma verve, surtout quand je cuisine. Avec l’Ikebana, c’est une activité qui me fait du bien. Sauf que comme je lui ai dit, l’ikebana ne sert plus réellement à me calmer quand j’ai besoin de frapper encore et encore. Le punchingball n’est pas intéressant, il n’y a rien qui craque comme des os d’humains… Argh, non dis pas ça Kenji… Ne vrille pas maintenant, l’objectif c’est bien à terme de ne pouvoir se contenter que d’un punchingball.

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Kenji Yumeda


Je sursaute légèrement lorsqu’il vient déposer ses bras autour de mon cou. Assise au milieu du salon, je ne sais même plus de quoi j’ai l’air; probablement avec une tronche de déterrée. J'essuis mes larmes avec mes bandes de tissus, agrippant ensuite ses avant-bras de mes petites mains. Ça fait un bail que je n’ai pas eu ce genre de contact, quelqu’un derrière moi, ou juste proche. Je bouge dans cette ville qui est devenue la mienne, en même temps j’erre malgré mon appartement. Plus le temps de respirer, de m’asseoir en quelque part pour ne rien faire, je reste sur le qui-vive. Séquestrée de mon propre corps, je mets un pied devant l’autre et réfléchis sans cesse. C'est maintenant que j’ouvre réellement les yeux, les oreilles. Cette phrase, ces mots, je les connais. Kenji n’était pas obligé de me les souffler là, mais en réalité peut-être en avais-je de besoin. Je détourne un peu la tête pour l’accoter dans le creux de son cou. Je me fiche qu’on soit en sueur, c’est aimable de se reposer quelques secondes. Évidemment je souris, des petites paroles qui font du bien à entendre. Mon regard le suit, attentif, et par surprise il laisse un baiser. Mes yeux s’écarquillent et je mets ma main sur sa nuque, l’embrassant en retour, les joues roses. On ne se voyait pas souvent, c’est normal de ne pas en discuter de nos sentiments.  

Il est si géant face à moi, c’est difficile de voir ses prochains gestes car il pose toujours une action inattendue au moment inadéquat. C'est ce que j’apprécie chez lui, il est pragmatique malgré sa maladresse. Je ricane et l’écoute en même temps, la tête penchée sur le côté. Le gamin de dix ans? Les années passent, il faut faire avec ce qu’on possède. Si on n’a qu’une solution, on doit en choisir une autre.  

-Le gamin de dix ans peut aller s’endormir en paix, il a une alliée maintenant. Tu as au moins compris qu’il y a un problème que tu dois régler, et pas seul non plus. Je suis là pour toi, avec toi. Fais pas cette tête, tu sais que j’ai raison.  

On dirait qu’il parle comme si s’était arrivé il y a des lustres, la première fois. Je ne crois pas au coup de foudre, c’est cliché et on ne voit ça que dans les films. Il est allé consulter dernièrement, pour être certain? Si le médecin lui invite à aller solliciter de l’aide, oui, ce n’est pas une mauvaise idée. Je sais que c’est mal vu d’aller voir un psy, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs sauf que ça pourrait fortement avoir de bons résultats sur sa santé. Je suis là, mais je ne peux pas tout faire non plus. Les psychologues sont souvent chiants à poser leurs questions, pourtant ils ont raison de le faire. Elles ne sont pas aussi méchantes que les miennes, sauf qu’elles te font réfléchir, assez pour que tu sortes en chialant. Je lui souris, il se pose beaucoup de questions ce soir.  

-Je suis désolée, mais ton médecin a raison. Les psychologues font parfois peur, mais ils n’existent pas pour rien. On peut être les plus vulnérables autant qu’on peut être les plus forts côte à côte, souviens-toi de cette phrase. Surtout dans le monde où on vit, nos doubles vies si tu veux.  

Il s’en va vers la cuisine, merde, j’avais oublié le diner. Me levant pour bien l’entendre, je m’arrête devant l’îlot et rougie. Moi? Je pourrais le suivre partout où il se trouve, ce ne serait jamais un problème. C'est vrai que le clan, il faut gérer à chaque minute. Moi-même, je n’ose pas partir pour me faire retrouver et crever à l’autre bout du monde. Déjà que ma situation est précaire, la sienne l’est beaucoup moins. Il a une famille aussi, pas moi. Je n’ai pas d’attache, nulle part, sauf lui.  

-Je ne veux pas être méchante mais tu n’as pas vraiment la tronche que personne n’oublie! En vrai, je me suis souvent posée la question, avant qu’on se rencontre. Dans tous les pays on pourrait être retrouvé, tué. Mais rien ne nous empêche de faire un voyage, non? Au Japon, ou ailleurs, juste nous deux. Ou je te kidnappe et on reste ici?  

J’enlève mes bandes de tissus pour laver mes mains avant de toucher toute cette nourriture. J'en n’avais jamais faits avant, alors c’est une bonne chose de l’apprendre ce soir. Sauf lorsqu’il demande l’autorisation d’ouvrir le frigo. Je lâche un petit mot affirmatif à peine audible. Il n’y a rien, seulement la nourriture pour ce soir. Il va clairement me demander comment je fais pour me nourrir mais tout ça disparait quand il se traite de lâche. J'ai pas compris. Les sourcils froncés, je sors les ingrédients secs placés partout dans les armoires. Tout le monde a des soucis, il faut seulement trouver les solutions pour être équilibré. Ça arrive d’exploser, comme je l’ai fait au bar.  

-Avant que tu me poses la question, oui je mange. Enfin, j’ai presqu’un abonnement au petit restaurant au coin. Le cuisinier est sympa! Je n’aime pas cuisiner quand j’arrive de travailler. Tu sais chaque personne à ses tourments, suffit de les résoudre, même si ça prend des années.

Sourire en coin, allez chenapan, on en reparlera un autre fois. C'est froid, juteux, salissant, pas cool. Mais pour Kenji je peux le faire, même qu’il me met de la farine sur le nez. On joue avec la nourriture maintenant? Riant, reniflant la farine, j’éternue dans mon coude deux fois.  

-Hey! Depuis quand on joue avec la bouffe? Tiens prends ça!

Un bout de farce sur la joue, je ris en essayant d’enlever la farine, les mains sales. Je lui tire la langue, pas de bataille sinon la cuisine va virer en vraie crasse. Bon, pour sûr je n’ai pas la patience de faire la pâte. C'est trop long, je ne le fais pas comme il faut et on m’agace en me tirant le joues, le laissant terminer. Je lave mes mains, ça ne sert à rien de prendre le double de son temps. Puis je regarde tout ça, c’est pas un peu trop? C'est pas parce que je viens de me ramasser je sais plus combien de coups de poing que j’ai spécialement plus faim qu’à l’habitude. Je me hisse sur l’îlot, où il y a la seule partie propre et ris à sa remarque.  

-C’est plus drôle quand monsieur perfectionniste finit par tout faire, moi je sers à autre chose.  

Le regard malicieux, je tire son bras et l’agrippe entre mes jambes pour le coincer, l’embrassant. À proximité, mes yeux pétillants fixent les siens.  

-Il faudrait prendre une douche avant de manger. Tu as apporté de quoi te changer? Ce serait dommage que tu restes nu.  
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Au plus profond de tes entrailles

Ce baiser fut en quelques sortes magique. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me rattrape, même si je l’espérais et nos langues dansèrent un instant ensemble pendant ce baiser, en toute timidité. Je lui fais ensuite part de mes interrogations, du fait que je suis toujours un peu ce gamin perdu au fond de moi mais encore une fois, Mia me surprend. Oui, c’est vrai j’ai une alliée maintenant. Je souris doucement en tournant la tête par-dessus mon épaule pour la regarder. Je soupire légèrement mais oui, je sais qu’elle a tout à fait raison et quelque part, je suis rassuré de l’avoir à mes côtés comme alliée. D’ailleurs, je pense pouvoir la présenter ne serait-ce qu’à mon frère et ma sœur – enfin, si on arrive à se voir. Tellement occupée avec son métier… « On peut être les plus vulnérables autant qu’on peut être les plus forts côte à côte. » Hum… Ce n’est pas faux ; ce n’est pas pour rien que l’on dit qu’à deux on est plus fort. Même si la phrase : diviser pour mieux régner fonctionne aussi bien, mais il est vrai qu’il vaut mieux deux cerveaux qu’un seul cerveau mal avisé. Sur ce point, je lui donne raison et je vais tâcher de me souvenir de cette phrase quand je passerais des mauvaises passes. Je ne suis plus tout seul à présent ; Mia est avec moi et finalement ça équivaut aussi pour elle.

Quand je parle de m’enfuir tout en me dirigeant vers la cuisine, elle me ramène à la dure réalité. Ce n’est pas faux que j’ai effectivement une tronche qui revient à un peu tout le monde et que je ne pourrais pas être oublié comme ça. Ce qui est assez dommage en soit mais bon… Après, je n’y peux rien si je suis plutôt sexy. Je me demande pourquoi je suis né aussi beau tiens. Mais bref, je penche la tête sur le côté en la regardant avec des yeux pétillants quand elle me dit que l’on pourrait voyager tous les deux ailleurs. Me mettant ensuite à ricaner quand elle me propose de me kidnapper et rester ici.

« Huum j’avoue que le kidnapping est une idée très alléchante ma chère. Mais je serais aussi content de pouvoir voyager avec toi, qu’importe l’endroit du moment que c’est un voyage avec toi. »

Je lui fais un clin d’œil, d’humeur un peu joueuse. Je ne suis pas spécialement fan des jeux fétichistes mais juste comme ça, pour rigoler, ça me met dans une humeur joueuse. Enfin, je suis un peu surpris de voir qu’il n’y a pas grand-chose dans son frigo. En comparaison, le mien est rempli et cette jeune demoiselle va devoir apprendre à vivre avec le fait que j’aime cuisiner et que pour moi, un frigo doit toujours être rempli. Est-ce qu’elle se nourrit bien au moins ? Parce que ça peut être très soupçonneux de ne pas avoir un frigo plein de victuailles. Je sens qu’elle a compris mes questionnements car d’elle-même, elle s’empresse de me donner la raison de ce frigo quasi vide. J’hoche doucement la tête de compréhension. Il est vrai que quand on rentre tard, on n’a pas forcément le temps et l’envie de se faire à manger. Bon, chose rassurante, elle se nourrit quand même d’une manière ou d’une autre. Mais, même pour un pseudo cupide comme moi qui a tendance aussi à être économe sur les bords, ce n’est pas génial de manger tout le temps au restaurant. Ca coute cher mine de rien. Ha perdre des années et des années pour qu’un tourment puisse disparaitre ? Fin ça dépend des personnes bien sûr mais j’avoue que ça m’arrangerait bien que mes tourments disparaissent assez rapidement.

Nous commençons ensuite la cuisine et ris un peu quand Mia s’offusque du fait que l’on joue avec la nourriture. Ha la farine, ça ne coute pas trop cher donc ça va on va dire. En revanche, légèrement moins drôle quand je me retrouve avec de la farce sur la joue. Elle est cru, je ne prendrais pas le risque de la manger alors je préfère nettoyer ça et le balancer à la poubelle. Je suis content de la voir avec l’humeur légère, tout autant que je peux l’être, même si j’ai repris mon sérieux bien vite car on ne rigole pas quand on cuisine ! Une grimace alors qu’elle s’assoit sur la partie de l’ilot encore propre et qu’elle me dit qu’elle préfère laisser Monsieur Perfectionniste finir de préparer le repas. Je sais que je suis un perfectionniste, un bâtard de perfectionniste mais en tant qu’analyste financier, en tant que gérant administratif des affaires du clan, je me dois de ne laisser passer aucun détail. C’est comme ça que l’on s’attire des problèmes auprès de tout type de personnes.

Une fois fini de préparer, je passe près d’elle et je me laisse volontiers attirer. Je lui lance un regard malicieux en retour, me retrouvant ainsi piégé contre elle, entre ses jambes. Je viens prolonger son baiser tout en la regardant dans les yeux.

« Haha, je suis sûr que tu aimerais que je reste tout nu mais heureusement pour moi, j’ai amené de quoi me changer. »

Je viens doucement lui mordre le coin de la lèvre avant de passer mes bras autour de son dos pour l’attraper et l’attirer plus près de mon corps. Je commence déjà à avoir chaud, mais je ne veux pas non plus aller trop vite. On vient seulement de s’avouer nos sentiments et je ne veux pas non plus aller plus vite que la musique.

« Devrais-je y aller en premier comme ça je finis de préparer le repas ? Ou bien… Devrions-nous nous doucher tous les deux ? »

Enfin, à condition que sa douche soit assez grande pour nous accueillir tous les deux, ce dont j’ai un gros doute. Les appartements ne sont pas équipés de douches suffisamment grandes pour cela, c’est presque à contrecœur que je la relâche avant de me reculer et récupérer mon sac d’affaires gisant dans la pièce.

« Promis, je ne vais pas mettre 30 ans pour me doucher. »

Je souris car généralement, j’aime passer des heures dans la salle de bain. Sauf que je ne suis pas chez moi et je ne voudrais pas que Mia se moque de mon goût pour la coquetterie. J’en entends déjà suffisamment avec ma sœur ; surtout quand on était plus jeunes. Je mettais plus de temps qu’elle pour me préparer et elle me traitait de fille… En soit, je n’utilise pas d’artifices comme le maquillage mais j’aime bien admirer mon corps. Voir où je peux corriger certains trucs avec la musculation, si je n’ai pas des boutons ou autre chose. Bref, je finis par aller à la salle de bain et découvre sans surprise que la douche est trop petite pour deux… Dommage, ça aurait été drôle. Une prochaine fois. Je me douche tranquillement, essayant tout de même de ne pas prendre toute l’eau chaude. Un vrai délice ça. Et malgré moi, je réussis à ne pas dépasser les 15 minutes dans la salle de bain. Par respect pour Mia et clairement, parce que je ne veux pas qu’elle découvre tout de suite que son mec aime prendre des heures pour se préparer. Je finis par sortir de la salle de bain, revêtu d’un jean noir un peu moulant avec une chemise noire en velours avec un dragon d’argent dans le dos.

« Je n’ai pas été trop long j’espère… Tu peux prendre ton temps, les gyozas, ça met un peu de temps à faire une cuisson parfaite. »

Je lui souris puis viens l’embrasser à nouveau avant de la laisser à ses affaires et terminer ma besogne en cuisine. J’en profite pour mettre la table, en ayant fouillé un peu dans les placards pour trouver de quoi la mettre. J’ai tout de même pensé à ramener de la sauce spéciale à Gyoza, que j’ai faite moi-même car je suis certain de pouvoir l’ingérer sans problème.

« Et voilà, demoiselle. Le repas est servi ! J’ai ramené une sauce gyoza que j’ai faite moi-même, j’espère qu’elle te plaira. »

Le goût est similaire à la sauce soja spéciale utilisée pour les Gyozas mais j’ai réussi à remplacer la sauce soja par autre chose. Je lui sers la quantité qu’elle désire manger et m’en sers un peu plus parce que mine de rien, j’ai faim et qu’il faut nourrir ces 1m80.

« Si tu es libre ce weekend, tu pourrais venir à la villa ? Je te ferais visiter, il n’y aura personne. C’est le weekend où je les renvoie tous dans leur famille lointaine. »

Je suis décidément un héritier et presque le patron le plus sympathique du monde. Toutes les familles qui travaillent pour nous ont de la famille un peu lointaine et toutes les années, à la même époque, ils ont le droit à quelques jours où ils peuvent retourner voir leurs proches. Nous arrêtons aussi momentanément toutes nos activités. C’est comme un Nouvel An avant l’heure, mais surtout, cela me permet de faire un grand ménage dans l’administratif, de préparer budget de l’année prochaine avec mon père et de lui soumettre mes projets de développement. C’est la seule fois de l’année où je renouvelle les activités du clan, et c’est une sorte de rituel dans la famille. On fait dégager tout le monde pour être tranquille. J'espère qu'elle voudra bien venir...

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Rester ici avec rien dans le frigo, on ne pourra jamais survivre d’amour et d’eau fraîche, ni de farine et de biscuits soda. Quelle idée aussi, sauf qu’un voyage serait vraiment le bienvenu. Vues les circonstances, il faudrait peut-être attendre un peu. Il ne semble pas être sorti souvent du Japon, de ce que j’entends. J'ai ma petite idée derrière la tête, de le faire chercher un pays où il voudrait aller sur une carte sauf que j’en n’ai pas en papier, seulement sur téléphone. D'ailleurs je ne sais même plus où est le mien, faudrait que je le retrouve si on met un petit voyage en place. Ça sera pour plus tard dans la soirée, ou un autre jour.

Oups, une petite corde sensible quand je le traite de perfectionniste. Il le sait déjà après toutes ses années, ce n’est rien de nouveau. Par contre, c’est facile à remarquer lorsqu’il prend aussi soin de la nourriture sans faire de défauts. Je me demande s’il en fait tous les jours, à son boulot. En vérifiant tous les comptes du clan, la vie de chaque personne et la mienne maintenant. Il va dénicher tous mes problèmes comme mes joies, examiner tous mes comptes bancaires? Après tout ça ne me dérange pas plus, mais je me demande s’il osera vraiment le faire. J'ai sa vie sur un papier, puisqu’il est membre du bar à hôtesses. J’ai lu tous les autres, sauf lui. J'attends qu’il discute de sa vie personnelle avec moi que de le lire sur un vulgaire bout de feuille, c’est plus équitable.

Les yeux tournant vers le haut, je serre plus fort les jambes et mordille ma lèvre inférieure. Avoir son homme nu, qui n’en voudrait pas? Il fait de même sur ma propre lèvre mais je lâche un cri aigu lorsqu’il me tire, surprise. Mes bras s’agrippent autour de son cou suivit d’un rire, en plus de me prendre un vent avec sa manière de me repousser quand il choisit lui-même la décision. Je ne sais pas si je devrais me fâcher ou être en accord, certes, je fais la moue. Prenant le temps de ranger les choses dans les armoires, je laisse les gyozas sur la plaque. Je nettoie le tout et j’ai même eu le temps d’aller chercher mes vêtements pour ce soir, spécialement pour l’occasion. C'est peut-être stupide mais je commence à m’inquiéter après une dizaine de minutes, ça commence à faire un moment. Je vais voir ou pas? En allant proche de la porte je le vois sortir, vêtu de noir comme à l’habitude. Il me prend par surprise avec son baiser, et j’avoue qu’il est assez sexy à le voir se pavaner chez moi comme si de rien n’était. Je rougis et file dans la salle de bain me laver.

En sortant de la pièce les cheveux attachés avec deux tiges, je replace les bretelles de ma robe bleue marine et souris timidement vers Kenji. J'en ai peut-être fait un peu trop? C'est mignon d’avoir mis la table, il manque seulement quelque chose, une petite attention. En revenant une seconde plus tard, je m’assoie sur le coussin au sol et dépose les deux chandelles sur la table basse. Je le regarde avec un sourire, puis j’allume la bougie.

-C’est vraiment gentil Kenji, merci. Seulement cinq hein, j’ai pas si faim. Juste à la senteur ça fait baver!

J'attrape mes baguettes sans attendre et y goute tout de suite, même que la sauce me coule légèrement sur le côté et j’en ris.

-En tout cas il n’y a pas à dire que tu es très bon en cuisine!

Je le regarde, embêtée. À la villa? Ça fait longtemps que je n’ai pas mis les pieds à Fujin, pas des années mais j’évite, voilà. C'est surtout l’eau qui me fait peur, et je ne sais plus s’il s’en rappelle. Je peux me faire remplacer sans problème, j’irais chercher quelques papiers vendredi pour ne pas être à la ramasse dimanche. J'hésite mais sans plus, ce serait stupide de ne pas y aller.

-Pourquoi toi, tu n’y vas pas? Ça fait un moment que je n’y suis pas allée, mais j’ai confiance en toi. Je travaillerai quelques heures chez toi, comme ça je pourrai survivre lundi. Tu habites à la villa aussi, comme la coutume japonaise? Après avoir trouvé une femme, tu quittes le nid familial?

Juste en disant la dernière phrase, mes baguettes glissent. Parce que oui, c’est moi la future femme.
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Au plus profond de tes entrailles

Je ne sais pas pourquoi j’ai le sentiment qu’elle s’est inquiétée de ne pas m’avoir vu après plus de dix minutes passées dans la salle de bain. Ah, je vais certainement devoir le lui dire à un moment donné. D’ailleurs, je pense que cette soirée va être propice à une discussion plus profonde entre nous deux. Parler un peu de notre vie, etc. C’est vrai que je ne parle jamais de mon travail ; que ce soit en tant qu’analyste financier ou le travail que j’accomplis au sein du clan. Enfin, j’ai un temps d’arrêt quand je vois Mia sortir de la salle de bain… Whaou…

« Tu es magnifique… »

Je ne m’entends pas sur le coup penser très haut, et me mets presque immédiatement à rougir quand je m’en aperçois. En même temps, c’est vrai qu’elle est très belle. Et je me sens légèrement dépassé et je suis très surpris aussi quand elle revient avec deux chandelles qu’elle place au milieu de la table basse, pour ensuite les allumer. Ho Mademoiselle Evans serait-elle faire preuve de romantisme ? J’apprécie énormément et j’ai un grand sourire sur les lèvres alors que nous nous mettons à table. Je la sers et je fais à sa convenance. Juste cinq ? J’évite de froncer les sourcils mais je me radoucis quand elle me dit qu’elle n’a pas si faim que ça. Bon, je ne vais pas la contrarier ; après tout, elle connait son corps et ce que son estomac peut ingérer en quantité ou pas. Je souris grandement en prenant ce compliment ; bien sûr que je suis doué à la cuisine et il n’y a pas que ça d’ailleurs ! Mais, la demoiselle le découvrira bien en temps et en heure.

« Huhu merci. »

Je lui propose ensuite de l’inviter à la villa ce weekend, entre deux gyozas que j’enquille assez rapidement. Mon appétit n’a toujours pas diminué, même si j’essaie de faire attention et je sais que cette proposition doit un peu la déstabiliser. Je n’ai pas oublié que Mia n’aime absolument pas l’eau et j’irais la chercher à l’entrée de notre rue. Les maisons et villa du clan du Dragon d’Argent ont quelques points d’eau artificiels disséminés ; ho ils sont tous petits, c’est pour faire genre jardin japonais avec la totale comme on peut voir à l’excellent parc Shukkei-en de Hiroshima. Là, c’est ultra modeste. Je lui ai exposé le fait que je faisais dégager tout le monde et elle semble surprise que moi je ne vais pas voir la famille lointaine. Mais, tout de même content qu’elle accepte de venir et je hoche la tête quand elle explique qu’elle devra bosser un peu, pour rattraper tout ce qu’elle aura sans doute à faire lundi. Je comprends, je vais devoir moi aussi bosser quelques heures pour m’avancer sur tout ce que j’ai à voir avec mon père. Ah c’est vrai que je ne lui ai pas encore parlé du fait que je vivais dans la villa principale. Les temps ont bien changé et les clans se modernisent tellement que finalement, il n’y a plus réellement de villages-clans où il y a la villa principale et les maisons autour. C’est la particularité de notre clan.

Je me mets à rougir d’un seul coup parce que ladite future femme, bah si notre relation évolue dans le bon sens, il se peut bien que ce soit elle justement. J’en laisse tomber mes baguettes un instant, et je sursaute quand les siennes tombent dans son assiette en faisant un petit bruit. Et si je dois quitter le nid familial ? Hum très bonne question, bien que j’adorerais pouvoir m’émanciper et vivre ailleurs tiens. Sauf que vu toutes les discordes qu’il y a ces derniers mois au sein de notre clan… Il est préférable que tant que la situation n’est pas complètement stabilisée, je reste vivre à la villa.

« Je ne connais pas mes grands-parents maternels et ceux de mon père, bah, je crois qu’ils ne m’apprécient pas. Je ne suis pas leur petit enfant préféré disons. La raison ? Je crois qu’ils ne sont pas fans que j’ai repris les affaires du clan haha. Il semblerait qu’ils voulaient tout autre chose pour moi. Du coup, je reste ici pour m’occuper des affaires administratives du clan, en retard. »

Mon grand-père a bien aidé mon père à mettre le clan en place mais je crois qu’il n’a jamais été très chaud en fait de la direction professionnelle prise par son fils. Et là, du coup, encore moins content que l’un de ses petits-fils reprenne le flambeau.

« Mais aucun problème, il va falloir que moi-même je travaille un peu. J’ai un nouveau projet que je dois soumettre à mon vieux. Et on doit commencer à établir le budget pour l’année à venir. Certainement que je vais devoir rogner sur l’activité de contrefaçon d’œuvres d’art… ça rapporte moins bien que les années passées. »

Soupirant légèrement, je lui dis ça avec tant de légèreté que cela peut faire peur. Mais, depuis que l’on se connait, Mia commence à bien savoir que je suis une personne assez nonchalante sur les bords. Après tout, j’ai une certaine confiance en mes capacités donc ça aide. Et j’ai pas mal de discernement dans les affaires ; ça c’est mon travail d’analyste financier qui m’y aide beaucoup aussi.

« Mais pour répondre à ta question, oui j’habite à la villa. Ma famille de sang, oui on habite tous à la villa. Fin sauf Kana puisqu’elle a un travail trop prenant. Ha si, peut-être que tu rencontreras Ryuji par contre ! »

Gros soupir car cela fait un petit moment que je n’ai pas vu ma grande sœur et ça me manque un peu je dois dire. J'avais oublié mais je crois que mon petit frère reste à la maison ce weekend. Il n'ose plus trop sortir... Enfin, vient la dernière question. Celle à laquelle je ne peux pas encore m’imaginer. Quitter le nid familial ; mais surtout, je ne peux pas pour le moment imaginer que l’on pourrait se marier un jour. Oui parce que le quand j’aurais trouvé une femme, bah c’est elle, on ne va pas se mentir hein. Notre amour est naissant, notre relation vient tout juste de commencer donc j’avoue que c’est tôt pour me protéger comme ça. Je prends un temps pour réfléchir à la réponse parce que je me sens un peu déstabilisé je dois dire.

« J’avoue qu’en tant qu’héritier, ce serait plus simple que je reste dans le nid familial, même après m’être marié… Mais si ma future épouse préfère que l’on habite ailleurs alors ça ne me pose aucun problème. Pour sûr, avant de quitter la villa, il va falloir que je règle les problèmes internes et il y en a beaucoup… Ces derniers mois, c’est un peu la merde. Je suspecte à nouveau des trahisons et tentatives de prises de pouvoir bien cachées. »

Mais sans preuve concrète, je ne peux faire que des suppositions. Pas tout le monde au sein du clan voit d’un très bon œil mon envie de tout chambouler. Eux, les anciens surtout, sont trop traditionnels. Et même si j’en ai déjà « éliminé » deux, bah il reste tout de même de l’opposition. Surtout chez les Akiyama et Hashimoto… De la part de leurs fils ainés principalement.

« Ça jase pas mal sur le fait que je peux potentiellement mourir plus jeune à cause de Huntington et du coup, ils voudraient un héritier qui tienne vraiment la route, si tu vois ce que je veux dire. »

De toute manière, c’est dans tous les clans comme ça. Il y a toujours des problèmes, des revendications, des gens qui veulent prendre le pouvoir. C’est comme ça d’ailleurs que certains clans se sont éteints, comme les Tokugawa et d’autres avant. Bon okay, c’était l’ère des Samouraïs, on y est plus mais tout de même !

« Parfois, je trouve que c’est mieux de ne pas avoir de clan. Au moins, tu es libre de faire tes propres choix, personne ne va essayer de te tuer pour prendre le pouvoir. Non, vraiment c’est le pied. Si tu savais le nombre de fois où l’on a déjà voulu m’éliminer… »

Okay, seulement une fois et c’est celle où l’on a profité de mes allergies pour tenter de me tuer. J’avoue avoir un peu exagéré pour le côté mélo mais ce n’est pas grave.

« Et toi sinon, ça va ? Tu n’as pas de problèmes Mia avec qui que ce soit ? Tu me le dirais si c’était le cas hein ? »

Je préfère lui demander, on ne sait jamais. J’espère qu’elle me le dirait si elle avait des problèmes. Sans le vouloir, j’ai mangé tous les autres gyozas que j’avais cuisiné. Mince, j’ai sans doute un peu trop mangé là, il y en a qui ne va pas trop apprécier…

« Parle-moi un peu plus de toi Mia ; tes passions, ce que tu aimes faire quand tu as le temps de te reposer. Je veux en savoir encore plus sur toi. »

Je souris tendrement avant de me pencher au-dessus des bougies pour venir l’embrasser tendrement.

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Kenji Yumeda


Mon sourire se veut plus chaleureux lors de son compliment. Visiblement, je devrai m’y faire à avoir quelqu’un de nouveau dans ma vie. Accepter non seulement ses compliments mais ses gestes, ses attentions qui m’ont trop souvent manqué. Kenji semble tactile pour démontrer son affection, ça fait changement du Japonais typique cliché qui est distant et d’une froideur. Il est difficile à cerner, ce qui me rend non nerveuse, au contraire, il m’amuse. Adroit dans sa manière d’être, maladroit pour l’exprimer quand il est question de sentiments. Le tout donne son charisme, une note de curiosité. Étant petite, je n’ai pas opté pour une robe longue qui descend au sol, une qui épouse tout de même mes formes pour s’arrêter au milieu des cuisses, d’une couleur neutre. Ça fait déjà un moment que je ne suis plus les tendances. Quelque chose de chic sans trop extravagant, qui fait son effet à voir son visage. Ce n’est pas les prix qui vont me faire peur, mes deux comptes sont encore remplis au point de me payer un chauffeur les fins de semaine.

On se ramène toujours à mentionner le travail, sans entrer dans les détails. Les vacances arrivent bientôt, même si elles sont plus un stress qu’autre chose. C'est la première année pour moi avec le bar à hôtesses, ce qui équivaut à calculer les effectifs, comparer les années précédentes et surtout, ne pas me planter pour le mois de décembre. Je devrai engager plus de filles les deux prochains mois, faire l’inventaire de l’alcool, acheter les bouteilles plus chères sans que les clients ne s’en rendent compte et revoir les décorations. Si c’est festif tant mieux, d’autant plus que les salles du fond devront changer de thèmes pour certains membres à l’esprit pervers. C'est un gros poids sur mes petites épaules, mais je peux y réussir seule, même si j’ai les pensées ailleurs. Un ou deux cartables ce week-end et ce sera vite réglé, j’espère du moins. Concernant le boulot de secrétaire, c’est plutôt tranquille le temps des fêtes. Ceux qui sont en prison reçoivent plus de visites de leur famille, moins de l’avocat qui traite leur dossier. Ça me laisse un temps de répit à choisir qui sortira en premier de ses quatre murs de béton.

Faut croire que j’ai encore du chemin à faire pour tenir ma langue devant quelqu’un, sauf pour Kenji. C'est facile avec lui de parler sans réfléchir, mais mes questions devraient attendre. Mon regard dévie dans mon assiette. Je sais que c’est malpoli laisser tomber ses baguettes sauf que je trouve encore plus stupide de demander ce qui me touche personnellement. J'essaye de l’écouter d’une oreille mais je ne comprends rien. Il n’est pas la première génération de son clan, et il est le plus vieux, c’est donc légitime qu’il soit l’héritier. Pourquoi démanteler la hiérarchie? Dans les débuts, il y avait plus de cents clans et tout allait bien, le Japon prônait la mafia comme si c’était une belle chose. Maintenant, ça part un peu en vrille; ainsi que mon cerveau. Ma colère est cachée ou plutôt, ma nervosité. Il dit tout ça comme si rien ne l’envahissait, lorsque moi j’ai envie de le secouer.

-Ils voulaient quoi pour toi? Que tu deviennes chanteur ou danseur comme ta sœur? Elle trempe tout de même dans le crime. Ce n’est pas spécialement un retard si on compare avec ma situation. Tu vas me parler de ton projet ou c’est top secret? J'avoue que l’art de nos jours est consacré au contemporain. C'est moins attrayant, même si les musées sont remplis de ces démonstrations immondes.

Un frisson dans le dos, j’ai de la difficulté à avaler un troisième gyoza lorsqu’il répond à mes questionnements. En réalité j’étais allée trop loin, je ne voulais pas savoir la réponse ce soir, peut-être un autre jour? Je crois qu’on a envie de s’investir dans cette relation amoureuse autant l’un que l’autre, c’est juste compliqué avec nos horaires et nos doubles vies. Quand je pense que j’étais en train de le meurtrir il y a quelques heures, c’est moi qui retourne le couteau dans la plaie fraîche. Je n’ai pas trop envie d’habiter là-bas, même si je sais déjà que croiser Ryuji ne me dérange pas du tout. Avec sa condition, c’est normal de ne pas vouloir aller loin toute une fin de semaine. Le regardant la tête penchée sur le côté, les yeux doux, je me demande à quoi il pense avec son soupir. Le silence devient long, lourd. Pour une personne qui a toujours une chose à dire, j’ai la bouche fermée. En déposant ma main sur la sienne, je me dis qu’on va commencer par ce soir, puis ce week-end, et quand il dit ‘’marié’’, j’écarquille les yeux et rétracte mes doigts, le graffignant en même temps. Merde.

-Je...pardon, je voulais pas te faire mal. C'est que, je ne m’attendais pas à une réponse aussi...franche. Ta famille penserait quoi de marier une gaijin? Pour savoir si je dois apporter un crucifix vendredi prochain?

Je ris un peu, malgré que je ne sais pas où tout ça va nous mener, il faudra voir en temps et lieu. Sa faiblesse est vue aux yeux et entendue aux oreilles de tout le monde maintenant. La situation actuelle me met dans l’eau chaude, parce que je sais que le pouvoir est dans la plupart des clans à Kobe. Jamais je ne mettrais les pieds à Sanda avec tout ce qui se passe en ce moment. Chaque bribe d’information doit être retenue, mais je n’oserais pas filer une info qui pourrait le placer dans une mauvaise position. Ce serait traitre de ma part, et je n’ai pas encore de nom à lui donner, il doit regarder à l’aveugle. Ses paroles semblent me pointer du doigt, ce qui m’amène à réfléchir. En croisant mes doigts sous mon menton, je remarque nos assiettes vides, me laissant indifférente. Il trouve toujours le don de me couper l’appétit. Je dois peser mes mots, je n’ai pas le droit à l’erreur. Fixant ses billes noires, je tape de l’index mon autre main avec un sourire en coin.

-Je ne suis pas d’accord sur ce point. Si tu veux vraiment savoir ce que c’est, de ne pas avoir de hiérarchie ni de clan, va voir à Sanda. C’est la jungle la nuit et c’est aussi à cause d’eux qu’on m’a kidnappée l’été d’avant. Tu te souviens de Keiji, celui qui a foutu Uzume en sang? Je n’étais pas entrainée, rien à voir avec aujourd’hui. Tout le monde tue ce qui bouge pour se penser le plus fort. La cicatrice de balle sur mon bras gauche, c’était pour faire diversion, après c’était le carnage et le couteau proche du poumon, on ne se serait jamais rencontrés si on ne m’avait pas jetée devant l’hosto.

Ça reste vague, je sais quand même qu’il voudra tout savoir sur l’événement qui s’était passé quelques jours avant celui du quartier Uzume. J'essaye de démystifier si j’ai un problème en tant que tel ainsi que ce je fais – ou faisais – pour me reposer. J'ai les nerfs à vif, par contre ça a toujours été le cas, depuis ma naissance. C'est pas évident de tout déballer sa propre existence. Si je vais bien, aucune idée.

-Je sais que les clans se divisent et c’est le souci le plus important en ce moment. Il n’y a rien de gratuit dans la vie, si j’ai pu avoir le bar à hôtesses, c’était à une condition. Récolter des infos pertinentes sur les séparations, pour ensuite régler le problème. On n’a pas mentionné ton nom, ni le Dragon d’Argent. Je ne peux pas t’aider là-dessus pour l’instant. Je reste discrète, mais comme tu le sais déjà le bar appartient au Yamaguchi-gumi. Du coup, je suis coincée entre eux et ma survie.

Une larme coule lorsqu’il m’embrasse, une perle joyeuse.

-Tout est dans la pièce du fond. Mon violon, un piano, la plupart de mes toiles et des cahiers de dessins. J'aime surtout le réaliste, au crayon mine pour immortaliser des gens ou des paysages japonais. Mais j’ai dû arrêter par manque de temps. Je pourrai te montrer plus tard, sauf si tu veux voler une peinture et la vendre.

Un petit rire stupide sort, puis je ne sais pas quoi dire d’autre.

-Pourquoi tu t’attaches autant à moi si au final, on ne se connait pas tant? J’ai toujours repoussé tes avances.
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