mode sombre
Hakumei
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
Kenji Yumeda
Yakuza - Amoureux fou
Citation :
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible
Kenji Yumeda

Mes informations

Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible


Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto211

Au plus profond de tes entrailles


On continue de discuter, je sais que parfois je peux sembler comme mystérieux ou surprenant à chaque fois que je dis quelque chose. J’ai l’art de savoir détourner la conversation, de renchérir sur autre chose et de paraitre complètement désintéressé sur certains sujets. Elle me demande ensuite ce que mes grands-parents auraient bien voulu que je fasse comme métier, tout en me rappelant que malgré son emploi, ma sœur trempe aussi dans le crime. Hum, je dirais oui et non puisqu’elle ne s’intéresse absolument pas aux affaires. Après sincèrement, ça fait un petit moment que je ne lui ai pas parlé, que je ne l’ai pas vu et je ne sais pas ce qu’elle fait en dehors des concerts et répétitions. Je lui donne donc le bénéfice du doute qu’elle soit complètement clean de tout ce monde. Mia veut donc que je lui parle de mon projet ; ah je veux bien, ce n’est pas top secret mais j’espère qu’elle ne va pas se moquer de moi. Je peux lui faire confiance et lui dévoiler aussi mon grand rêve, maintenant qu’on se connait un peu plus, qu’on se fréquente et qu’on commence cette nouvelle vie, en tant que tout jeune couple.

« Ce n’est pas faux, du coup je pense à recycler cette activité pour partir dans le mannequinat. J’ai rencontré une jeune femme lors de la randonnée sur Rokkosan, et elle m’a donné l’envie de révolutionner un peu cet univers. Pourquoi ne pas proposer une agence de mannequinat qui embauche des mannequins un peu trop en chair pour les standards nippon ? Je me suis un peu renseigné sur la chose, ça se fait en Europe depuis peu et ça a l’air de bien marcher. Mais, faut que je fasse une étude plus approfondie sur le sujet. Sinon, bah je pense que mes grands-parents me voyaient plutôt coiffeur ou professeur d’Ikebana vu que j’ai tendance à en faire beaucoup. Tu verras ce weekend… Il y en a un peu de partout haha… »

Je prends une pause parce que je veux faire durer le suspense sur mon grand rêve et puis de toute manière, on a tout le temps pour que je lui en parle. Ce n’est pas comme si c’était pressé. Et à vrai dire, seule elle serait au courant – à part Ryuji. Je n’ai rien dit à mon père car il serait sans doute furieux que je quitte le clan comme ça. Au fur et à mesure que les années passent, la maladie qui progresse chez mon jeune frère, l’épée de Damoclès qui est au-dessus de ma tête, je me rends compte que je veux faire autre chose. Que je veux me reconvertir. J’aime mon métier d’analyste financier, j’aime régir un peu le clan même si c’est difficile et ainsi seconder mon père mais… Je me rends compte que je veux autre chose aussi. Une vie peut-être un peu moins dangereuse. Enfin, je me dis que comme ça, on aura peut-être plus le temps de se voir avec Mia si je parviens à supprimer un de mes deux emplois. Car concrètement, pour l’instant, même si l’on a envie de s’investir tous les deux dans cette relation, à cause de nos emplois du temps, de nos doubles vies, c’est carrément compliqué…

Enfin, un temps de silence apparait presque gênant après mes propos. Sa main chaleureuse sur la mienne réchauffe un peu l’ambiance mais la réponse que je donne, du moins quand je prononce le mot « marié », rien ne va plus car je sens ses ongles traverser ma chair. Je grimace légèrement, ce n’est rien et lui sourit tendrement en secouant légèrement la tête pour signifier que ce n’est pas grave. Je souris en pensant à ma réponse. Ce qu’ils penseraient si je me mariais à une gaijin comme elle dit hein. D’ailleurs, même si je suis assez conservateur sur les bords, je reste un gars plutôt moderne et je n’aime pas ce mot. Je ris légèrement.

« Nan pas besoin d’amener de crucifix, t’en fais pas. Je ne pense pas qu’ils apprécieraient, fin surtout les vieux vu comment ils sont ultra conservateurs mais… la mentalité a commencé à changer quand j’ai pris mes fonctions. On ne peut pas rester dans l’ancien temps ; même les Yakuzas ont besoin de se moderniser. Okay, ils verraient ça d’un mauvais œil, mais à vrai dire je m’en fiche un peu ; ils ont l'habitude que je n'en fasse qu'à ma tête après tout. Ils n’ont pas à décider de me dire avec qui je dois me marier ou pas. Les apparences n’ont pas d’importance. »

Je sais bien que si Mia devient ma femme dans un avenir plus ou moins lointain, ça risque de jaser davantage mais je m’en fiche. Ça voudra juste dire que cette époque est peut-être révolue, que peut-être les Yakuzas n’ont plus leur place parmi la population japonaise. Je ne suis pas allé crier sous tous les toits que ce perfide de Naoki était bisexuel et qu’il sortait avec des hommes tout comme des femmes. J’aurais pu le balancer mais je n’en tirais aucun avantage et personne sauf ceux qui sont au courant, ne m’aurait cru de toute manière tellement ils l’idéalisent un peu trop. D’ailleurs, c’est lui qu’ils veulent mettre à la place les anciens alors que je verrais davantage Akone ou son frère. Enfin, ce sont des histoires internes au clan, rien de bien surprenant.

On parle ensuite du fait que parfois j’aimerais être sans clan mais Mia me ramène tout de suite les pieds sur terre et je ne peux lui donner que raison. A vrai dire, je sais très bien comment ça se passe à Sanda puisque je vais souvent y faire affaire. A chaque instant, je me dois de faire attention pour ma propre vie et ça commence à être chiant. Surtout qu’en plus, ces délinquants sans foi ni loi commencent à prendre de plus en plus d’ampleur. Même les clans de Kobe ne savent pas trop quoi faire face à eux pour éviter une guerre civile entre mafieux ; nous et eux. Mais non, je n’ai pas oublié cet incident… ni ce cher Keiji… Et encore moins, cette rencontre entre nous deux. Il aura fallu cette blessure et un aller à l’hosto pour tomber sur elle. Oui, c’est certain que sinon, on ne se serait sans doute jamais rencontrés.

« Non, je n’ai pas oublié… Ni notre rencontre, ni cet enfoiré de Keiji d’ailleurs… Attends quoi ? Il s’est passé quoi exactement pour que ces pourritures de Sanda t’aient kidnappé ? »

Je crois que j’ai loupé un épisode de l’histoire, là. Je me souviens oui que ça avait été un carnage dans cette petite guéguerre mais j’étais disons un peu occupé ailleurs à ce moment-là. Mia renchérit par la suite en m’expliquant quelques trucs ; ce que je pensais déjà, surtout en ce qui concernait le bar à hôtesse. Je sais bien qu’elle est prise entre deux eaux avec les Yamaguchi-gumi. C’est hyper compliqué maintenant que l’on est ensemble, même si on va faire attention à garder notre relation secrète, au maximum. Ça m’embêterait que les grands boss de l’archipel l’apprennent tout de suite. Je n’ai pas trop envie d’avoir des problèmes. Je ne savais combien son rôle à la demoiselle était aussi important en fin de compte. Au fond, je regrette presque de lui avoir signalé mes problèmes de clan mais elle me rassure en me disant que pour l’instant, mon nom ou celui de mon clan n’a pas été mentionné. Je n’ai pas très envie que le Yamaguchi-gumi viennent fouiner dans mes affaires. Je commence seulement à me faire un nom dans le milieu de la pègre.

« Oui, c’est compliqué je le vois bien… Et le Yamaguchi-gumi ne donne de toute manière pas très envie qu’on s’attaque à lui comme ça… Je te remercie que tu n’aies pas mentionné mon nom, je n’ai pas très envie qu’ils viennent fouiner dans mes affaires pour ainsi dire. »

C’est une donnée que je dois prendre en compte bien entendu mais je ne veux pas non plus me méfier de Mia. Je suis bien content que l’on passe à un autre sujet car je suis un petit peu tendu et un peu surpris de savoir qu’elle a pleins d’instruments chez elle. Je me demande si je saurais jouer du piano. J’ai bien appris quand j’étais petit mais j’ai complètement arrêté, trop occupé à me bagarrer et à grandir plus vite que je n’aurais dû.

« Haha, je ne compte pas te voler quoique ce soit pour le revendre ensuite, ne t’en fais pas. Je veux bien voir ça oui. »

Je souris alors qu’elle me demande ensuite pourquoi je m’attache autant à elle, alors que l’on ne se connait pas tant que ça. Pourquoi elle et pas une autre, c’est vrai.

« Je ne sais pas, une forte attractivité sans doute. Sérieusement, a-t-on réellement besoin d’une raison valable pour être autant attiré par quelqu’un comme ça ? Avec toi, j’ai l’impression de pouvoir chasser mes ténèbres les plus profondes. De pouvoir espérer quelque chose de meilleur, de mieux. Tu sais… j’ai un rêve Mia. Un rêve que je peux sans doute commencer à mettre en place mais… qui ne sera jamais abouti tant que je serais dans le clan. »

C’est stupide ce que je vais lui révéler. Pas mon espèce de reconversion professionnelle en soit, mais c’est stupide.

« Je rêve d’ouvrir un salon de tatouage et de me défaire de toutes mes responsabilités au sein du clan. J’ai une forte envie de m’émanciper, de faire autre chose et qui soit davantage légal tu vois. Et surtout de ne plus avoir cette double vie, pour pouvoir davantage te voir et construire notre relation durablement… »

Je ne suis pas fou, ou alors je le suis peut-être mais ce n’est pas déclaré. Je me dis ça aussi parce que notre relation ne pourra pas évoluer dans le bon sens si l’on ne fait pas de concession sur quelque chose. C’est bien prévu que je quitte mon travail légal dans un futur très proche mais je voudrais être certain que cette relation en vaille le coup aussi. Bon en soit, ça me permettrait aussi d’avoir plus de temps pour autre chose mais mon emploi du temps est millimétré de telle manière à ce que je n’ai pas vraiment de trou pour ne pas m’ennuyer. Enfin, ce rêve pour l’instant n’est qu’un rêve ; surtout cette envie de m’émanciper. Je ne sais pas, de plus en plus, je ressens le besoin de partir du clan, de la villa, de tout ça.

« Je me rends compte que j’étouffe de plus en plus au sein du clan… Je bosse comme analyste financier dans une banque, puis quand je rentre, je bosse à l’administratif du clan en essuyant les pots cassés quand il y en a… D’ailleurs, je te remercie encore d’avoir fait sortir Makoto la dernière fois. Fin pas de chance pour lui, il a fini dans un cercueil deux jours plus tard. Mais bref, en plus de ça, je continue de veiller sur mon frère, de l’assister quand il a besoin et je crois que le voir décliner à cause de la maladie commence aussi à m’étouffer, à me rendre malade. »

Je sens que quelque chose ne tourne pas rond, et c’est peut-être pour ça que j’étouffe comme ça quand je suis à la villa. Je ne peux pas dire avec certitude qu’est-ce qu’il ne va pas, je me sens juste un peu déprimé de ce quotidien.

« Enfin bref, et si tu me montrais ton piano et tes œuvres tiens ! Je devrais peut-être ensuite te laisser, à moins que tu ne veuilles que je reste dormir avec toi. »

Un petit clin d’œil suivit d’un sourire.

Halloween


Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Signa311

Merci à Bastian pour la signa <3
Invité
Invité
Citation :
Anonymous

Mes informations

Kenji Yumeda


Je ne voyais pas Kenji aussi ouvert d’esprit. Enfin, lunatique peut-être malgré, malgré ses idées intelligentes. Pendue à ses lèvres, je l’écoute avec surprise. Ce n’est si farfelu se pencher sur le mannequinat, on a toujours eu le préjugé des filles anorexiques pour entrer dans les tenues de défilés, ça ne date pas d’hier. Ça doit faire des années que je n’ai pas ouvert un magazine de mode ou de décorations, j’achète ce qui se trouve sur les étagères. La gente féminine ne porte plus de corsetterie, c’est dommage d’être figée dans une mauvaise époque. À notre siècle, on a moins de choix vestimentaires. La dentelle prône encore la coquetterie, on ne peut pas l’enlever à la séduction. Son plan a quelques failles, toutefois les soirées mondaines devraient exister, je doute qu’elles disparaissent un jour. L'alcool coule à flot, la poudre blanche est sa meilleure amie. Je ne dirais jamais non à un défilé de temps en temps ceci dit. Se replonger dans toute forme d’art, c’est alléchant. Sa pire ennemie serait de trouver des Japonaises avec ne serait-ce un kilo de trop, caché dans le coin de son corps. Je n’ai pas eu vent de cette randonnée, alors pourquoi une mannequin trainerait avec un yakuza? Les coïncidences sont assez minces selon moi, il faudrait s’informer sur cette demoiselle. Pas que je suis jalouse, mais je préfère rester sur mes gardes. Certes, si ça fonctionne dans la plupart des pays, l’Asie peut miser sur cette tendance. Mon air ébahi change en rire sur ces choix de vocations. Kenji et une garderie, je doute fort qu’il sache gérer une colonie de gosses qui n’écoute rien. Juste à l’imaginer, c’est encore plus drôle que je n’arrive plus à m’arrêter et manque de ne plus respirer.

-C’est pas que je me moque de toi. Bon un peu oui, mais je te vois mal gérer ta patience entouré de dix jeunes incapables de se calmer pour choisir qu’une seule fleur. Par contre, des entrées gratuites pour un défilé de mode c’est quand tu veux. En plus je dois remplir ma garde-robe. La femme que tu as rencontrée, elle est japonaise? Tu as de l’audace, le hic, c’est comment tu vas embaucher ce genre de personnes. Je veux dire, tu as déjà vu une asiatique en surpoids? Votre morphologie n’est pas faite pour engraisser facilement comme moi. Je suis mince mais tu comprends. Continue tes recherches, il y aura bien une chose qui pourra t’aider à vendre ton idée. Tu veux faire quoi, entrer de la drogue dans les soirées?

Ces discussions dont jamais monsieur et madame tout le monde invoqueraient, je commence à m’y habituer. Sauf ces histoires de mariage à la japonaise. J'oublie, ou sinon elles sont abstraites dans ma tête, puisque je n’ai pas cette nationalité. Moins pire qu’un coup sur la gueule, mais une trace d’ongles, ça chauffe. Je redépose ma main doucement sur la sienne en mettant mes doigts sous sa paume pour la tenir. C'est bien ce à quoi je m’attendais en tant que réponse, les grands-parents, sûrement son père aussi, ne seront pas enchantés de me voir en sa présence. Peut-être que pour lui, tout se passerait sans problème sauf que moi, le point de vue est différent. Pressant sa main en souriant, j’ose espérer qu’il n’a pas tort même si dans le futur, je devrai prouver mes valeurs.

Je déteste repenser à cette soirée. Pourtant, je crois que Kenji est en droit de savoir. Baissant les yeux, je tente de rassembler le casse-tête, car il n’a pas compris tous les déroulements dans le bon ordre. Ensuite je le fixe, prenant une longue respiration.

-Ce n’est pas à cause de cette nuit que je suis venue te rencontrer. Quelques jours avant l’attentat à Uzume, Keiji avait engagé quelqu’un pour me kidnapper. C'était facile de me prendre en otage, parce que j’étais seule chez moi, sans surveillance. Je fréquentais Kyoi dans ce temps, un haut placé. C'était seulement pour s’amuser, il se foutait de martyriser les gens. Le plan a foiré, on s’en est sortis avec des blessures majeures. Je n’avais plus de balles dans le chargeur.

J'ai la chair de poule, détestable sensation, mais je continue d’un ton neutre.

-Lorsque je suis venue te voir, c’était parce que Kyoi était parti pour des raisons personnelles. J'étais seule, qu’est-ce que tu voulais que je fasse sans celui qui m’a foutue dans cette galère au tout début? C’est après sa disparition que j’ai eu le bar à hôtesses. Maintenant tu connais l’histoire complète.

Tout le Japon sait que le Yamaguchi-gumi est le clan le plus puissant, je sais que Kenji ne voudrait pas qu’il s’immisce dans ses affaires. Ce qui m’énerve le plus, c’est mon rôle entre tout le monde. Je ne suis pas une indic à proprement parler. Je n’ai pas envie d’être pénalisée pour en réalité, n’avoir rien demandé. Se promener dans la rue et sentir un revolver dans son dos, je ne sais pas si me faire agresser aurait été plus approprié. Je souffle, au moins c’est dit à une personne importante dans ma vie. Et pourtant il reste là, chez moi.

-Tu sais je...je n’ai pas envie d’être une menace pour toi, à cause de la tournure des événements. Ce n’est pas moi qui vais te balancer, jamais.

Ça m’agace de ne pas pouvoir faire confiance à si peu de gens. Quand j’ouvre les yeux le matin, ce n’est qu’une journée de plus à être en vie. Grinçant des dents, je crois que je recherche une approbation, une certitude de me lancer une seconde fois dans le vide.

-J’avoue que tu es toujours dans ma tête, comme un aimant qui reste accroché. Même quand on n’est pas ensemble, tu es là.

Je suis scotchée au sol, sans dire un mot. Partir du clan? Impossible. Ce serait le chaos et une énième explosion, Kobe serait sous l’emprise d’une séparation. Mon cerveau essaye de tout assimiler mais bordel, où pêche-t-il toutes ces idéologies? Légal ou pas, ce n’est pas la source du problème. Il ne peut pas partir comme ça, parce qu’il en a marre. On ne choisit pas nos parents, ni ne détermine nos vies. Il veut seulement s’en aller ou fuir ses responsabilités, là est plutôt la réponse. De toute façon, j’ai mon grain de sel à ajouter. À chaque fois mon cerveau tourne à une vitesse folle et ce que j’ai à mentionner ne l’enchantera pas.

-Comment tu comptes t’en sortir si facilement? C’est toi qui possèdes toutes les cartes. Tu ne peux pas disparaitre en un claquement de doigts Kenji. C’est comme si je laissais mon boulot de secrétaire, perdre mon visa et devoir retourner dans ce pays maudit, c’est impossible si je veux rester avec toi. Ouvre ton salon avec le clan, pour faire semblant de blanchir de l’argent. Tu es le meilleur pour vendre n’importe quoi! Tu n’as pas jamais entendu le dicton ‘’Vendre de la glace à un Inuit’’?

À bout de souffle, à bout de l’entendre dire des idioties. Je comprends qu’il veuille me voir plus souvent, moi aussi c’est ce que je veux. Ce que j’ignorais, c’est qu’il s’engouffre dans un cercle vicieux, loin de ce qu’il aime. Et il y a moi, sa joie de vivre. Mes soucis, on s’en fiche pour ce soir, ils ne sont pas à plaindre – enfin peut-être. D'ailleurs, j’avais oublié le défunt. Légèrement tranchante au début, plus attentionnée par la suite.

-Oui, on m’en a informé. Ça fait partie de mon boulot après tout et si ce n’était pas de moi, tu aurais été dehors également. Si tu veux mon avis, tu as besoin de vacances. Il n’y aurait pas de soutien médical pour Ryuji? Une personne qui passe chaque jour, quelque chose dans le genre. Mon père était à l’hôpital, je ne connais pas les conditions résidentielles. Ce serait une charge de moins sur tes épaules. Tu dois te voir en lui, avec la peur qu’il t’arrive la même chose, pas vrai?

Dure réalité. Je garde tout de même une lueur de bonheur dans mes yeux, mon piano peut attendre quelques minutes. En me levant, je remarque son clin d’oeil et son sourire amuseur. Ce petit chenapan me fait sourire en le poussant au sol.

-C’est quoi ce sourire! Bien sûr que tu dors ici, tu oserais te sauver tel un voleur? Je sais même plus il est quelle heure tiens. Attends j’ai quelque chose pour toi. Ferme tes yeux.

Pour une fois ce téléphone n’est pas à l’autre bout d’une autre pièce. Je m’assois entre ses jambes discrètement, m’assurant que ses paupières soient baissées. Évidemment, l’application fait des siennes et je lance un juron en anglais. Prenant sa grosse patte puis son index, on fait tourner la planète. Je le relâche, curieuse d’une potentielle destination.

-Tu as déjà pris l’avion? Arrête-toi quand tu veux, tu pourras ouvrir tes yeux ensuite.
Codage par Libella sur Graphiorum
Kenji Yumeda
Yakuza - Amoureux fou
Citation :
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible
Kenji Yumeda

Mes informations

Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible


Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto211

Au plus profond de tes entrailles


Il semblerait que je sois un peu trop idéaliste ou rêveur sur les bords pour penser que tout ce que je veux entreprendre va marcher comme sur des roulettes et je suis bien content d’avoir trouvé en Mia une personne capable de me faire redescendre sur terre. Cependant, je ne comprends pas trop quand elle se met à rire, après ma proposition de peut-être mettre en place une agence de mannequinat comme couverture à mon trafic de drogue. J’écoute attentivement la réponse et le pourquoi de son rire. Ah je vois… Heureusement que je ne suis pas trop susceptible et que je ne le prends pas trop mal. En fait, je comprends pourquoi. Il est vrai que je ne saurais jamais être patient avec une ribambelle de gamins ou même d’adultes venant apprendre l’Ikebana. Je souris grandement, notant bien que la demoiselle doit renouveler sa garde-robe et qu’elle ne dit pas non pour des tickets d’entrées à un défilé. Il va donc peut-être falloir que je creuse un peu plus. Enfin, c’est vrai que ça va être compliqué de trouver des mannequins bien en chair, surtout ici au Japon. Ce dont je n’avais pas tout à fait pensé puisque je me devais encore de faire une petite étude de marché sur le sujet. Je me gratte le menton, comme si j’étais en train de réfléchir.

« Ce n’est pas faux… J’avais oublié que notre morphologie n’est pas du tout la même que celle du reste du monde. Mais très certainement que je trouverais bien des mannequins étrangères qui en ont marre de devoir être anorexique pour survivre dans ce milieu. Oui, j’avais cette idée de faire passer de la drogue pendant les soirées mondaines. Il suffit que j’arrive à embaucher quelques demoiselles qui pourront très bien s’incruster lors de ces soirées et hop. Quant à la demoiselle en question, hum, je sais juste qu’elle s’appelle Sofia. Je t’avoue, je ne lui ai pas demandé trop de trucs parce que bah c’est une inconnue quoi tu vois… On a juste parlé de mannequinat car elle avait trop peur de salir sa jolie tenue. »

Enfin dis comme ça avec ses lumières, ça me parait peut-être compliqué comme projet à mettre en place. Je voyais plutôt ça autrement mais finalement, c’est une bonne idée de me servir de soirées mondaines ou autres soirées qui requière la présence de mannequins. Halala, ces discussions n’empêche… Et dire, que je ne pourrais jamais parler de ça en mode tout à fait normal avec une autre personne que Mia. Les gens qui ne sont pas au courant de qui je suis ne comprendraient pas et je ne pourrais pas leur en parler. Ça fait du bien d’avoir quelqu’un à qui se confier, en dehors du clan. Nan parce que je dirais que la moitié des gens me prennent pour un fou ou quand on ne va pas tout de suite adhérer à mon idée avec l’objectif qu’elle se casse la figure et qu’on me vire de mon poste.

Enfin, toujours est-il que la conversation se poursuit et enfin, le voile est levé sur le mystère complet entourant son kidnapping et les événements qui se sont écoulés jusqu’à notre rencontre. Je sais qu’elle était venue me demander un flingue mais je n’avais pas toute l’histoire et entendre ça me glace presque le sang, une rage au fond de moi grondant alors que je reste très calme. Ah en plus, c’est ce bâtard de Keiji qui avait orchestré son kidnapping. Dommage qu’il ait disparu, je lui aurais bien refait le portrait moi-même tiens. Il a profité que Mia était vulnérable et sans défense. Le film danse dans ma tête alors que j’imagine tout ce qu’elle a pu endurer à cause de ces deux hommes : Kyoi et Keiji. Ils auraient mieux fait de ne jamais avoir vu le jour. Un sentiment désagréable car je ne peux plus aller les défoncer comme ils le mériteraient. Et en même temps, je ne peux pas me permettre de mettre le plus grand clan de Yakuza du Japon à dos. Ça sonnerait à la fois mon arrêt de mort et la fin de notre petit clan.

« Je… Je te remercie de m’avoir tout dit, je comprends mieux à présent… »

Je garde mon calme mais je continue de bouillir au fond de moi. C’est toujours comme ça quand on s’en prend à un membre cher à mon cœur. Quelqu’un finira par le payer de sa vie, qu’il soit innocent ou pas d’ailleurs. Je me radoucis un peu quand elle exprime qu’elle ne veut pas être une menace pour moi et tout doucement, d’une main légèrement tremblante, je viens caresser sa joue gauche en lui souriant doucement.

« Ne t’en fais pas, je sais que tu ne me balanceras jamais car j’ai confiance en toi. Une confiance absolue Mia. Je ferais tout ce que je peux pour que tu te sentes en sécurité et à l’abri. »

Quitte à y perdre un ou deux membres, mais ça bien sûr, je ne le lui dirais pas. Je crois qu’il va bientôt être temps que je contacte le Yamaguchi-Gumi et négocier avec eux pour qu’ils laissent partir Mia sans condition. C’est trop dur pour elle d’être prise entre deux chaises et ne plus savoir où se situer, alors qu’elle n’avait rien demandé à personne au départ. Un peu surpris ensuite par sa déclaration, celle-ci me fit rougir mais content de savoir que je suis dans sa tête.

« Tu n’as pas idée des fois où je suis dans la lune, au travail parce que je pense à toi. Et ça ne me ressemble pas ! »

Je ris car c’est la vérité. Pouvoir être avec elle plus souvent, ne pas vouloir qu’elle soit trop loin de mon horizon. Penser à elle alors que je devrais me concentrer sur mon travail. Cette femme a le don de me faire perdre la tête, c’est peut-être aussi pour ça que j’ai toujours des idées de dingue après pour mes projets professionnels.

« En vrai, heureusement que tu es là car tu es toujours de bon conseil, à me remettre les pieds sur terre haha… Après tu sais que quand tu te maries avec un japonais, tu auras un visa d’épouse, donc si par la suite tu veux dire adieu à ton boulot de secrétaire, tu ne risqueras plus rien. »

Je m’avoue un peu vaincu car je sais que je ne peux pas quitter le clan comme ça. C’est impossible. Et je sais bien que si Mia devait arrêter son boulot là tout de suite, elle perdrait le droit de rester sur ce sol et moi, bah forcément, je ne veux pas qu’elle parte et qu’elle reste avec moi pour toujours ! Je souris en me refaisant ses mots « Tu es le meilleur pour vendre n’importe quoi ! » Ça fait plaisir à entendre en tout cas et ce n’est pas faux, cela dit. Oui, je peux toujours faire semblant de blanchir de l’argent en ouvrant le salon alors qu’en fin de compte, ce sera juste une activité légale en toute transparence. Bonne idée tiens. Enfin, la conversation redevient un peu plus sérieuse en évoquant le fait que je me sente étouffé à la villa, avec mon frère tout ça… Hum je suppose qu’un soutien médical pourrait être possible pour Ryuji mais je ne connais personne qui accepterait de passer un peu de temps dans l’antre d’un clan de mafieux… Je réfléchis longuement mais Mia tape encore juste ; si j’arrive à lui trouver une aide, sans doute j’aurais un poids de moins sur les épaules.

« Tu n’as pas tort… Après, je ne sais pas qui accepterait de venir dans l’antre d’un clan pour s’occuper d’un malade. Je me vois tellement en lui, la peur qu’il puisse m’arriver la même chose tu as raison… C’est sans doute pour ça que je me sens étouffé. J’ai l’impression de n’avoir plus de vie et ce n’est pas que je le déteste tu vois, mais je n’en peux plus en fait de le voir souffrir, décliner petit à petit parce que je ne peux rien faire et que je ne veux pas devenir comme ça, si ça m’arrivait. »

Je soupire longuement, c’est l’état de mon cœur pour le frère que j’aime mais dont je n’arrive parfois plus à supporter la présence. Pour ça que je fuie autant que possible peut-être aussi. Je l’aime mais je n’en peux plus. Mon sourire charmeur et mon clin d’œil ont fait mouche et je ris alors que je me laisse affaler au sol par la miss.

« Huum qui sait, peut-être que je pourrais fuir comme un voleur en pleine nuit… Mais non ! Je ne compte pas te laisser toute seule ! Tu vas devoir me supporter encore un peu huhu. Oh, quelque chose pour moi ? … D’accord, je ferme les yeux. »

Obéissant à mademoiselle, je ne triche pas et garde bien les yeux fermés. Ma main est guidée par la sienne et atterrit sur ce qui semble être un écran de téléphone. Un juron dans une autre langue, je suppose de l’anglais, est lancé par la demoiselle et je me demande ce qu’elle fait, fronçant légèrement les sourcils alors que j’ai toujours les yeux fermés. Si j’ai déjà pris l’avion ? Jamais… Okay donc en gros, j’ai l’impression que je dois choisir une destination et que je m’arrête quand je veux. Mon doigt fait tourner sans doute une planète.

« Jamais pris l’avion Dame Mia… Alors voyons voir… Hum… »

Je finis par stopper mon index et ouvrir les yeux ; légèrement surpris par la lumière. Comme je n’ai jamais visité de pays, je suis plutôt émerveillé même si d’habitude, je ne suis pas facilement impressionnable.

« Ho… j’ai choisi Hawaï ! Je crois que c’est une île c’est ça ? Tu voudrais partir quand ? On pourrait planifier tout ça ce weekend, voir ce qu’on peut faire etc si ça te dit ? »

Sans crier gare, j’attrape Mia pour la blottir dans mes bras et viens l’embrasser de façon passionnée. Hawaï, ça fait bien pour les amoureux ça non ?

Halloween


Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Signa311

Merci à Bastian pour la signa <3
Invité
Invité
Citation :
Anonymous

Mes informations

Kenji Yumeda


Une tenue pendant une randonnée? Pétasse. En plus du temps qu’il fait, c’est évident qu’elle a dû transpirer en montant. Je me demande pourquoi Kenji y est allé aussi, il aurait pu me le demander. Certes, on n’était pas aussi proches qu’aujourd’hui, j’aurais pu l’accompagner au lieu de suivre une fille qui n’ose pas mettre son pied dans une flaque d’eau. Mais bon, elle ne devait pas avoir un gras en trop celle-là. Le pauvre, il aura de la difficulté acheminer son projet sans faille. S'il n’a que des étrangères au Japon, je ne crois pas que ça puisse fonctionner. D'ailleurs discutant de vêtements, il faudrait que je change ma garde-robe pour des fringues plus jolis qu’une secrétaire. Des camisoles, quelques robes comme celle-ci, faire changement de petits escarpins quant à ceux du bar, ils resteront à leur place. C’est trop sexy pour être porté à l’extérieur. C'est dommage, au moins je peux les porter la fin de semaine et cacher mon flingue sous ma jupe, ce qui rend les choses plus pratiques. Ça c’est mon boulot, ensuite il y a le sien. Pour l’instant rien ne change à cause des fêtes, il faudrait voir nos plans. Haussant les épaules, je n’ai pas grand-chose à ajouter.  

On dirait bien que j’ai trop de problèmes avec les mecs qui commencent par un K. J’espère que Kenji sera l’exception. Fronçant les sourcils, je me demande à quoi il pense. Il n’est pas normal, je le sens, et je connais que trop bien cette réaction. Il va faire quelque chose de stupide parce qu’il n’est pas content. Ce qui est arrivé est du passé, maintenant c’est au futur de voir les choses. Sa main qui n’est pas sûre me fait sourire en coin, sauf qu’il n’a pas choisi la bonne personne pour rester sereine.  

-Tu ne peux pas sauver tout le monde Kenji. À quoi tu penses? Ne fais pas de chose stupide sans m’en parler, c’est avec ma vie que tu joues, la tienne en même temps. Crache le morceau.  

Je ne suis pas fâchée, il faut juste être réaliste. Le voyant rougir, je fais de même. On dirait vraiment qu’il tombe amoureux pour la première fois de sa vie, c’est spécial pour son âge. J'avoue que sa réputation le précède, sauf cette fois. Il est sans doute la seule personne qui accepte mes idées, ou plutôt mes opinions qui détruisent ses rêves car il a trop d’imagination - moi plus jeune. Je souris. Il faudrait m’enlever les cordes vocales pour m’empêcher de parler.  

-Tant mieux, parce que tu n’es pas prêt à ce que je me taise. Je sais pour le mariage, c’est comme ça dans tous les pays. Mais si je quitte mon boulot de secrétaire et que je marie un mafieux sans quitter celui du bar, ça ferait de moi une vraie mafieuse, non?  

Ce n’est pas vraiment une question, je sais que c’est une réalité. Après, est-ce ça me fait peur? Pas vraiment, mis à part le fait que les parents me demanderaient un enfant dans l’immédiat. On n’est pas rendus là. Et peut-être que, à force de voir Ryuji tous les jours, le père serait retissant. Ça fait bien des questions à se poser, qui restent sans réponses.  

J'ai encore moins la solution à tout, surtout pour son frère. Ce sont des idées lancées de droite à gauche, au moins Kenji pourrait ouvrir les yeux. Il va tomber avec des idées noires si ça continue. Il se pense impuissant quand c’est lui qui l’aide le plus dans cette famille. Je ne le regarde pas par pitié, j’essaye de l’aider à ne pas s’abattre dans les limbes.  

-Je sais que tu aimes ton frère, mais parfois il faut se rendre compte de certaines choses. Il tire ton énergie sans le vouloir. T'écarter de lui quelques jours, ce n’est pas un trop gros problème. Ça t’aiderait à souffler, prendre soin de toi. Il n’y a pas une personne au sein du clan? Ou quelqu’un qui connait quelqu’un, sans en parler à tout le monde.  

En laissant le téléphone dans sa main, je relève légèrement la tête lorsqu’il m’affirme n’avoir jamais pris l’avion. Je n’aime pas qu’on m’appelle de la sorte, ça me vieillit, même si mon cerveau semble plus vieux que mon âge. Lui donnant un coup de coude dans les côtes, je fixe en même temps son choix.  

-Hey oh, j’ai juste 22 ans je ne suis pas une madame!

Vraiment? Par tous les pays, il s’arrête sur une île. Bon, ce n’est pas l’enfer mais j’aurais préféré un espace sans eau si proche. Il a compris mon manège, alors je grossis l’image pour être certaine. Prise dans ses bras, je rigole avec les joues rosies. Comme si on allait partir demain, un peu plus et on se marie là-bas hein pourquoi pas? Ah non, juste à y penser il voudra le faire. Je chasse cette idée de ma tête, je ne veux pas qu’il y croit.  

-En effet, Hawaï est une île qui fait partie des États-Unis! Je n’y suis jamais allée, alors j’espère que tu sais parler anglais? Sinon je vais rire de ta gueule! C'est à toi de voir, on peut partir avant ou après les fêtes, quelques jours. On peut voir ça en fin de semaine, oui.  

Je souris sournoisement, le poussant au sol plus sauvagement que tout à l’heure. Assis à cheval sur lui, je laisse peu de proximité entre nos visages.  

-J’espère que tu n’as pas peur des turbulences, sinon je vais devoir te droguer.

Il fait soudainement chaud, gardant ses poignets au sol, au-dessus de sa tête. Mes dents se déposent sur ma lèvre inférieure, les yeux qui dévient de ses prunelles à sa bouche.    
Codage par Libella sur Graphiorum
Kenji Yumeda
Yakuza - Amoureux fou
Citation :
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible
Kenji Yumeda

Mes informations

Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Xjnq
Citation : Qui a dit que je t'aimais ?
Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto310
Genre : M
MBTI : ISTJ-A
Messages : 169
Posts RP : 118
Disponibilité rp : Disponible


Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Picto211

Au plus profond de tes entrailles


Mia a tout à fait raison, je ne peux effectivement pas sauver tout le monde même si j’aimerais bien… Elle ne veut pas que je fasse de choses stupides sans son accord ; d’accord. Mademoiselle Evans se prend déjà pour Madame Yumeda quelque part et ça me plait bien. Il est vrai que maintenant que nous avons un peu officialisé nos sentiments, le fait que l’on soit en couple, c’est à deux et plus tout seul que les décisions se prennent. Ne rien faire de stupide hein…

« A vrai dire, c’est stupide… S’ils n’avaient pas disparu tous les deux dans la nature, je leur aurais déjà refait le portrait. Et je compte bien racheter ta liberté auprès du Yamaguchi. Mia… Je sais que tu ne te sens jamais tranquille, et que c’est pour ça que tu m’as demandé une arme ce jour-là… Seulement, je ne veux pas qu’ils puissent t’embêter comme ça et que tu continues à être leur indic si tu es fatiguée de tout ça. »

Ah ce n’est pas faux ma chère, elle vient de soulever un point important. Si elle se marie avec un mafieux, qu’elle quitte son boulot officiel, elle risque de vraiment devenir une mafieuse elle aussi. Et la question d’un enfant rentrerait aussi dans le game puisque le vieux voudrait être certain qu’il ait un autre héritier quand ce sera à mon tour de vieillir, et si par la même occasion je me tapais cette maladie à la noix.

« Pas faux dis comme ça… »

Je ne veux pas non plus qu’elle se sente bridée ou que sais-je encore si on en vient à se marier dans un futur plus ou moins lointain. Je veux qu’elle fasse ce dont elle a envie, tout simplement mais voilà, il est vrai que c’est une solution comme une autre si un jour ou l’autre, elle décide d’arrêter ce boulot pour en changer ou pour diverses autres raisons. C’est sa vie, c’est son choix. Moi, je ne suis là que pour la soutenir et tenter de lui donner des idées à ses problématiques actuelles. Je dis ça aussi parce que j’aimerais qu’on arrive à se voir davantage, je ne vais pas le nier. Finalement, c’est mon double emploi qui m’empêche aussi de la voir quand je veux. Je devrais prendre un temps de vacances sans solde avant de me lancer réellement dans mon idée de salon de tatouage. Quant à cette histoire d’agence de mannequinat, je crois que je devrais peut-être laisser tomber après tout. J’ai toujours trente-six mille idées mais faut qu’elles puissent tenir la route et me rapporter aussi. Je sens bien que le clan commence un peu à s’essouffler à force mais bon, que pouvons-nous faire contre les géants de ce monde sans pitié.

Ouais… Ha putain, je déteste ça mais elle a tellement raison. En fait, finalement, c’est mon frère Ryuji oui qui prend toute mon énergie… M’occuper de lui, m’inquiéter en permanence pour lui, me sentir impuissant de cette situation, craindre que ça m’arrive aussi. Inutile de comprendre pourquoi je suis à fleur de peau en ce moment. Je soupire légèrement en passant ma main derrière ma nuque comme pour la masser. Depuis combien de temps je n’ai pas pris de réelles vacances ? D’aussi loin que je me souvienne, je n’en ai jamais pris. Ça ne peut être que la meilleure idée qui soit après tout.

« Hum, si, si je creuse bien, je devrais pouvoir trouver quelqu’un qui puisse s’en occuper. Ha encore une fois Mia, tu appuies sur les maux qui font mal. Mais en soit, ce n’est pas un mal. Ça m’aide juste à comprendre qu’il y a des choses qui ne vont pas. Et prendre soin de moi, réellement… Je crois que ça fait bien longtemps que je n’ai pas réellement soufflé, loin de tout. »

Caressant ses cheveux d’une main, je ris quand elle dit qu’elle n’est pas une madame et qu’elle me redonne son âge. Ha je sais que tu es jeune, bien jeune comparé à moi mais sa maturité lui aurait donné déjà 28-30 ans pour sûr. Faut en avoir autant bavé pour être si mature à un si jeune âge mais en même temps, elle me permet de garder les pieds sur terre quand je vais trop loin. Et j’avais besoin de ça ; j’avais besoin de trouver la femme qui ne dirait pas oui à tout ce que je dis, qui ne partagerait pas tous mes délires ubuesques, juste pour me faire plaisir.

Bon m’être arrêté sur une île, ce n’était pas franchement malin puisque Mia a une sacrée peur de l’eau mais bon… Je serais là pour la protéger de tous dangers après tout. Bon, ça je savais que Hawaï faisait partie des Etats Unis, je ne suis pas trop mauvais sur ce coup et heureusement pour elle, je sais assez bien parler anglais. Même si j’avoue que parfois mon accent est à chier. Il se trouve que dans mon emploi d’analyste financier, il m’arrive d’avoir des clients étrangers donc il faut bien arriver à se débrouiller un petit peu.

« On peut décider de quand on part, ce weekend en préparant un peu ; pourquoi pas pendant les fêtes ? Et tu as de la chance, je sais parler un peu anglais. Et euh… si j’ai peur des turbulences ?... Hum c’est toujours comme ça quand on prend l’avion ? Me droguer ? Ha si seulement, du moment que cela ne fait rien à mon foie. »

Je reste le plus cool possible mais en fait intérieurement, je crois que je commence un peu à paniquer. J’ai déjà vu des documentaires sur les crashs d’avion et même si cela n’arrive pas souvent, bah… ça fait flipper quand même ! Enfin d’un seul coup l’atmosphère change d’ambiance. Me voilà poussé plus sauvagement contre le sol, les poignets au-dessus de ma tête. Elle à cheval sur moi, moi la regardant de sa hauteur, très bien situé en plus de ça pour la regarder amoureusement. Chaque recoin de son corps me donne envie et je sais que je ne pourrais faire qu’une bouchée d’elle. J’ai la réputation d’être un tombeur sans jamais être tombé amoureux auparavant. Ce soir, je veux être doux, je veux prendre mon temps avec ma demoiselle. Celle qui comble mon cœur, qui me fait espérer en un avenir un peu plus radieux. J’ai le souffle court alors que je continue de la regarder, venant ensuite l’embrasser quand elle se rapproche suffisamment de ma bouche.

« Je vois que Demoiselle de mon cœur a envie de jouer ce soir. Alors… entamons une danse endiablée Mia. »

D’une voix suave et pleine de promesse, je ne mets pas longtemps pour renverser la tendance. Je n’ai pas les poignets entravés trop forts et cela me permet d’attraper ses poignets à elle, venant ensuite passer mes jambes autour de ses cuisses pour pouvoir la renverser sur le côté et me mettre au-dessus d’elle. Ce soir, elle est mienne et je compte bien la dévorer. Je viens déposer mes lèvres sur les siennes, cherchant sa langue pour un baiser langoureux puis commence à la couvrir de baisers dans sa nuque pour commencer. Doucement, je la goûte puis je me redresse pour laisser un peu de suspens. Dans un mouvement doux, je viens l’attraper pour l’avoir dans mes bras afin de l’emporter jusque dans sa chambre, afin de nous unir par la suite dans une danse endiablée et pleine d’amour.

Halloween


Au plus profond de tes entrailles | Mia - Page 2 Signa311

Merci à Bastian pour la signa <3
Invité
Invité
Citation :
Anonymous

Mes informations

Kenji Yumeda


En effet, c’est idiot. Par quel moyen il irait racheter ma vie? Je ne suis qu’un pion, facile à tuer si on va trop embêter les plus puissants. Ce qui me dérange le plus, c’est de ne pas pouvoir dormir. On ne peut pas nier le fait que les clans se dispersent et si mon aide leur est précieuse, tant mieux. Au début, je ne pouvais pas savoir que Kyoi était un haut placé, c’est lui qui m’a embarquée dans tout ce merdier et pourtant, je n’ai pas dit non. J'aurais pu continuer mon chemin, si bien que rien ne se serait passé cette soirée. Sauf que j’ai continué à vivre ainsi. Ce n’était pas un amour à proprement dit entre nous, il y avait toutefois un réconfort qu’on venait chercher l’un envers l’autre. Pour Kenji, c’est différent. Certes, il est aussi mafieux, je le suis d’une autre manière. La mélancolie me gagne. Devrais-je être mécontente de son choix ou heureuse qu’il pense à moi? Penchant la tête, je réfléchis avant de dire un truc stupide en retour.

-Ma vie, Kenji, je la rattraperai un jour. Je sais que je ne suis qu’un pion pour eux, qu’ils peuvent me demander autre chose un autre jour, mais c’est comme ça. Ce n’est pas la fatigue qui m’emporte, c’est jouer entre deux vies pour n’en faire qu’une.

Plus on en parle, plus ce sera moi qui se mariera à lui. Ce n’est pas un désaccord, surtout un pensez-y-bien. Merde, je sais plus avec toutes ces histoires qui m’embrouillent la tête ce soir. Ça ne sert à rien de continuer sur le sujet, une bonne nuit de sommeil nous fera du bien. Surtout penser à son frère une énième fois, il va virer fou pour de bon. Il croit qu’il fait tout de travers, et pourtant c’est lui le meilleur. Je ne sais pas comment lui dire, le secouer mènerait à rien. J'avoue que les vacances lui mèneraient la vie sous un autre angle, sans en prendre trop le goût. Je n’aime pas lui faire mal, même si c’est psychologique. On dirait que c’est pire, je recommence à me détester lorsque ça arrive.

Les fêtes? J’aurais cru qu’il y passerait avec sa famille, ses amis – ce dont je n’ai pas. Enfin, pour le boulot ce n’est pas un problème. Tout sera mis en place avant que les clients s’en aperçoivent et même si je me fais remplacer, on s’en fiche. Je reste surprise pendant quelques secondes, puis je l’écoute d’une autre oreille. Ah oui, parler anglais? J’en doute beaucoup mais ce qui me fait rire, c’est le voir hésiter aux turbulences. Ce n’était qu’une blague, pas pour lui à priori. Je bouge la tête de gauche à droite, pour le rassurer. On a bien plus de chances de crever dans une voiture que dans un avion voyons, il devrait le savoir.

Ma robe remonte légèrement lorsque je suis assise sur ses côtes. Trop petite, je dois me mettre plus haute pour voir son visage, l’embrasser après qu’il me vole un baiser. Je rougis à ses paroles, même si je suis déjà enflammée. C'est mignon et vraiment, je ne veux pas que jouer. Je laisse mes poignets à sa guise et force des cuisses pour l’aider à me virer sur le dos. J'ai peine à respirer avec un second baiser, puis plusieurs autour du cou. Les jambes sous ses hanches, je le laisse faire et glisse ma main droite derrière ses cheveux, agrippant sa queue de cheval et de l’autre main, retire son pique. Le dos arqué à cause des préliminaires, j’ai de la difficulté à parler.

-On verra bien qui réussit à mener la danse ce soir.

Je veux plus, là, maintenant, quitte à démolir cette base de lit. Dans ses bras, je veux le mordre, crier dans quelques minutes, le graffigner. Commençant par arracher sa chemise avant de tomber sur le lit, je souris. On est deux diables, qui gagnera ce soir?
Codage par Libella sur Graphiorum
Contenu sponsorisé
Citation :

Mes informations

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum